Dominique Rinaudo

Je pêche parfois de belles surprises dans les boîtes à livres de ma ville... En voici une.



Peter Robinson est un auteur totalement inconnu pour moi ; je me suis donc plongée dans ce roman sans avis ni préjugés. Je n'ai pas été déçue par ce cold case, plein de suspense et de rebondissements.



L'enquête va mettre en avant la vie dans le petit village de Hobb's End, dans les environs de Leeds, de 1941 à la fin de la guerre. C'est Gwen Shackleton, jeune fille de 15 ans qui raconte les restrictions, le couvre-feu, la rareté des distractions, la peur des bombardements. Elle raconte aussi l'arrivée de Gloria, jeune travailleuse dans une ferme. Leur rencontre va tout faire basculer.



Et puisqu'il y a eu découverte de squelette, il faut bien qu'il y ait enquête. Ce sera Alan Banks qui devra s'y coller, et cette mission ressemble plus à une mise au placard qu'à une promotion. Néanmoins, il fera le boulot, accompagné d'Annie Cabbot. Un peu perdu dans sa vie privée, il en découvrira plus sur lui-même par la même occasion.



Ce roman alterne la narration de Gwen et l'enquête, et forcément tout cela finit par se rejoindre. Mais le suspense ne serait pas à son comble sans un saupoudrage ingénieux de la part de l'auteur : certains chapitres nous parle d’une certaine Vivian Emsley, auteure de polars à succès à plus de 70 ans, et qui reçoit des coups de fil anonymes depuis quelques nuits. Qui est-elle vraiment?



Ce cold case, d'une écriture très fluide et accessible, m'a vraiment emballée par son bon suspense et ses personnages attachants. Une très bonne lecture détente que je conseille à tout le monde.

"Un été torride frappe le Yorkshire. Asséché, le lac artificiel révèle les ruines du village englouti de Hobb's End. C'est là que le jeune Adam, fasciné par ce fantastique domaine d'aventure, fait une découverte macabre : les os d'une main humaine, recouverts d'une croûte terreuse"

Superbe roman à lire absolument

Auteur à suivre

La narratrice, Carrie est une trentenaire new—yorkaise qui nous raconte sa vie de célibataire dans sa ville d’origine. Elle nous fait part également de la vie des autres femmes de tout âge et des hommes qui gravitent autour d’elles. On y apprend que les relations d’un soir ou de quelques semaines sont légion et qu’il n’y a pas besoin de donner de raison à la rupture aussi brutale qu’elle soit. La plupart des gens sont avides de sexe et de psychotropes (drogue, alcool). Le soir, tout le monde se retrouve dans des soirées où les mannequins tournent autour d’hommes riches et plus vieux qu’elles. Le but est de se marier sans avoir une réputation trop forte de mangeuse d’hommes. Tout se sait et tout le monde parle et cancane. Le weekend, ils se retrouvent à Aspen ou Gstaad sinon autour de NY dans la banlieue. On critique les femmes au foyer avec des enfants.

Bref dans ce petit monde, on remarque que tout tourne autour du sexe, de l’argent et des drogues. Chacun manipule l’autre pour y puiser quelque chose qu’il désir. On ne retrouve pas forcément l’ambiance de la série mais plutôt une face cynique de NY et avec un goût très amer voir rance. Le tout n’est pas léger et rempli d’une bande de copines mais plutôt de femmes qui veulent un intérêt de leur semblable. Sans plus, je m’attendais à y retrouver plus de la série. Par ailleurs, j’ai été déroutée par les petites histoires d’une page à chaque fois et pas à un vrai roman. Il y a un fil conducteur car on voit certains personnages plusieurs fois et évoluer mais pas tant que ça.

Dans le Yorkshire, un été de canicule a asséché le réservoir de Thornfield et mis à jour le village de Hobb’s End, englouti depuis une cinquantaine d’années. Alors qu’il joue dans les ruines, le jeune Adam Kelly tombe sur un squelette humain, enterré dans la remise d’une maison. L’inspecteur Alan Banks est chargé de l’enquête par un chef qui ne l’apprécie pas et qui compte bien qu’il échouera sur ce cold case. On lui adjoint le major Annie Cabbot, elle aussi mal vue de ses supérieurs. Le troisième personnage majeur est Vivian Elmsley, autrice à succès de romans policiers, autrefois liée à la victime de Hobb’s End. A quel point ? Le lecteur le découvre petit à petit à la faveur d’une narration qui alterne l’histoire d’une famille de Hobb’s End durant la seconde guerre mondiale et l’enquête de Banks et Cabbot qui nouent une relation qui n’en reste pas à la sphère professionnelle.



J’ai trouvé plutôt plaisante la lecture de cet ouvrage. Avec un meurtre remontant à un demi siècle l’enquête est plutôt tranquille, les investigations se faisant pas mal au moyen d’archives. Le volet historique est intéressant ainsi que la vie personnelle des enquêteurs, traversant tous les deux une mauvaise passe : lui sortant d’une phase dépressive après son divorce, elle traumatisée par une agression vécue dans le cadre du travail. Ce roman est un épisode d’une série mais peut se lire séparément, comme je l’ai fait.
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Saison sèche m’a agréablement surprise. Je ne m’attends jamais à grand-chose d’un roman policier, la même recette étant souvent servie à différentes sauces. Mais ce qu’a réalisé Peter Robinson, que je découvre avec ce titre, relève d’une autre approche.

Le lecteur est convié à pister une enquête dont l’origine prend sa source à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale, alors que la Grande-Bretagne subissait les bombardements allemands. On suit cette intrigue en temps réel avec les policiers dédiés, un inspecteur déchu et sa co-équipière mise au ban de sa profession. L’intrigue oscille ainsi en deux temps dans le Yorkshire anglais où, durant une sécheresse sans précédent, un ancien village englouti au début des années 1950 refait surface, ses secrets enfouis révélés par la présence du squelette d’une jeune femme dont l’identité reste à connaître.

Un très bon polar, donc, bien construit, aux dialogues intelligents, avec une portée historique fouillée et qui m’a hameçonnée dès le début. Je n’ai pas été déçue par la fin, bien ficelée, et qui évite le piège du super-héros qui balaie tout sur son passage.

Peter Robinson fait partie de mon top 6 des meilleurs auteurs de polar (Val McDermid, Peter James, Tess Gerritsen, MJ Arlidge, et MIchael connelly) autant de romanciers que je vous recommande particulièrement.

L'intrigue fine des romans de Robinson est toujours parfaitement distillée pour nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. On prend beaucoup de plaisir à suivre les enquêtes de son personnage récurrent d'une grande humanité, Alan Banks. Sa vie privée déborde sur l'enquête et nous attache un peu plus au roman. Annie Cabbott rentre en scène dans cette "saison sèche". On sent qu'elle aura dans le futur un rôle prépondérant. Ce roman réveille le passé mouvementé d'un cold case mêlant seconde guerre mondiale, valse amoureuse et psychopathe aux aguets. Un roman à ne pas manquer.

C’est une sorte de suite de nouvelles qui s’enchaînent sans cohérence, le ton n’est ni drôle, ni piquant, c’est assez plat et monotone et j’ai par conséquent très vite abandonné le livre …

On se demande même si c’est bien ce livre là qui est à l’origine de la série tellement il n’y a pas de rapport, bravo à HBO et au scénariste de la série pour avoir pu en tiré une pépite et on se demande aussi comment ce livre à pu avoir du succès, il a sans doute vieilli et à l’époque c’est le must ? Je ne vois pas de vrais réponse.
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Ce polar anglais est le premier que je lis de cet auteur qui m'a été recommandé lors d'un des Conseils de lecteurs de ma bibliothèque municipale.

Il est le neuvième d'une série consacrée à l'inspecteur Alan BANKS, et forcément dans ce cas, lorsqu'on prend le train en route, il est un peu difficile de bien somprendre toute la psychologie du personnage, qui s'est construit au fil des romans. Par conséquent sans doute, j'ai eu du mal à trouver ce policier très sympathique et intéressant, partagé dans sa vie amoureuse entre une femme qui vient de le plaquer après 20 ans de mariage et 2 enfants, une jeune collègue avec qui il doit travailler sur un crime commis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et enfin une ancienne amie qui refait surface après un exil aux USA pour suivre l'amour de sa vie. Voilà pour le personnage. qui me semble fort indécis.

Quant à l'histoire, je l'ai trouvée intéressante par son analyse sur les rapports entre les jeunes femmes anglaises et les GI pendant la guerre, et par la recherche du coupable d'un meurtre dévoilé de façon fortuite suite à l'assèchement d'un bassin de retenue d'eau qui avait englouti un village dans les années 50. La construction est classique, avec alternance des époques et des personnages, mais ce qui m'a un peu agacé, c'est justement que l'auteur mélange dans le même chapitre et les époques et les personnages, ce qui est assez déroutant car aucune date n'est mentionnée en début de chaque sous-chapitre. Beaucoup d'auteurs qui utilisent ce procédé indiquent clairement les changements d'époque, et la lecture en est grandement facilitée et donc beaucoup plus fluide.

Le style de l'auteur est classique, passe-partout, assez littéraire, mais sans réelle originalité, par rapport à d'autres auteurs anglais, écossais et irlandais que je préfère nettement.

Malgré tout, ce fut une lecture assez agréable, mais qui ne m'a pas marqué particulièrement.

J'ai lu ce livre il y a longtemps, en grande grande fan de la série que j'ai vu un million de fois j'étais curieuse de lire le livre qui a inspiré cette pépite des années 90. Au final j'ai souvenir d'avoir été super déçue du bouquin et moi qui garde toujours tous mes livres, de l'avoir revendu !

"Saison Sèche" est la deuxième enquête de l'inspecteur Alan Banks que je découvre. Elle date de 1999. La première "la vallée des ténèbres" était paru10 ans plus tôt. En 1989, pour Banks pas de problème professionnel et une vie privée épanouie : une épouse, deux jeunes enfants. En 1999, sa carrière stagne -il est dans le "collimateur" de Riddle, le directeur du service - Sandra a demandé le divorce, son fils préfère la musique aux études d’architecture, sa fille traverse la France avec des copines.



Riddle lui confie une enquête : des ossements viennent d'être trouvés au fond d'un lac asséché suite à un été chaud. Un village avait été englouti sous un lac de retenu. Banks aura pour assistante, le major Annie Cabbot. Tous les deux ont des difficultés avec leur hiérarchie. En langage trivial on peut dire qu'ils sont "placardisés".



Rapport de la police scientifique : datation du squelette dernières années 1940/début 1950. Il s'agit d'une femme. Elle a porté un enfant. Elle a été assassinée.



Alternativement deux récits nous sont proposés :



- Le déroulement de l'enquête menée par Banks et Cabbot. leurs réflexions, leurs recherches de témoins éventuels (Anglais, Américains), leurs rencontres avec les quelques survivants de l'ancien village.



- Le témoignage plus ou moins objectif et véridique de Gwynneth/Vivian principale témoin des événements qui se sont déroulés de l'arrivée de Victoria au village en avril 1941 au tout début des années 1950.



Cet ouvrage n'est pas un roman policier traditionnel, sa forme est plutôt celle du cold case. Le témoignage est intéressant en ce qu'il nous décrit la vie d'un petit village anglais durant la deuxième guerre mondiale et auprès duquel un camp militaire américain a été installé. En l'absence des jeunes hommes du village, incorporés dans l'armée, des relations se nouent entre les jeunes filles et les américains. Des sorties, des soirées dansantes, souvent alcoolisées sont organisées. Des produits comme des bas de soie, des cigarettes et du chocolat leur sont offerts.



Ce n'est peut-être pas un très grand roman, mais il est agréable à lire. La construction de l'histoire intéressante accroche le lecteur.

( 29/09/2019 )



Dans un tout autre registre et aussi très loin de la série qui en a découlé, j'ai décidé de me plonger dans Sex and the City de Candance Bushnell.



Je n'aurai probablement jamais lu le livre si dans mon questionnement sur ce qu'est être une femme aujourd'hui, je n'avais eu cette conversation sur ce qui avait motivé Candace Bushnell à créer les personnages de la série. Carrie, Charlotte, Miranda et Samantha sont une des quatre facettes de l'autrice. Et par chance, nous en comptons encore plus :-)... Mais lorsque nous venons de siècles où le féminin a été cantonné à deux de ces facettes principalement, la mère et l'objet de désir, pas toujours facile de se réconcilier dans ses différents aspects et surtout de faire exister les autres qui existent en nous, même si on est dans une société qui pourtant est beaucoup plus ouverte et qui prône l'épanouissement...



Je ne sais pas si j'ai trouvé ce que j'y cherchais en lisant la version livre? Cela m'a donné envie de revoir la série, ça c'est sûre! Mais il est sûre aussi que Candace Bushnell a pour moi le mérite de décrire toutes une palette de féminin New Yorkaise sans jugement! Cela confère par moment un côté cru assez intéressant parce que faisant ressortir les carcans qui existent encore pour les femmes au sein de la société et pour ces classes sociales dont on pourrait dire que pourtant avec l'argent, elles devraient en être épargnées... Entre l'image et le réel, il existe encore des carcans psychiques hérités s'ils ne sont pas nourris de nouvelles normes...



Une lecture qui fut en tout cas pour moi assez intéressante et dont je ne regrette absolument pas le découvert, bien au contraire :-)!

Une mélancolie languide omniprésente le long du récit . dans une Angleterre qui affecte la vertu en temps de guerre. La progression en parallèle des deux récits et fresques offre une complémentarité au déroulement de l’enquête la résolution d'un crime vieux de 50 ans , un peu comme un hybride croisé accoutrement maîtrisé quelque part entre le polar et le récit historique. . Très agréable à lire. le suspense y est distillé à petites doses progressives à l'aide de flash-back bien amenés dans l'histoire .

Un polar très licite et acceptable .

Je n'ai pas apprécié ce livre, je l'ai trouvé sans grand intérêt. Ce roman a inspiré la série qui est excellente contrairement au livre. Les personnages ne sont pas intéressants et l'histoire n'est pas passionnante.

Je déconseille si vous avez apprécié la série je doute que vous aimiez ce livre.

La guerre :

Nous sommes dans le Yorkshire, dans le gros bourg de Hobb's End.

On l'imagine bien, au fond de sa vallée d'un coté l'usine (une filature de lin), de l'autre, l'église. Entre les deux, la Grande Rue et au milieu , l'Epicerie Générale. Marchand de Journaux. C'est Gwenn qui tient la boutique : elle est bien jeune, mais sa mère est trop malade pour être là.

Tout le village se croise là tous les jours. C'est là aussi que nous rencontrons Gloria. Elle vient de Londres pour travailler dans une ferme et remplacer la main d'oeuvre masculine. Sa maison, sa famille ont été détruites par les bombardements.

Gwenn écrit son journal et c'est par son récit que nous voyons le village se vider de ses hommes, les aviateurs d'abord anglais, puis américains de la base voisine l' animer tour à tour.

Années 50

Le village ne s'est pas remis de la guerre. La population n'est pas revenue, la filature a fermé. Alors quand la Compagnie des Eaux cherche où installer un nouveau lac de retenue, le lieu s'impose...Hobb's End disparait..

Plus tard...

L'été est particulièrement sec : la Compagnie des Eaux est obligée de vider le lac. Un jeune ado doté de beaucoup d'imagination profite de ce terrain de jeux géant et y découvre, à la place du trésor qu'il cherchait un squelette qui d'après le médecin légiste, dormait là depuis la fin de la guerre.

L'inspecteur Banks ne s'est pas réconcilié avec son supérieur Jimmy Riddle : on lui confie donc l'enquête, persuadé qu'elle n'aboutira pas et qu'on pourra se plaindre, à nouveau de son incompétence. On lui adjoint un certain major Abbot qui vient d'arriver. En fait c'est une femme, Annie. Est-elle en punition, elle aussi ?

Banks et Annie Abbot s'entendent bien. L'enquête avance. Elle est lente et difficile. Les témoins sont vieux, dispersés dans toute la région. Il faut s'adresser aux archives de l'Armée anglaise, jamais volontaire pour trahir le "secret défense". Et l'armée américaine est pire...

Curieusement, depuis que l'on a parlé ce cette affaire dans la presse, une romancière bien connue est suivie, en butte à des malveillances...De quoi s'agit-il ?

Pauvre Riddle...Non seulement il va devoir faire face à une enquête complètement terminée mais aussi au fait qu'une auteure internationalement connue va vanter, dans tous les journaux, l'efficacité de son équipe, qui lui a sauvé la vie !

Très bon roman policier.

Habituellement je n'aime pas trop les récits sur 2 périodes différentes mais là, pour le coup, j'ai adoré !

Roman policier en diptyque. Un seul lieu dans le Yorkshire ; deux époques différentes : les années 90, la seconde guerre jusqu'en 1953.

Alan Banks se retrouve propulsé dans une enquête où le passé joue un rôle important pour la résolution du meurtre.

En effet, le squelette d'une femme, vieux d'une quarantaine d'années est découvert dans les ruines d'un village qui avait été inondé dans les années 50. Secondé par une policière attirante et secrète, Alan entame ses investigations qui le mèneront jusqu'à un tueur en série.

Le roman est décomposé. Une autre voix, plus ancienne, revisite son passé grâce à une sorte de journal écrit pendant la seconde guerre mondiale, souvenirs de sa rencontre avec Gloria, jeune femme énigmatique et libre, trop libre pour cette époque troublée.

J'ai beaucoup aimé ce changement de ton et de rythme. L'auteur nous tient en haleine jusqu'au dernier mot.

Dans ce polar, ce n'est pas l'identification du meurtrier le moteur de l'histoire mais le déroulement de l'enquête et la vie qu'a mené Gloria jusqu'à sa mort tragique et brutale.

J'ai rarement laissé tomber une lecture mais ici ce n'était pas envisageable de continuer. On a l'impression d'entendre les conversations dans un bar et il n'y a pas de réelle histoire

L'enquête nous plonge dans la vie de ce petit village pendant la seconde guerre mondial. La recherche des témoins de cette époque, leurs souvenirs qui dévoilent l'humanité ou l'inhumanité des personnages vous tiennent en haleine. Seul bémol, la vie compliquée de l'inspecteur qui mène l'enquête et qui pour moi prend trop de place dans le récit.

Onse ballade avec Banks et Cabott dans le pittoresque Yorkshire.

Une énigme bien ficeler . J'aime beaucoup cet auteur.