Cela me conforte dans l'idée qu'enseigner est avant tout un métier de relation, fondé sur un lien singulier entre l'adulte et l'enfant. Le reste serait décorum, certes au service de l'apprentissage, mais secondaire. Placez dans une pièce un maître bienveillant et un élève curieux, alors il se passera quelque chose. La question est de savoir si l'élève à la curiosité requise, s'il est suffisamment disponible pour cela. Sa vie en dehors de l'école lui laisse-t-elle la liberté, le plaisir et le luxe d'exprimer cette curiosité ? A nous, les enseignants, de jongler avec cette réalité.
A quoi rêvent les hommes lorsqu'il écrivent des nouvelles d'anticipation ?
Quelques minutes avant la sortie, trouver rapidement un mot commençant par une lettre piochée :
- C ! Oui... Ariane ?
- Chat !
- Bravo. Attention, un autre : T !... Léo ?
- Tiramide !
- Mais non Léo, ça n'existe pas tiramide...
- Si ! C'est dans la chanson !
- Quelle chanson ?
Sûr de lui, Léo entonne La Marseillaise :
- "Contre nous de la tiramiii-de !"
On n'a jamais fini d'apprendre à enseigner. C'est parfois déstabilisant. Au fil des ans, l'expérience professionnelle nous permet d'affiner nos choix pédagogiques dans l'intérêt de nos élèves. Nous testons des méthodes aux effets faciles à analyser, nous inventons des astuces adaptées à certains enfants en difficultés. Mais l'erreur est toujours possible, même après vint ans de métier.
C'est ainsi que le bons auteurs de nouvelles rêvent de nos futurs incertains !
Bonjour, je ne suis pas l'auteur mais l'éditeur de ce livre.
(le recueil contient 12 nouvelles de 12 auteurs différents apportant chacun sa vision des futurs incertains, de courtes histoires parfois policières, souvent tendres et certaines terrifiantes.
Transhumanité(s) est une invitation à lire des textes qui se situent tous dans des futurs proches, à y penser aussi