Il ne s'agit pas seulement du crime de l'expulsion des Palestiniens hors de leur terre, parce qu'un plus grand crime a été commis après : celui d'imposer le silence au peuple entier. Je ne parle pas du silence post-traumatique selon le jargon des psychanalystes, mais du silence imposé au vaincu par le vainqueur avec la puissance de la langue de la victime juive qui a régné dans le monde,, c'est-à-dire en Occident, après les crimes de la Seconde Guerre mondiale et la barbarie des fours crématoires nazis. Personne n'a entendu les gémissements des Palestiniens qui mouraient en silence et qui étaient expulsés en silence.