eaubrac

Depuis qu'adolescent j'ai dévoré mes premiers Jules Verne je n'ai cessé de lire, essentiellement des romans, des nouvelles, peu d'essai, une lecture de voyage.
Car c'est d'une banalité affligeante mais lire c'est voyager, se laisser porter par l'imagination de l'auteur, se laisser surprendre, ressentir des émotions nouvelles, combler des regrets, reprendre son vol. C'est un peu comme en randonnée. Même si vous maîtriser parfaitement la lecture de carte et que d'ordinaire vous vous suffisez à vous même, il est aussi agréable parfois de se confier à un guide qui, par des sentiers négligés jusqu'alors par vos habitudes, vous fera découvrir des points de vue insoupçonnés, à vous qui pensiez tout connaitre de ce vallon. Un autre regard et tout s'éclaire.
Pour continuer l'analogie, la responsabilité de l'auteur est immense, qui aimerait se perdre dans les broussailles alors qu'à l'instar de la pluie la nuit tombe, qu'il fait faim et que l'on a mal au pied ?