Psychiatre. Psychanalyste.
Chef de clinique à la Polyclinique Universitaire de Lausanne en Suisse.
Spécialiste entre autres des thérapies brèves analytiques.
Les nouveaux apprentissages et les nouvelles expériences ne cessent pas avec l’enfance, ils se poursuivent tout au long de la vie et apportent avec eux des possibilités nouvelles et différentes d’adaptation personnelle favorable ou défavorable.
La psychothérapie psychanalytique brève se fonde sur la mise en place d'un cadre précis qui tient compte de l'organisation de la personnalité du sujet et sur la capacité du psychothérapeute de tenir compte des effets de cadre dans son activité d'interprétation.
Le psychothérapeute qui, lui, s’offre au regard du patient ne peut bénéficier des avantages du setting analytique ; il est en relation directe avec son patient, … il paraît inconcevable de croire que le psychothérapeute, en « face à face », disposerait des mêmes conditions de neutralité que dans une situation psychanalytique classique.
La neutralité du psychanalyste permet de laisser au patient l’initiative de l’aménagement de la relation au thérapeute ; si le thérapeute se contente de demander au patient les raisons de consulter et se garde de manifester son opinion sur un aspect quelconque des plaintes du patient, ce dernier aura à « inventer » l’Autre.