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Citation de Osmanthe


On ne peut pas continuer comme ça toute la nuit, pensait Bondi. Il va forcément se passer quelque chose de désagréable; ils nous ont sans doute déjà repérés, ils nous attendent dehors, sous la fenêtre avec des mitraillettes, ils rient à nos dépens, près à exploser la première tête qui apparaîtra. La tête de Burns, évidemment.
- A quoi tu penses ? demanda Burns.
- A ta tête.
- Ma tête ?
- J'ai peur, dit Bondi. J'ai un mauvais pressentiment au fond de l'estomac, quelque chose cloche.
- On le sait déjà, ça.
- Je veux dire, je crois que l'un d'entre nous va avoir des problèmes, bientôt. Peut-être cette nuit.
- ça serait pas surprenant.
- Tu sais, je n'ai encore jamais fait ça, dit Bondi. M'évader de prison. C'est une nouvelle expérience pour moi. Intéressante mais pas très agréable. Un peu effrayante, en fait.
- Je comprends ce que tu ressens. C'est un acte sérieux.
- On s'est peut-être déjà trahis, avança Bondi. Peut-être que les barreaux sont reliés à un système de surveillance...électrique. Je vois une petite lumière rouge qui clignote sur un panneau dans la salle des admissions.
- ça c'est la femme de l'assistant du geôlier qui appelle, dit Burns. Elle prend des nouvelles de son mari.
- Mais s'ils étaient déjà au courant, continua Bondi, pourquoi attendraient-ils ? Qu'attendent-ils ?
- De nous prendre sur le fait. Les gardiens ont peut-être besoin de s'entraîner sur des cibles mouvantes.
- Je me posais la question, justement...

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