Quant à moi, je ne suis plus qu'une vieille chose, une mémé gorille avant l'hiver. Le dernier wagon du cirque ambulant m'est passé sous le nez, mais je ne m'en suis pas aperçue. Assez de singeries, il faut rentrer au bercail, enfiler ses charentaises, passer sa robe de chambre molletonnée et oublier le monde. Et avec un peu de chance, le monde et ses reproches m'oublieront aussi. Mais rien de moins sûr.