Citations de Eiji Otsuka (24)
L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, et c'est pour cela que le présent nous échappe.
On raconte que dans le passé, les vieillards de 60 ans étaient abandonnés dans un endroit appelé "La plaine Dendera".
- Oh… hisse ! C’est lourd, putain…
- Dis… Je trouve que c’est vraiment cruel de la jeter dans un tel endroit. Je t’en supplie, livre-toi à la police dès demain !
- Pauvre conne : Tu veux vraiment que je me retrouve en taule !!
- Ca, c’est un cadavre prévoyant. Mariner dans le sel pour ne pas décomposer…
- On dirait une main de femme… Tiens, il porte une bague… c’est tout ce qu’il a comme objet de valeur.
- Ange…la… Le nom de sa fiancée… ?
- Waah !?
- Rends…moi…ça…
- Ce… ce type… i… il
- Il était vivant… ? Dommage…
- Et il est où, ce flingue ?
- Je l'ai enterré dans le sable...
- C'est beau... On dirait du Takuboku !
De toute façon, elle est débile, ta théorie...Un pot recollé, ça reste un pot cassé!
Le triste cœur du terroriste
Que je voyais si loin
Me semble aujourd'hui si proche
Pistolet rongé de rouille,
Surgi de cette dune
Que des doigts je creusais.
Le jambon est tellement fin qu’on pourrait lire le journal à travers… Mais quand c’est gratuit, on ne fait pas la fine bouche !
– C'est vrai que vous allez à Fukushima ?
– [...]
– Mais les chaînes américaines disent qu'on a détecté du plutonium là-bas.
– Les chaînes américaines, hein ? Après avoir largué des bombes atomiques sur ce pays, ils ont éparpillé des matières radioactives à travers le monde entier avec leurs essais nucléaires et leurs missiles à l'uranium appauvri... J'ai pas envie de tenir compte de leur avis dans mon pays !
Désolée de vous decevoir... Mais j'ai décidé de faire les choses à ma façon!
Pousse un petit cri, pour voir?
LE GUGUSSE VA T'EXPLOSER LA FACE, CONNARD!!
[le facteur] – le corpopost est un service propre à la poste de la forêt.
[Karatsu] – le chronopost ?
[le facteur] – non, le corpopost, regardez...
[PUB] : Japan Post : Vous voulez vous suicider ? Nous rapatrions votre corps chez vous ! Un service sur mesure ! Indiquez-nous l'heure et l'endroit où nous devons récupérer votre corps ! Nous livrons votre corps à l'endroit de votre choix !
- Qu'est ce que vous avez dans le crâne ?! Une espèce de bouillie en cours de fermentation ?! Ma clinique accueille des patients vivants ! Pourquoi vous me ramenez toujours des cadavres ?
- Mais cette fois, il bouge et il parle tout seul... D'une certaine façon, ça le rend plus sympathique...
- Pas du tout ! C'est un zombie !
Le feng-shui, c'est quand on dit qu'il faut peindre la porte des toilettes en argenté pour être riche ?
- Impressionnant ! C'est un syndrome de Cotard !
- Qu'est-ce que c'est ?
- Sasaki, explique-lui !
- Euh... D'accord... C'est un syndrome découvert en 1880 par le docteur Cotard, un psychiatre français. Les malades croient qu'ils sont morts et qu'ils n'ont plus ni cœur ni organes internes. [...]
- C'est un très vieux syndrome, on n'en voit pratiquement plus !
- En attendant je suis morte ! Grouillez-vous de m’enterrer !
- On sera accusés de meurtre si on fait ça !
- Je m'en fous, enterrez-moi !
- C'est ça qu'il faut livrer !
- Hé ! Une minute ! C'est des cadavres là-dedans ! C'est ça qu'on doit...
- Tout à fait... J'aimerais que vous rameniez ces corps non identifiés à leur famille ou à leurs proches...
- L'avantage sur les pizzas, c'est que le client râle pas si c'est froid.
- You think a child is stronger than a narrative ? Society didn't make her do it... Society wanted her to have done it. Her actual guilt was immaterial. Nobody assumed innocence. Not the media, and certainly not the police.
- On a un colis pour vous.
- C'est grand... C'est quoi ? C'est quand même pas une fille sans bras ni jambes enfermée vivante ?
- Pourquoi vous demandez ça ?
- Euh... Ça m'est arrivé une fois, depuis, j'ai la trouille des grands colis.
- Vous inquiétez pas. Il a ses bras et ses jambes mais il est bien mort.
- Notre boulot, c'est de savoir où livrer le corps et non le coupable !
- Sauf que là, il y a plusieurs cadavres...
- On pourrait le remettre en pièces et livrer les morceaux.
- Bonjour, je vous apporte le bras de votre soeur ! On va se faire arrêter !
- Et si on filait un autre morceau en bonus ?