Duncan Falconer

En immersion.





Une histoire (et non l’histoire) du SBS : Special Boat Service, le pendant maritime du célèbre SAS anglais (qui ne sort pas grandit de cette histoire d’ailleurs, rivalité entre services spéciaux oblige). Jusqu’au bout et même au-delà de vos limites à l'entraînement et une histoire du conflit nord irlandais, une guerre civile qui ne dit pas son nom.





Pour voir un membre des forces spéciales sous un autre jour. L’auteur nous entraîne dans sa vie, depuis son enfance jusqu’à sa retraite active de l’un des services spéciaux les plus confidentiels, en passant par le 14ième Det (Les barbouzes en Irlande du Nord – le coin le plus dangereux de la planète pour les Services de sa Majesté à une certaine époque). Le SBS, qui selon l’auteur donne même des leçons aux Seals américains.





Le style est clairement et volontairement martial. C’est descriptif mais l’auteur arrive à nous emmener dans son univers de souffrance et d’obstination pendant les sélections, les entraînements. On est très loin de James Bond. Une profonde immersion dans son univers, dépouillé. L’IRA sous le petit bout de la lorgnette. (Pas de justification ou de critiques, juste un boulot à faire).



On aurait aimé un traitement similaire pour le malouines et l’Irak mais l’auteur n’y a pas participé. On les aborde malgré tout, mais on est encore en Irlande dans notre tête.





C’est puissant. On ne lâche pas le bouquin avant la fin.

Réaliste et passionnant.





Après En première ligne, qui relatait l’entraînement et les missions de l’auteur. Retour au Det (services de renseignement en Irlande du Nord) et au SBS (Special Boat Service – service action, pendant du SAS pour la marine). Jack Stratton, SBS émérite faisant également partie du Det, dans ses œuvres, adversaire de la RIRA (Real IRA), en Irlande du Nord, au Royaume Uni mais aussi en France.





Le réel fil rouge du roman, c’est le SBS, le Det et l’IRA. Stratton est le liant, mais il faut avouer que puisqu’il est décrit comme assez mystérieux avec une part d’ombre, eh bien l’auteur l’a bien restitué, on en sait assez peu du coup sur le personnage.

C’est immersif, réaliste (loin du personnage de Bond), bien documenté sur les us et coutumes des différents intervenants (du point de vue anglais tout du moins).





Premier tome d’une série de 3 (je crois) sur Jack Stratton, SBS, la suite devrait se passer en Orient.

Passionnant.



Direction, comme prévu le terrorisme islamiste. Après un premier attentat raté (ou réussi?) contre les intérêts britanniques, la vengeance est à l’honneur, mais elle ne vient pas de là où on pourrait le croire. Et si elle aboutit, les conséquences seront inimaginables. Stratton est donc logiquement catapulté en plein dedans.



Le personnage s’étoffe, et les seconds rôles sont très bien dessinés également.

L’action est là, présente comme il faut, quand il faut et décrite de façon réaliste, comme on pouvait s’y attendre (après la lecture des deux premiers romans de l’auteur qui est un ancien SBS, doit-on le rappeler).

C’est puissant, détaillé, sans manichéisme, un littérature d’action barbouzarde comme je les aime…

Pas le même registre que les deux premiers.



Après avoir sauté le tome 3 (où visiblement Stratton a des ennuis au US et pensait être sur la touche), on fait de nouveau appel à lui pour une mission bien particulière. Récupérer, en secret, un micro film implanté dans l'abdomen d'un Taliban, détenu par les Américains dans une prison d'un genre bien particulier: Elle se situe à environ 100 mètres sous la mer. Et bien sûr au nez et à la barbe des Ricains. Quoi de mieux qu'un SBS. Pour ce faire, il devra se faire passer pour un prisonnier.



Après deux tomes, assez réalistes (surtout le premier), nous avons là un roman plus Jamesbondien, avec tous les inconvénients qui vont avec. J'avoue que je lisais du Duncan Falconer pour le sentiment de réalisme qu'il avait su imposer dans son auto biographie et dans ses deux premiers romans d'espionnage. Et là, pour le coup, on a plus l'impression d'avoir un script pour film à grand spectacle avec en plus le personnage féminin (qui fait un peu de la figuration, mais quand même) qui va bien et qui franchement n'était pas nécessaire.

Ce n'est pas désagréable, loin de là, la lecture est fluide, l'action se suit bien, c'est assez haletant, mais ce n'est pas ce que j'étais venu chercher.

Avis mitigé moins enthousiaste que les précédentes critiques.

Oui ce livre est correctement écrit, apparemment bien documenté et il reste dans une description assez réaliste de ce que doit être le travail de ces hommes des opérations spéciales. Le sujet servant de toile de fond est lui aussi crédible et bien développé.

Mon bémol viendra plutôt du "héros", Stratton. On en sait peu sur lui et il n'intervient vraiment et brièvement que dans la dernière partie du livre. Je ne range pas encore Falconner au niveau de MacNab et Ryan dont les histoires sont plus nerveuses (pour MacNab) et au personnage principal mieux cerné (pour Ryan qui n'a pas de héros récurrent).

Néammoins, c'est un premier roman, le héros semble devoir être récurrent, les suivant seront donc peut être meilleurs. J'espère.

Un très très bon thriller par un nouvel auteur !



J'avais bien apprécié le premier ouvrage de Duncan Falconer "En première ligne" qui nous faisait le récit de son parcours au sein du SBS (Special Boat Service) britannique, unité de forces spéciales issue des fusiliers marins de Sa Gracieuse Majesté.



Avec "L'otage", Duncan Falconer nous livre son premier roman. Et bien c'est un vrai succès ! Tant dans la construction de l'intrigue que dans la description des scènes d'action ou dans la profondeur des personnages; pour un premier thriller, Falconer s'en sort plus qu'honorablement.



Cela lui permet de rejoindre, haut la main, le duo d'anciens des forces spéciales britanniques Andy McNab et Chris Ryan qui s'étaient lancés, avec succès, dans l'écriture après avoir quitter le service actif, eux, au sein des SAS.



La lutte contre l'IRA, à la base de l'expérience professionnelle de Falconer, constitue le cadre principal du récit. Mais on naviguera de la verte Irlande aux côtes britanniques en passant par Paris à la recherche d'une taupe au sein des services de renseignements britanniques.



On ne s'ennuie à aucun moment le suspens est permanent et les personnages sont bien campés.

Vivement recommandé pour les amateurs du genre.
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Il y a près de deux ans j'avais lu un roman de Duncan Falconer L'Otage que j'avais trouvé moyen. Alors, cette fois-ci mais attente n'était pas trop élevée. Durant ma lecture, j'y ai vu un peu de Deep Storm de Lincoln Child, un peu de Prison Break, un soupçon de Jack Higgins on rajoute une goutte de James Bond on mélange bien avant de servir. Le roman est bien écrit les personnages crédible à un certains point (pour une fois on est loin de la caricature). Pour ceux qui ne connaissent pas Jack Higgins ou Robert Ludlum ce livre est pour vous dans cette entrée en matière d'espionnage.

Le SBS est le Special Boat Service britannique, unité de forces spéciales issue des fusiliers marins de Sa Gracieuse Majesté. Si le SBS est moins connu que le SAS (Special Air Service), il n’en constitue pas moins une unité particulièrement redoutable.



Duncan Falconer a appartenu à ce corps de l’élite...

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Belfast contre Londres … jusqu’ où la haine de l’ennemi peut-elle mener… Un jeu d’échec mortel, chacun avance ses pions et n’hésite pas sur les moyens à employer.

Au sein de cette guerre sans merci, deux hommes : Stratton, un homme brillant du Special Boat service et un officier américain au sein des services des renseignement britanniques, otage au sein de la tempête, mettront tout en œuvre pour enrayer la terrible machination d’un prêtre Irlandais à la trouble morale.

Intrigue charpentée, descriptions des missions par un professionnel de haut niveau, traitres et idéologie au nom de qui on peut tout justifier… tous les ingrédients sont présents pour un superbe roman qui a su éviter les pièges du manichéisme..