Mais lui, il écouterait surtout. Parce qu'il savait que les papillons ont toujours besoin de recevoir ce qu'ils ne trouvent pas ailleurs : de l'attention. Ce rôle lui réussissait bien.Écouter patiemment la petite proie qui, en lui ouvrant son coeur, s'affaiblissait toute seule. Elle baissait la garde, et le laissait entrer sans encombres dans des territoires profonds. Près du sillon de l'âme.