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Citation de fabien2830


Elle n’avait pas révélé son nouveau prénom à qui que ce soit, et il était
impossible qu’un étranger l’ait entendu par erreur. De toute façon, cela
faisait deux ou trois mois qu’ils n’avaient vu personne dans les alentours de
la ferme. Ils étaient perdus en pleine campagne, la ville la plus proche se
trouvait à deux jours de marche.
Ils étaient en sécurité. Juste eux trois.
Règle numéro quatre : ne jamais s’approcher des étrangers et ne pas se
laisser approcher par eux.
Alors, comment était-ce possible ? C’était la maison qui l’avait appelée,
elle ne voyait pas d’autre explication. Parfois, les poutres produisaient des
grincements sinistres ou des gémissements musicaux. Papa affirmait que la
ferme reposait sur ses fondations comme une vieille dame assise dans un
fauteuil, qui bouge régulièrement pour s’installer plus confortablement.
Dans son demi-sommeil, elle avait pris un de ces bruits pour son prénom.
Rien de plus. Son inquiétude se calma. Elle referma les yeux.
Le sommeil l’appelait, l’invitait à le suivre à l’endroit chaud où tout se
dissout.
Elle était sur le point de s’y abandonner quand quelqu’un l’appela à
nouveau.
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