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Critiques de Eduardo Belgrano Rawson (4)
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Fréquence Miami

- La littérature sud-américaine a toujours su trouver un ton unique pour parler de son histoire récente, cruelle et douloureuse, sans sombrer dans le pathétique ou le pessimisme, mais avec au contraire un recul et une légèreté fascinants. Eduardo Belgrano Rawson poursuit avec cette tradition en traitant quasiment d’un demi-siècle d’histoire à travers le prisme cubain. Point de départ de ce roman magnifiquement mené : l’invasion ratée de Cuba par les Etats-Unis lors du célèbre épisode de la Baie des cochons, en 1961. L’auteur choisit de raconter l’événement à travers un grand nombre de destins personnels, rattachés les uns aux autres par leur seul lien avec cet épisode militaire. En peignant la vie d’une multitude de petites histoires, Rawson nous raconte la grande histoire avec une chaleur et une justesse attachantes. Colorée, presque argotique parfois, sa langue nous fait revisiter le passé avec un réalisme troublant. L’écrivain argentin nous raconte les histoires vraies (il laisse d’ailleurs la plupart du temps le nom des personnages réels), drôles ou dramatiques, qui ont fait cette Baie des cochons, et mélange allègrement petit peuple et décideurs (Castro évidemment, mais aussi JFK, Malcolm X…). Il excelle dans ce ton entre nostalgie et moquerie, humour et tristesse, qui rend le récit touchant et poignant - à moins qu’il ne soit cynique et désopilant. Par sa duplicité et son inconstance, son récit résume mieux que tous les livres d’histoires les espoirs, les doutes, les traumatismes et les joies d’une époque qui n’a plus rien à voir avec la nôtre. La dernière partie de ce roman fait le point sur la vie de tous les protagonistes depuis cette nuit de 1961. Et l’on a beau s’y attendre, Rawson nous surprend encore par la facilité avec laquelle, à travers cette agrégation de destinées éparses, tout juste esquissées, il parvient à nous transporter dans un monde désabusé et ensorcelant. Un très grand roman. - Mikaël DEMETS
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Rosa Miami

- La littérature sud-américaine a toujours su trouver un ton unique pour parler de son histoire récente, cruelle et douloureuse, sans sombrer dans le pathétique ou le pessimisme, mais avec au contraire un recul et une légèreté fascinants. Eduardo Belgrano Rawson poursuit avec cette tradition en traitant quasiment d'un demi-siècle d'histoire à travers le prisme cubain. Point de départ de ce roman magnifiquement mené : l'invasion ratée de Cuba par les Etats-Unis lors du célèbre épisode de la Baie des cochons, en 1961. L'auteur choisit de raconter l'événement à travers un grand nombre de destins personnels, rattachés les uns aux autres par leur seul lien avec cet épisode militaire. En peignant la vie d'une multitude de petites histoires, Rawson nous raconte la grande histoire avec une chaleur et une justesse attachantes. Colorée, presque argotique parfois, sa langue nous fait revisiter le passé avec un réalisme troublant. L'écrivain argentin nous raconte les histoires vraies (il laisse d'ailleurs la plupart du temps le nom des personnages réels), drôles ou dramatiques, qui ont fait cette Baie des cochons, et mélange allègrement petit peuple et décideurs (Castro évidemment, mais aussi JFK, Malcolm X…). Il excelle dans ce ton entre nostalgie et moquerie, humour et tristesse, qui rend le récit touchant et poignant - à moins qu'il ne soit cynique et désopilant. Par sa duplicité et son inconstance, son récit résume mieux que tous les livres d'histoires les espoirs, les doutes, les traumatismes et les joies d'une époque qui n'a plus rien à voir avec la nôtre. La dernière partie de ce roman fait le point sur la vie de tous les protagonistes depuis cette nuit de 1961. Et l'on a beau s'y attendre, Rawson nous surprend encore par la facilité avec laquelle, à travers cette agrégation de destinées éparses, tout juste esquissées, il parvient à nous transporter dans un monde désabusé et ensorcelant. Un très grand roman. - Mikaël DEMETS
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Fuegia

Patagonie, début du XXème siècle,



A la fois roman, conte et témoignage, Fuegia est une impressionnante fresque sur un peuple aujourd’hui disparu, Les Indiens de Patagonie et de Terre de Feu, plus communément appelés les indiens fuégiens.

Le récit suit le parcours d’une famille qui tente de fuir un îlot du Sud, envahi par les Colons et protégé par une mission sur le déclin pour regagner un Nord plus pacifique.

Parcourant des forêts, des steppes et des glaciers, la famille se heurte, souvent tragiquement, à leurs ennemis : chasseurs de phoques et fermiers anglais installés sur leurs terres.

En filigrane, la nature et les paysages contrastés viennent sublimer le récit et porter au loin la voix d’un peuple en cours d’extermination.



Un hommage poignant à un peuple exterminé qui sonne un douloureux rappel de ce que l’Homme peut faire…


Lien : https://www.instagram.com/ne..
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Le Naufragé des étoiles

Un roman en deux parties, la première étant une succession de chroniques sur les différents personnages (y compris la goélette sur laquelle ils embarquent), qui m’a parfois un peu perdue. J’ai largement préféré la deuxième partie qui raconte leur devenir, dans une langue très immersive mais qui reste compréhensible malgré les nombreux termes maritimes utilisés. En résumé, une lecture intéressante et prenante!
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