Sybille regarde devant, c’est comme un panorama. Le ciel est parsemé de nuages blancs, avec un dessous plat plus sombre, comme s’ils s’étaient posés tous sur une même mer de vide. Sous le ciel, c’est arrangé avec des lignes, des courbes et des masses colorées, comme un tableau – elle se demande d’où lui vient pareille idée.
Où est le sud ? Il est là-bas, sous le grand mont, sous la forêt, derrière la terre. On se croit à la campagne, et on se rend compte qu'on est quelque part dans l'espace.
Un oiseau pas loin entonne une sorte de déclamation foutraque qu'il finit d'un coup (p.16) ... Un oiseau dit, tout simplement mais fort, cui-cui. - Il a lu les livres, explique Sybille (p.64).
Quand il y a un coup de vent les ondulations deviennent une sorte de course folle, mais qui fait du surplace,- il n'empêche que parfois, on se surprend à croire que le champ va sauter la haie du fond.Cela fait une chorégraphie de bancs de poissons, en plus élégant.