L’oncle Jef n’a jamais pu écrire que sous le sous le choc des évènements, dans la fièvre d’une rébellion, d’une guerre, ou d’expéditions éprouvantes au commun des mortels ― marche dans la brousse ou le désert, vols aériens dans des carlingues à ciel ouvert, traversées de mers lointaines à bord de felouques aux voiles déchirées, escapades risquées et vagabondes, il a toujours été stimulé par l’aventure. La prise de risque, le danger, les imprévus font monter dans le sang le taux d’adrénaline, ce qui est excellent pour la création romanesque.