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3.84/5 (sur 1411 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Perpignan , le 29/07/1953
Biographie :

Dominique Bona, née Dominique Henriette Marie Conte, est une femme de lettres française.

Fille de l'historien et homme politique Arthur Conte (1920-2013), elle est la sœur de l'éditeur Pierre Conte.

Titulaire d'une maîtrise à la Sorbonne sur "Les fées et les sorcières dans la littérature des XIIe et XIIIe siècles", elle est agrégée de lettres modernes en 1975. Elle fut assistante à France Culture et à France Inter de 1976 à 1980, journaliste et critique littéraire au Quotidien de Paris de 1980 à 1985, au Figaro littéraire de 1985 à 2004, puis à Version Femina, depuis 2004. Elle est également membre du jury du prix Renaudot depuis 1999.

Auteur de plusieurs ouvrages romanesques tels que "Les Heures volées" (1981), "Malika" (1992), Prix Interallié ou "Le Manuscrit de Port-Ebène" (1998), Prix Renaudot, l'écrivain se distingue par ailleurs dans l'art de la biographie.

Ainsi, on lui doit, entre autres, un livre sur la relation entre le frère et la sœur Claudel intitulé "Camille et Paul" (2006) ainsi qu'un texte sur l'écrivain Stephen Zweig (1996).

Elle reçoit le Grand Prix de la biographie de l’Académie française pour "Romain Gary", en 1987 et la bourse Goncourt de la biographie pour "Berthe Morisot", en 2000. Elle est lauréat du Prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco, en 2010.

Elle a été élue à l'Académie Française le 18 avril 2013, au fauteuil de Michel Mohrt, elle devient la huitième femme immortelle depuis la création de l'Académie en 1635 face au journaliste Philippe Meyer. Elle est au moment de son élection la benjamine des Immortels.

Bibliographie sélective :
- Colette et les siennes
- Je suis fou de toi
- Deux soeurs
- Clara Malraux
- Camille et Paul
- Berthe Morisot
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Les Partisans : Kessel et Druon une histoire de famille de Dominique Bona aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/les-partisans-kessel-et-druon-une-histoire-de-famille.html • Stefan Zweig de Dominique Bona aux éditions Tempus https://www.lagriffenoire.com/stefan-zweig-l-ami-blesse.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=n... • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #editionsgallimard #editionstempus

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Citations et extraits (388) Voir plus Ajouter une citation
"Chant des partisans

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme.
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh... "

https://resister-art-litterature.jimdofree.com/resister-en-france-libre/le-chant-des-partisans/
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Mon cher Joseph Kessel,

"Le Lion" est magnifique. C'est peut-être le plus beau de vos livres. Cela marche, court, s'émeut, éclate et retentit. Votre talent est très grand et vous en distribuez les fruits, largement, tout de go, sans artifices apparents de la pensée ou du style. Merci.

Croyez bien, mon cher Joseph Kessel, que je vous tiens pour un des miens, aujourd'hui autant que jamais.

Bien amicalement vôtre.

Charles de Gaulle
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Cette Russie de Kessel, même embellie à travers les yeux de l'enfance, n'était décidément pas littéraire, confinée à des romans, à des récits, à des nouvelles qui en portaient la trace. Elle débordait sur sa vie, expliquait bien des folies, bien des extravagances. Elle l'exaltait, lui faisait du bien, en partie. Mais elle contenait en même temps, et Druon, en avait la plus claire conscience, sa part de malheur. Kessel, il n'en doutait pas, était habité par les dibbouks, ces esprits malins qui, dans la mythologie juive, pénètrent le corps et l'âme des vivants et ne les lâchent plus. Les dibbouks insinuent en vous le remord de la faute, le regret de ce qui n'est plus ou de ce qui aurait pu être, jusqu'à votre fin dernière.

De ces démons qui le terrifiaient et avaient sur lui une emprise obsédante, Jef voulait protéger Maurice. Il avait l'espoir de lui épargner ce qui avait conduit Lola (Lazare - père de Maurice) au suicide et qui le tourmentait lui-même, menaçait forcément Georges aussi, la maléfique influence qui avait toujours plané sur eux trois. Elle polluait leur esprit avec les miasmes d'un imaginaire plein de progroms, de villages incendiés, de tribus enterrées vivantes dans la neige, et de cavaliers kirghizes qui chevauchent la nuit, alors qu'ils sont morts.

page 115 -
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Ce qu’elle peint, c’est un monde idéal. Un monde dont elle rêve. Un monde serein et doux, préservé des duretés de la vie. Un monde féminin et comme à fleur de peau, concentré dans le bonheur des instants, dans le mirage d’une éphémère plénitude. Berthe Morisot ne peint pas ce qu’elle est, cette femme passionnée et combative, tendue vers un improbable et douloureux accomplissement. Elle peint ce qu’elle voudrait être : la femme paisible et détachée de tout, capable de se fondre dans le sourire d’un enfant, ou dans la caresse d’un rayon de lumière. Capable d’union, d’extase.
Sa propre vie lui pèse. Et il est probable que le bonheur - ce bonheur qu’elle sait si bien décrire - lui a toujours échappé.
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Personne ne m’avait parlé comme elle de l’existence future et j’espérais qu’il y aurait un jour quelqu’un pour m’enseigner l’au-delà et pour me rassurer au moment du grand passage, comme elle s’acharnait à le faire auprès de cette âme rebelle de son fils préféré. Saurais-je moi-même, si j’étais par malheur prématurément séparée de ma fille, entretenir avec elle ce lien miraculeux, à la fois ténu et puissant, ce lien d’amour que la mort ne peut détruire ?
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Paul Claudel : "Une œuvre de Camille Claudel dans le milieu de l'appartement est, par sa seule forme, de même que ces roches curieuses que collectionnent les Chinois, une espèce de monument de la pensée intérieure, la touffe d'un thème proposé à tous les rêves".

Je n'avais pas du tout l'intention, au départ, d'écrire une biographie de Camille Claudel. D'autres l'avaient écrite avant moi, je ne pensais pas avoir quoi que ce soit à rajouter à ces récits romanesques, à ces portraits émouvants, à ces études de spécialistes de la sculpture du XIXème siècle. J'aimais Camille mais tout le monde l'aimait : la réhabilitation était déjà en cours. Ce que je voulais plutôt tenter, c'était une biographie croisée. Et même entrecroisée ou entrelacée. Une biographie intimement liée du frère et de la sœur.

page 230
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Le noir de Manet, l'emblème de son style, c'est un noir qui brille et s'irise des autres couleur de sa palette ; ni funèbre ni sinistre, un noir dynamique et joyeux. Ardent, comme les yeux de Berthe --- la femme qui illustre le mieux la couleur qu'il préfère. p 93
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(Les doigts) Ils laissent leurs traces non seulement dans les esquisses ou lors du travail en cours mais dans les oeuvres les plus achevées. Il suffit de regarder de près n’importe qu’elle sculpture de Camille : l’empreinte des doigts y est toujours visible. Avant même la signature, avant toute impression d’ensemble, et bien qu’elle aime polir et lisser ses terres, ce sont eux que l’on voit d’abord, ces doigts agiles et sensuels, ces doigts puissants de Camille.
Pour modeler la terre, tous les doigts sont requis, surtout le pouce droit, mais le reste de la main travaille aussi. La paume lisse ou aplatit ; quant au coussinet, à la naissance du poignet, il permet de tasser, de compacter. Et puis, les ongles que les sculpteurs gardent aussi effilés que ceux des guitaristes ; ils tracent le sillon à la commissure des lèvres ou la ride au coin des paupières. Il y a, bien sûr, d’autres outils ; l’ébauchoir, principalement, mais aussi les mirettes, le fil d’acier, les râpes et l’os de mouton... Camille y aura recours pour compléter le travail des mains, qui restent l’outil premier, l’outil essentiel.
Après les mains de l’artiste, le corps.
Sculpter suppose de la force et une bonne santé. Les muscles des bras, dont Valéry admirait la beauté chez Camille, sont révélateurs. Pas de bras mous chez les sculpteurs.
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Le jeune homme derrière lui (Kessel) pourrait être son fils. Quoique beaucoup plus mince avec des cheveux roux, un teint très pâle, marqué de traces roses par l'effort, leur ressemblance est frappante.

Ils ont le même masque aux traits sculptés, la même implantation de cheveux, drue et léonine, et puis ce regard clair, à nuance de vert chez Kessel, nettement bleu chez lui. A l'allure aussi, on leur reconnaît un semblant de parenté, car ces deux marcheurs traqués, ces fugitifs, évoquent plutôt, par leur solidité, leur manière de porter haut le regard, des seigneurs de la steppe, d'indomptables nomades. Kessel, tout en puissance, avance en écrasant le sol tandis que le jeune homme, élégant en toutes circonstances, a plutôt l'air d'un cavalier tenant par la bride un cheval imaginaire.

page 15
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Maurice Druon - Volupté d'être :

Voici son héroïne : "Elle choisissait bien ses amants et laissait rarement passer un homme célèbre à sa portée dans lui organiser un souvenir. Elle faisait l'amour avec la gloire, et son lit était un Panthéon."

page 298
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