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Lorsqu’elle se plaint de « ne pas bien travailler », elle est sincère et en cela d’autant plus touchante. Il ne faut voir dans les jugements drastiques qu’elle porte sur sa peinture aucune fausse modestie, mais une conscience claire de cet écart terrible qui existe entre son rêve ou sa volonté et l’image que lui renvoie la toile. (…) Elle croit à une Vérité, à un sens supérieur de l’Art. Aussi comme artiste ne professe-t-elle aucune certitude. Le doute du créateur l’habite du premier jusqu’au dernier jour.