(...) il avait réalisé que les tableaux qu'il avait aimés au premier coup d'oeil procédaient de l'harmonie qui l'entourait (...) Il aurait pu s'en tenir là. Cette beauté économe, sans chichis. Il aurait pu la recevoir les mains ouvertes. vivre d'elle et en elle, sans rien vouloir d'autre. Mais ce don n'avait pas suffi. Il avait voulu posséder. Du matériel, du tangible. Un tableau, deux tableaux, trois tableaux, chaque nouvel achat ne faisant que creuser en lui le besoin d'en acquérir d'autres. (p. 216)