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Critiques de Dominique Autrand (80)
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Le Parfum des poires anciennes

Cette œuvre de littérature générale brille d'une atmosphère éblouissante.



C’est l’histoire d’une rencontre entre deux femmes Liss, une quinquagénaire marginale et taciturne, qui gère sa ferme avec une détermination presque mécanique mais infinie, et Sally, adolescente en mal être, qui vient de s’enfuir de la clinique où elle est soignée. Leur lien commun réside dans une quête folle de liberté et d'authenticité, chacune portant les cicatrices des choix qui les ont marquées.



C'est un récit poignant qui dépeint le voyage de deux âmes meurtries par la vie, aussi énigmatiques et renfermées l'une que l'autre, luttant pour trouver leur voix dans un monde qui les a souvent ignorées. Au fil des pages, l'auteur dévoile avec subtilité leurs failles, leurs peines, mais aussi leur résilience, tandis qu'elles apprennent à se connaître à travers le travail ardu et la simplicité des gestes quotidiens, trouvant un réconfort dans la compagnie silencieuse de la nature, qui devient un personnage à part entière de cette histoire.



Ce récit est imprégné d'une poésie délicate, d'une retenue émouvante, et d'une authenticité saisissante, évoquant des sensations oubliées de l'enfance, des saveurs et des parfums qui résonnent avec une puissance évocatrice.



Une ode à la nature et aux femmes, écrit par un homme qui sait faire briller la lumière à travers les fissures de l'existence.



Un véritable coup de cœur littéraire.

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Le Parfum des poires anciennes

"Le Parfum des Poires Anciennes" de Ewald Arenz transporte le lecteur dans un monde riche en émotions et en délicatesse, où les personnages révèlent progressivement leurs profondeurs cachées. Dès les premières pages, le récit plonge dans l'intimité de ces personnages atypiques, mais il peut sembler initialement difficile de s'y attacher en raison de leurs attitudes inhabituelles.



En effet, l'auteur ne ménage pas le lecteur en introduisant des personnages aux comportements parfois déroutants. Cependant, cette singularité contribue à l'authenticité du récit et à la richesse des interactions entre les protagonistes. Malgré le démarrage abrupt, le lecteur est rapidement immergé dans l'histoire, grâce à une intrigue captivante qui se dévoile dès les premières pages.



Arenz a le talent de créer des personnages complexes et nuancés, dont les traits de caractère se dévoilent au fil des pages. Malgré leurs particularités initiales, les personnages évoluent et se révèlent peu à peu, permettant au lecteur de s'attacher à eux et de s'immerger pleinement dans leurs histoires. Leur authenticité et leur vulnérabilité les rendent profondément humains, et le lecteur ne peut que se laisser toucher par leurs joies, leurs peines et leurs aspirations.



Au cœur de cette histoire se trouve une profonde tendresse, une nostalgie douce-amère qui émane des pages et qui touche le lecteur en plein cœur. "Le Parfum des Poires Anciennes" est bien plus qu'une simple histoire ; c'est un voyage émotionnel, une exploration des liens familiaux, de l'amour et de la quête de sens dans un monde en perpétuelle évolution.



Ewald Arenz nous offre une histoire touchante et pleine de vie, où les personnages finissent par conquérir le cœur du lecteur en se livrant pleinement.
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Le Parfum des poires anciennes

Ewald Arenz nous raconte une belle histoire d’amitié avec « Le parfum des poires anciennes ».

Elle s’ouvre sur une rencontre improbable entre Liss, paysanne taiseuse et solitaire de 50 ans qui vit dans un petit village allemand où elle mène une vie très encadrée par les travaux agricoles et Sally, adolescente en fuite depuis une clinique, véritable boule de haine, prête à mordre tout ceux qui s’intéresseraient à elle. Deux personnalités que tout semble opposer mais qui vont se rapprocher et s’entendre car Liss accueille Sally, sans poser de question, sans juger, sans contraindre, la laissant simplement se poser, s’apaiser et s’intégrer doucement aux activités de la ferme. La cohabitation est souvent houleuse, mais ces deux femmes qui se découvrent des similitudes dans leur histoire malgré leur différence d’âge se rapprochent dans l’accomplissement des tâches banales qui rythment la vie d’une ferme en automne : ramasser les pommes de terre, cueillir les poires, vendanger, rentrer le bois, distiller le schnaps, dans l’observation de la nature et dans le plaisir des sens, simple comme la saveur d’une pomme de terre chaude piquée de sel ou d’un fruit juste cueilli sur l’arbre, la senteur des poires en train de fermenter dans la cave ou le crépitement de la pluie sur le toit un jour où l’on reste à lire au lit. Un livre ferme et doux, comme une poire ancienne que l’on déguste avec plaisir.
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Le Parfum des poires anciennes

Sally a dix-sept ans et elle fuit. Elle fuit ses parents, elle fuit la clinique, elle fuit les médecins. Tout le monde lui dit qu’elle est malade, anorexique, qu’elle ne va pas bien ; elle, elle aimerait juste qu’on l’écoute, qu’on la laisse vivre, qu’on lui fasse confiance. C’est à cause d’eux qu’elle ne se sent pas bien.

Liss, une femme de cinquante ans, s’occupe de sa ferme seule. Elle a fuit un passé pour se retrouver dans un autre passé. L’arrivée de Sally va brouiller son quotidien.

Le parfum des poires anciennes est un roman sur la rencontre de deux femmes très différentes. Petit à petit, sans poser de questions, elles vont s’ouvrir l’une à l’autre. Les mots ne sont pas toujours utiles ; les actes comptent aussi, la façon de montrer à l’autre qu’on l’accepte. Cette cohabitation va libérer Sally comme elle va libérer Liss – de leurs démons, de leur passé (parfois pas si lointain). Il ne faut pas chercher là un roman d’action ni un roman philosophique. C’est juste deux vies qui se côtoient et évoluent ensemble au cours de quelques semaines ; c’est une ambiance chaleureuse ; le plaisir de parcourir la terre et de s’en occuper. S’épuiser à vendanger, marquer les arbres, découvrir les goûts subtils de variétés de poires aux noms inconnus (Seigneur d’Esperen, Beurré Bosc, Marguerite Marillat…), faire la route à vélo ou juchée sur le tracteur, etc. Malgré les douleurs des deux femmes, c’est un récit doux, agréable, qui nous permet de faire une pause dans notre quotidien. Plus j’avançais dans ma lecture, plus je découvrais les souffrances passées ou présentes de Liss et de Sally, plus je les voyais évoluer et plus j’étais contente pour elles – et cela sans compter sur le quotidien à la ferme que l’on suit. Nous ne sommes donc pas là dans un roman feel good, pourtant Le parfum des poires anciennes fait du bien, à sa façon, en nous offrant une parenthèse dans la campagne allemande, aux côtés de deux femmes avec leurs failles, certes, mais avec leurs forces également : un cadre agréable et des personnages que l’on prend plaisir à suivre.



Le parfum des poires anciennes m’a plu. Peut-être bien que ce n’est pas un roman inoubliable et je ne pense pas qu’il cherche à l’être. Mais c’est un roman qui nous racontent deux vies qui se croisent, qui cheminent ensembles et qui, à sa façon, nous marque. J’ai grandement apprécié ce temps passé en compagnie de Sally et de Liss et je vous conseille chaleureusement cette lecture.
Lien : https://malecturotheque.word..
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Le Parfum des poires anciennes

Vivement recommandé par Valérie Perrin aussitôt acheté et lu !



Sally vient de s’enfuir d’une clinique où elle était traitée pour anorexie. Dans son monde, les gens savent toujours mieux qu’elle se qui est bon ou non. Épuisée la jeune fille marche jusqu’à tomber sur Liss, agricultrice d’une cinquantaine d’année, qui lui propose l’hospitalité sans rien lui demander en contrepartie. Peu habituée à la simplicité, Sally est sur ses gardes mais très vite cette rencontre bouleverse le quotidien de ses deux âmes meurtries. Sally va peu à peu renouer avec la nourriture, la nature et apprendre énormément aux côtés de l’agricultrice. Liss, plutôt taiseuse, va se livrer aussi, par saccades et briser cette solitude pesante.





Un roman émouvant et poignant. Une ode à l’amitié et à la complicité. Ses deux femmes sont touchantes dans leur relation. Il y a là aussi un bel hymne à la nature avec des descriptions magnifiques (pour ne pas citer la scène sur les abeilles ou tout simplement la découverte du champ de poiriers…)

Un roman tout en douceur au goût sucré !
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Le Parfum des poires anciennes

Une lecture bien appréciée. Avec cependant quelques frustrations.

J'aurais aimé avoir plus de clarté sur les deux familles, celle de Sally et celle de Liss. Des parents toxiques, mais pourquoi et comment ? l'éclairage très fort sur les deux personnages clé féminin escamote aussi le mari de Sally (est-ce le fils de l'homme qui vitupère contre Sally-au-jardin-des-poires ? Probablement... mais lui aussi reste dans l'ombre). Et l'enfant Peter ? Qui n'a jamais chercher à revoir sa mère ???

Et encore d'autres interrogations, mais je m'arrêterai là !



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Le Parfum des poires anciennes

Sally, ado fugueuse et mal dans sa peau, trouve refuge chez Liss. La jeune femme vit seule dans sa ferme et aurait bien besoin d'un peu d'aide. Petit à petit, les deux femmes vont s'apprivoiser et découvrir que même si elles sont très différentes, elles ont aussi beaucoup à s'apporter...



Un roman plaisant car il décrit la vie à la campagne, une vie simple, loin de tout, réduite à l'essentiel. Je n'ai pas réussi à me passionner pour l'histoire, mais j'ai apprécié les descriptions de la campagne, des saisons, sensations, odeurs, qui aident Sally, petit à petit, à retrouver une forme d'apaisement.
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Le Parfum des poires anciennes

Certains diront que c'était cousu de fil blanc. L'ado révoltée anorexique en fugue qui, comme par hasard, rencontre son alter ego qui semble se revoir en elle trente en plus tôt. C'est un peu cliché, tendance. Mais que croient-ils ceux là ? La Sally, Ewald Arenz elle a du la sortir plus souvent qu'à son tour, la pauvresse, avec sa rage et son sac sur les routes et les chemins, par tous les temps, par toutes les heures, en espérant lui faire faire une rencontre qui donnerait une belle histoire. Des obtus, des pervers, des "je ne suis pas d'ici demandez plus loin". C'est qu'une belle histoire ça ne sort pas du chapeau d'un coup d'un seul. Ewald Arenz ne nous a pas laissés regarder le bouchon bouchonner des jours et des jours. Non, elle nous a conviés pour la belle prise, lorsqu'enfin le brochet mord et donne spectacle. Alors bien sûr à celui qui ne s'est pas levé aux aurores pour, les pieds dans l'herbe humide, voir passer les heures toutes gonflées de patience, alors bien sûr à celui là cette histoire paraît facile. Mais dîtes lui qu'elle n'aurait pu avoir lieu tant que Sally n'avait rencontré Liss. Où Liss rencontrer Sally. Les rencontres avec Freddy ou Marie-Agnès n’auraient pas tenu dix pages, onze tout au plus.

Et pour une belle histoire c’est une belle histoire, joliment troussée. Je m’y suis laissé prendre dès les premiers chapitres dont les titres, les dates du jour, donnent le rythme., une riche idée. Les personnages sont bien décrits, sans excès, beaucoup de finesse, notamment Sally qui aurait pu facilement tomber dans la caricature, alors qu’on la sent là, devant nous, se débattant dans ses impasses, se vengeant sur le vélo ou ses mollets. L’histoire de Liss aussi est finement amenée et se dévoile par petites touches en apportant un léger suspens. Et puis un instant les rôles s’inversent et Sally y trouve une salutaire rédemption. Un contre poids à Jours sans faim.

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Le Parfum des poires anciennes

Un livre que j ai decouvert grace à babelio

Un livre qui à priori ne fera pas la une

C est bien dommage , une tres jolie histoire.

L anorexie l isolement l education sont au coeur de cette histoire.

Pas de miserabilisisme de tres jolis paysagesl la vie à la ferme

L amitie qui nait entre deux femmes de génération différente qui ont vecu une vie de galere voilà l l'essentiel de ce livre

Bonne lecture
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La dame au petit chien arabe

La vie d'Anna est simple : elle danse, prépare des réceptions et sort avec son mari. Cependant, un jour elle va rencontrer Gürkan, un jeune homme avec qui elle aura une liaison, comme elle le fait souvent. Mais de cette courte et legère liaison va naitre des sentiments plus forts et plus grands, difficile à controler, qui changeront sa vie.
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Alice

Quand on aime Judith Hermann et, en particulier, son dernier livre paru en France, Alice, on ne lésine pas sur les compliments : "Le talent de créer des atmosphères qui touchent profondément l'âme" (Neues Deutschland) , "Un livre impressionnant, typiquement nouveau dans sa forme et son style, et pourtant typiquement allemand au meilleur sens, romantique, du terme" (The Guardian). De quoi se sentir un peu coupable quand on n'aime pas, pas du tout même, ce livre. Un recueil de cinq textes, difficile en effet de parler de roman, voire de nouvelles, qui a pour constante la présence d'une femme, toujours la même, à des âges différents, et la disparition d'un homme (ami, mari, oncle qu'elle n'a pas connu) : cancer, suicide, vieillesse, bref ils ne sont plus de ce monde. C'est Alice au pays des morts veille. Non qu'il y ait de quoi rire car ces récits sont plutôt sinistres, écrits dans un style minutieux et riche en détails prosaïques censés créer une ambiance poétique et mélancolique. Apparemment, cela parle à certains et pas à d'autres, absolument pas touchés par l'écriture de Judith Hermann. Moins que de mort, le thème qu'elle travaille à l'infini est celui du vide laissé par un défunt et les souvenirs qu'il laisse derrière lui. Ce sentiment de vacuité, le lecteur le ressent aussi, à l'égard du livre, s'entend. Ce n'est pas charitable à dire, mais honnête.
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Le Parfum des poires anciennes

Ceci est un ouvrage ne comportant aucun intérêt digne de ce nom. D'une histoire d'amitié, de résilience et de guérison, tournée autour de la nature dans ce qui se voudrait être d'une poéticité et d'un lyrisme touchant, nous ne trouvons à ce texte qu'ennui, désintérêt et fatigue. Je pense aussi que la traduction est très mauvaise, donnant au texte une sensation de feuille blanchie d'émotions. {10}



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Le Parfum des poires anciennes

Je suis un peu sceptique à la fin de ce roman. J'ai décidé de le lire, car j'en ai beaucoup entendu parler. La couverture simple me plaisait et le résumé était prometteur.



Une jeune femme souffrant de troubles du comportement alimentaire qui trouve refuge auprès d'une femme qui a une ferme.



J'ai eu beaucoup de mal avec certaines incohérences dans le récit. Le fait que les dialogues ne soient pas clairs m'a beaucoup dérangé aussi. Cela traîne en explications, en descriptions, mais cela n'apporte rien au roman.



80 % du livre est consacré à un personnage, mais on tourne vraiment en rond... et quand on creuse enfin le deuxième personnage... On expédie cela, vite fait bien fait. D'une histoire dramatique, on en fait le tour en 1 chapitre alors que l'auteur aurait pu en faire quelque chose de poignant.



Je n'ai pas du tout accroché, ce n'est pas grave, ça arrive !



Et vous ?
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Le Parfum des poires anciennes

Avant tout un bon moment de lecture, mais pas que. Par une chaude journée d’été, Sally fugueuse de 17 ans, rencontre Liss, la quarantaine, fermière assez secrète. Du 1er septembre au 15 octobre, on suit le chemin de ces deux femmes qui vont soigner réciproquement leurs blessures. Sally est en colère contre le monde entier, ses parents, ses professeurs, les médecins et Liss travaille seule à la ferme, dans le silence des champs et des vignes. Un roman aussi autour de la nature réparatrice. YR
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Le Parfum des poires anciennes

Sally est une jeune fille anorexique, révoltée, qui vient de fuguer de la n-ième clinique où ses parents l’ont placée. Sa route croise celle de Liss, une femme d’une cinquantaine d’années qui s’occupe seule d’une exploitation viticole et qui lui propose de l’héberger, sans lui poser de question. Chacune portant sa part de souffrance et de secret, elles vont petit à petit s’apprivoiser. Le lecteur les accompagne dans les tâches quotidiennes de la ferme : entretien des ruches, fabrication du pain, récolte des poires pour le schnaps, vendanges etc… ça n’est pas le roman de l’année, la guérison de la jeune anorexique est quasi miraculeuse, mais l’écriture est soignée, l’histoire est jolie, les personnages attachants… et ça donne envie de manger des poires. Que demande le peuple ?
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Le Parfum des poires anciennes

Et bien je serai peut-être la seule mais je n ai pas beaucoup aimé.Bien sur les descriptions des travaux fermiers étaient belles, mais je n ai pas réussi à croire à L histoire des personnages, ni à m attacher à eux.Ca m a paru artificiel et peu vraisemblable.Par exemple la visite du " connard" qui vient chercher des cartons de livres.( ?).Bref un joli livre sur la nature et les travaux des champs, mais pour le reste je suis restée totalement extérieure.
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Le Parfum des poires anciennes

Avec une histoire d'amitié entre deux femmes de génération différente qui se rencontrent de manière totalement fortuite pour mieux se reconstruire, ce livre avait de belles promesses devant lui. Malheureusement, rien ne s'est concrétisé et je suis passée totalement à côté de ce récit, plat et ennuyeux, qui ne m'a procuré aucune émotions et que j'ai très rapidement oublié. Si l'histoire respect parfaitement son idée de base, elle est très mal exploitée. On sent que l'auteur a voulu retranscrire énormément de poésie et véhiculer les émotions : mais sans y mettre véritablement des mots, tout est donc subjectif et tout doit se déchiffrer. Cela ne fonctionne pas du tout car tout reste en surface, y compris le passé des personnages que nous n'apprenons pas à connaître et qui restent assez flous. Même dans une histoire d'amitié, où il est question de rédemption et de tolérance, en s'appuyant beaucoup pour les bienfaits de la nature, il faut tout de même un certain corps à l'histoire, mais on est ici davantage dans un roman contemplatif et d'atmosphère.
Lien : https://www.leslecturesducha..
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Le Parfum des poires anciennes

De nos jours, en Allemagne, deux femmes se rencontrent : l'une est jeune et vient de s'échapper d'un centre, l'autre est plus âgée et vit recluse dans sa ferme. Rien ne les destinait à se sauver mutuellement et pourtant...

Sally a 17 ans et souffre de troubles alimentaires. Ses parents l’ont envoyée en centre afin de se débarrasser d’elle (c’est sa version) et de la guérir (c’est la bonne version). Elle fugue et lorsqu’elle erre sur les routes de campagne, elle croise Liss sur son tracteur. Liss vit seule dans sa ferme, ne parle à personne mais elle lui propose de l’héberger, naturellement, sans poser de question. De cette rencontre, va naître une amitié, non plus que cela … vont naître une reconnaissance de l’autre et une renaissance de chacune. Elles vont sortir colères, ressentiments, frustrations et se découvrir mutuellement et individuellement à travers le travail de la terre et l’observation de la nature.



« Le parfum des poires anciennes » donne envie de lâcher prise, de croire au bonheur et de lever son nez sur la nature qui nous entoure. C’est un roman savoureux dans tous les sens du terme !

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La dame au petit chien arabe

Je referme ce livre sur un avis mitigé. J ai beaucoup aimé le côté poétique, comme hors du temps, de cette histoire mais en même temps je n aime pas les histoires sans fin. Cette histoire d'amour se termine sur des points de suspension... pas de happy end, pas de drame, on s arrête au milieu du gué. Il faut sans doute prendre ce court roman comme une tranche de vie mais, personnellement, j ai une impression d inachevé.
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Le Parfum des poires anciennes





Le titre Le parfum des poires anciennes et le dessin de la première de couverture du format de poche m’ont magnétisé, une attraction d’émotion, j’ai une vraie passion pour la nature et son paysage quadriphonique et tridimensionnel, cet univers est une terre de paix, un horizon apaisant par sa simplicité magnanime de la beauté. Le quatrième de couverture était de seconds choix, j’œuvrais à la rencontre de la nature selon l’auteur Allemand Ewald Arenz, à travers une intrigue commerciale ayant fait ses preuves, le rencontre de deux âmes en peines dans, une adolescente en fugue et une femme solitaire en fuite de son passé.



L’écriture a été comme les roulis des vagues, un va-et-vient de simplicité presque paresseuse, un virus sociétal de la littérature moderne et un lyrisme léger sublimant ces instants bucoliques. Au début du roman, j’ai été déçu par cette prose entremêlant les pensées des personnages, interjetée par des jurons d’adolescents. Des phrases assez courtes, il n’y avait pas de linéarité de la lecture, le livre a failli tomber de mes mains pour chuter à terre et rester inerte dans ce brouhaha inaudible à mon cerveau, j’ai insisté pour m’y habituer et percevoir des éclaircies de temps à autre, un soleil réchauffant mes émotions !



J’ai aimé ces passages de cette campagne allemande rurale, avec son clocher, ces champs, sa rivière, ces vignes et cette météo changeante, cette vie de ferme avec ce travail de tous les instants, les journées sont pleines, où le silence côtoie la nature de ce paysage rurale, laissant la solitude de l’instant séduire les âmes en fuites comme cette jeune adolescente, proche de sa majorité, soumise à la loi du sang de ses parents, prisonnière de son mal-être, ces liens invisibles qui vous attachent dans cet inconfort de vie, une cage oppressante vous isolant des autres et de vous-même, votre regard déformant se distille lentement dans les pores de votre chair pour le sculpter dans une trame intime perfectionniste qui devient la seule maitrise comme cette fugue vers une nouvelle rédemption. Sally est plutôt une fille de la ville, cette beauté brute, sauvage, divine comme le dit Émile Zola, le paysage de la campagne va doucement percer la muraille que cette adolescente, c'est fabriquer au fil du temps, petit à petit, le voile invisible de son regard s’évapore dans la réalité de la vie qui l’environne, accompagner par Liss, cette femme solitaire recluse dans sa ferme, attachée malgré elle par des chaines invisibles à cette terre de son enfance. Liss avec un caractère brut, sans filtre va pouvoir créer une relation réelle avec cette jeune fugueuse de 17 ans, cette rencontre au cœur des champs, des vignes plus être plus précis vont sceller l’intrigue de ce roman, un entrelacement de ces deux êtres solitaires avec cette Nature que Liss façonne depuis son jeune âge par ces mains et son savoir-faire, cet héritage lourd offert par ce père tyrannique par son penchant psychorigide.



Les passages de la découverte du jardin sauvage qui émerveille Sally, celui de la planification de pain de seigle avec l’écrasement de la céréale de seigle avec ce vieux moulin où Sally reste dans la curiosité d’un cœur pur, Liss aimant cette odeur de l’épi vert, le ramassage des pommes de terre dans ce travail manuel rude poussant la jeune Sally dans ses retranchements, celui de la ruche et du sucrage des abeilles pour tuer les acariens, puis le moût de poire avec cette odeur si caractéristique de la fermentation, les vendanges avec les saisonniers et le goût des poires anciennes qui envoute le palais de la jeune fugueuse, prise d’un sortilège de velouté, le parfum est une explosion de saveurs, Sally est subjuguée par cette nouvelle sensation, il y a peu de passage sur cette dégustation des poires, Ewald Arenz la cristallise par le titre de son roman, Le parfum des poires anciennes.



Sally et Liss vont l’une et l’autre être le remède de l’autre, Sally va apprendre à ne plus être tout le temps dans la révolte, avoir cette patience des autres et de soi, aimer être dans cette campagne qui lave les émotions et attise les sens, le rythme est celui des saisons et des récoltes, vivre de ces mains, avoir les gestes innées des paysans qui cultivent la terre, Sally va oser devenir cette jeune femme qui respire la vie, Liss de son côté aura la chance de se pardonner des mauvais choix pour enfin accepter de vivre aussi le présent sans cultiver le passé pour un avenir funeste de solitude et de regret, Liss va pouvoir sourire à la vie et avoir cet espoir d’effacer la malédiction de ces erreurs.



Un roman inégal par l’écriture, l’intrigue et une paresse dans la description des paysages, une approche sensible et pudique sur le désarroi de ces deux femmes, cette rencontre a été plaisante, surtout avec le personnage de Liss qui est de mes âges.

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