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Critiques de Elise Gravel (167)
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Le grand Antonio

Né en Yougoslavie, Antonio Barichievich était déjà un très gros bébé. Bien plus gros que les autres. Ses parents étaient-ils des géants ? Vient-il d'une autre planète ? Ou bien a-t-il été élevé par des ours ? À 12 ans, il savait déraciner un arbre rien qu'avec son cou ! Sans les mains ! À 20 ans, il décide de quitter son pays et de venir s'installer au Canada. Évidemment, du haut de ses 1,93 m et de ses 210 kilos, il ne passe pas inaperçu dans les rues de Montréal d'autant qu'il aime montrer sa puissance et sa force et tout ce dont il est capable comme tirer des autobus bondés...



Élise Gravel rend un bel hommage, à la fois drôle et touchant, à l'homme le plus fort du monde qu'était Antonio Barichievich, bien connu au Québec et décédé en 2003. Dans cet album jeunesse, elle montre la force de cet homme, l'admiration qu'il pouvait susciter, aussi bien de la part des enfants que des parents. Les enfants y verront une image fantastique de superhéros. Les parents n'oublieront pas qu'il est mort dans l'indifférence, sans ami ni famille, sur un banc public de Montréal. Graphiquement, l'auteur joue avec les typographies, la taille et le caractère des lettres. Des illustrations emplies de vie et un brin rétro. Un album touchant et tendre...
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La tribu qui pue

Aujourd'hui c'est mercredi et mercredi, c'est... ?

« - C'est ravioli ! » Toute la classe se met à rire.

Le petit Pat n'en rate jamais une. Il a fallu que ce soit la petite Anna qui lui dise d'un air à la fois tendre et légèrement moqueur: « Mais non, mercredi ce sont les histoires de Berni. »

Sandrine, la maîtresse d'école a fait entrer tous les élèves dans la classe, formant un cercle dans lequel je suis entré pour raconter mon histoire d'aujourd'hui, une BD dont je savais par avance que les thèmes allaient leur plaire.

Je leur ai donné le titre en montrant la première de couverture : La tribu qui pue.

Je m'y attendais, les moins timides se sont pavanés au milieu du cercle en se pinçant le nez et en tendant le doigt vers le voisin le plus proche avec des yeux espiègles.

Nous nous sommes regardés Sandrine et moi, avons échangé des clins d'oeil discrets. L'équipe était en forme ce mercredi-ci, au rendez-vous d'une nouvelle histoire à transmettre. J'ai marqué un long silence. Voilà ! Une fois qu'ils s'étaient défoulés, ils ont compris que je ne démarrerais pas mon récit tant qu'ils ne seraient pas tranquillement assis en rond à m'écouter.

Et j'ai commencé à raconter l'histoire tout en leur montrant les images...

« Tu connais les enfants de la Tribu-qui-pue ? Ils vivent dans les bois, de l'autre côté de la montagne des Grands-Pins. Tu sais, près de la carcasse de l'avion qui s'est écrasé en 1938. »

J'ai continué de déplier les pages, montrant ces enfants livrés à eux-mêmes, qui vivaient dans des cabanes qui ressemblaient à des nids d'oiseaux. Ils étaient heureux, libres, sans entrave, ils étaient si débrouillards qu'ils n'avaient pas besoin des adultes. Ils savaient pêcher, cueillir des baies, faire un feu de camp, trouver l'eau potable parmi les sources et s'orienter grâce aux étoiles.

Je découvrais devant moi des visages ébahis.

- Mais qui leur a appris tout ça ? demanda alors la petite Marie-Caroline.

- Bah ! Ils l'ont appris tout seul, répondit la petite Francine.

Regardez, dis-je en montrant l'image où ils jouent au football. Ils récupèrent des déchets que les imbéciles du village jettent dans la rivière et se font des ballons de foot avec des sacs d'oignons remplis de feuilles mortes.

- Ce sont des écolos, dit la petite Doriane. On devrait faire comme eux.

- Oui, renchérit le petit Jean-Michel, on n'a qu'à faire comme eux sur la cour de récréation.

- Mais que sont devenus leurs parents ? demanda alors la petite Gaëlle d'une voix touchante.

Je n'avais pas la réponse. Je savais seulement qu'ils étaient orphelins... Je le leur ai dit. Il y a eu un long silence et je savais qu'il fallait vite le combler avec des mots, des images, des regards, des bras tendus, des rires, des étonnements, l'émerveillement, tout ce que les enfants savent faire mieux que nous...

« Les enfants de la Tribu-qui-pue ne prennent jamais de bain, c'est pour ça qu'on les appelle comme ça, mais on s'en fiche un peu, qu'ils puent, parce que personne n'est pas là pour les sentir à part les animaux. »

- Quelle chance ils ont, murmura le petit Pat d'un air admiratif.

Les élèves ont été touchés de découvrir que les enfants de la Tribu-qui-pue savaient aussi apprivoiser les animaux.

« Et Lucie, là, avec des tresses : elle a toujours une couleuvre sur l'épaule. T'as déjà senti une couleuvre ? Ça pue encore plus qu'un enfant sale. »

Une couleuvre sur l'épaule... ? Il n'en fallait pas plus pour que tous les regards se tournent vers le petit Paul et son caméléon sur l'épaule. Des regards lourds, culpabilisants...

« Hé ho ! s'écria-t-il d'un air presque fautif, il pue pas mon caméléon ! Il sent juste le caméléon. »

Le caméléon du petit Paul prit alors la couleur de la honte et j'en profitais pour passer à un cran plus loin dans l'histoire qui bascule dans un temps plus anxiogène. En effet, au village, l'orphelinat est vide, et pour cause... Sa directrice, Yvonne Carré, un personnage très sévère est très à cheval sur les bonnes manières et sur la propreté des enfants. Elle ne supporte pas la désobéissance de ces enfants livrés à eux-mêmes dans la nature. Partant à leur recherche, elle lance son rire démoniaque MOUHAHA ! Elle a même inventé une machine terrible qui s'appelle « la machine à laver les enfants sales. »

J'ai entendu autour de moi des « oh » indignés.

Yvonne Carré ne recule devant aucun stratagème pour les attirer dans son orphelinat. Elle achète des jouets, des bonbons et organise même une fête avec un poney et un gâteau avec « des figurines Pokémon sur le dessus »...

Je voyais la petite Isa qui serrait ses petites mains menues l'une contre l'autre et qui semblait apeurée de ce qui pouvait advenir de ces enfants dont les jours de liberté semblaient brusquement comptés.

Heureusement, l'histoire se termine bien.

Sandrine s'est alors rapprochée de moi pour poser des questions, leur demander ce qui les avaient marqué dans cette histoire.

Certains ont parlé de liberté, d'autorité avec leurs propres mots, de désobéissance aussi. D'autres étaient intéressés par ce côté débrouillard, inventif, vivre en harmonie avec la nature, avec si peu de moyens en définitive. La petite Anne-So a dit que ce serait bien que l'école possède un poney comme Robert le poney, celui de l'histoire, qu'on pourrait nourrir et caresser à chaque récréation, et promener de temps en temps... La petite Sarah a suggéré qu'on pourrait inventer des jeux à partir de ce qu'on pouvait récupérer au lieu de les jeter à la poubelle...

La petite Nico a même proposé que ce serait bien d'avoir le droit de désobéir de temps en temps... Sa proposition a suscité une salve d'applaudissements.

Dans cette joie communicative, le caméléon du petit Paul venait de sauter sur l'épaule de la petite Chrystèle qui s'était laissé faire, sans effroi. La petite Doriane s'était approchée du reptile pour lui offrir un de ses chocolats.

Il souffle sur La Tribu-qui-pue un extraordinaire vent de liberté. Et ce matin-là, dans la classe de Sandrine il soufflait un vent de tendresse que je voulais éternel...

Le texte d'Élise Gravel est joyeux et vif. On sent sa belle humeur dans ses phrases, c'est un vrai plaisir de lecture ! Et que dire des illustrations de Magali le Huche ? Elle n'a pas son pareil quand il s'agit de faire sourire et rire ses lecteurs et ceux aussi qui racontent l'histoire...

La tribu qui pue est un bol d'air jubilatoire pour petits et grands...

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La tribu qui pue

Attention départ immédiat pour une petite promenade en pleine nature, dans un environnement quasiment sauvage si j’ose pousser la chose à l’extrême ! Les deux auteures se sont visiblement bien trouvées et elles donnent naissance à un album qui nous offre une véritable bouffée d’oxygène.



Cette histoire fera rêver les petits enfants qui s’apercevront que la Tribu qui pue vit dans un monde sans règle, sans adultes et, surtout, que l’on est pas obligé de prendre des bains ! Avouez, beaucoup d’enfants seraient tentés de rejoindre cette drôle de tribu !



Les enfants rêveront les yeux ouverts, donc… mais les adultes aussi ! Pour ma part, je me suis dit, pendant ma lecture, que si je pouvais m’affranchir de certaines règles/contraintes et ne pas céder au conformisme, je m’empresserais de faire mon sac et de partir retrouver cette joyeuse tribu !



Petit plus, l’auteure s’adresse directement à l’enfant dans cet album et lui permet d’être quasiment à part entière un membre de la tribu des enfants. Je vous avoue que j’ai trouvé ce procédé très intéressant et permettant de captiver l’enfant dès les premières lignes de l’histoire.



Les illustrations sont splendides, elles viennent renforcer l’histoire et lui donnent une dimension particulière notamment à cause du trait très fin et tendre de l’illustratrice. Les dessins nous font sourire et regorgent de détails.



J’ai lu que cet album avait énormément choqué à cause de la nudité des enfants. Personnellement, je ne trouve pas que ce soit la première chose que l’on regarde et je pense surtout que les enfants n’ont pas le même rapport à la nudité que nous… Et surtout, si nous arrêtions de sexualiser encore et toujours le corps, les corps, tous les corps ?



Bref, un excellent album qui offre une vie sans règles et contraintes et ça, eh bien ça fait beaucoup de bien !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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La tribu qui pue

La tribu qui pue vit dans les bois, toute nue, sans adultes car elle est très débrouillarde. Les enfants qui la constituent savent en effet faire du feu, pêcher, s'orienter, récupérer tous les déchets jetés.Si on les appelle comme ça, c'est parce qu'ils ne prennent jamais de douche mais comme ils vivent entre eux, cela ne gêne personne.

La suite ? Découvrez comment ils ont échappé à Yvonne, la directrice de l'orphelinat et sa terrible machine à laver.

Pourquoi ça plait ? parce que les enfants aiment plus la saleté que les adultes et qu'ils envient peut être ces enfants sauvages et libres de faire ce qu'ils veulent face aux adultes !

Et puis parce qu'il y a un gros gâteau au chocolat : )
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je veux un monstre !

Quel enfant ne demande pas un jour à ses parents un chaton, un hamster, un petit chien ou un poisson rouge ? C'est ce thème qui a inspiré Elise Gravel dont l'humour et l'imagination s'en donnent à cœur joie dans cet album.



Lulu veut en effet un petit monstre comme tous ses amis alors elle supplie son père qui finit par céder. Ils adoptent un bébé monstre tout doux, tout rouge, tout mignon mais qui fait aussi plein de bêtises. Lulu va devoir l'éduquer et chercher aussi à comprendre son comportement.



Cela ne vous a pas convaincu d'accueillir chez vous un animal de compagnie ? Votre enfant peut créer le sien à la fin du livre sur une double page et lui inventer le nom et les caractéristiques les plus farfelus !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une patate à vélo

Elise Gravel joue avec l'absurde pour nous amuser. Et ça fonctionne bien. Pas d'histoire dans cet album jeunesse, seulement des situations improbables à hauteur d'enfants. La chute termine cette partie de rigolade en beauté. Un petit livre d'humour qui peut se lire dès 2 ans.
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Olga et le Machin qui pue



Gros coup de coeur de l'actualité jeunesse pour ce roman graphique pour la jeunesse- à partir de 7/8 ans paru début avril aux éditions Nathan et qui est l'oeuvre- textes et dessins d'Elise Gravel, une illustratrice montréalaise qui visiblement a beaucoup de succès chez nos voisins québécois... N’importe quoi! et de Je veux un monstre! notamment ont bien cartonné...



Roman illustré qui devrait inaugurer le début d'une série dévolue à Olga, Olga et le machin qui pue est une lecture à la fois très drôle et intelligente, avec une héroïne particulièrement attachante vive, et maligne, à la répartie et aux répliques particulièrement bien senties et loin de la mièvrerie et de la guimauve qui ont souvent court dans la littérature jeunesse.

Une jeune fille un peu raleuse qui préfère largement la compagnie des petites bêtes, même les vilains aux humains, donc largement asociale même si au fur et à mesure de son aventure elle va s'apercevoir que des rencontres avec les humains peuvent aussi être stimulantes et enrichissantes. et apprendra- petite leçon du livre à ne pas se fier aux idées reçues et aux apparences.



Un univers gentiment décalé et déjanté, des illustrations drôles et fines qui s'accordent parfaitement avec le texte, ce roman illustré qui parle de petites bêtes sans jamais être bête ravira à coup sur les enfants- avec un coté un peu scato et cracra qui fait mouche à tous les coups et également les parents qui auront la réponse à cette question qu'ils se posent forcément en jetant un oeil à la couverture : Mais diable qui est donc ce drôle d’animal qui pue ?


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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C'est moi qui décide !

C’est moi qui décide! s’intègre parfaitement à l’évolution de notre petit-fils Adrien, âgé de 26 mois, fort de ses premières décisions et de son affirmation. Le dessin est plutôt sommaire, agrémenté de couleurs bleutées mais ce sont les dialogues échangés entre un enfant et son parent qui révèlent pleinement le côté éducatif de l’album. Place donc à la parole proférée par le lecteur ou la lectrice pendant que le tout-petit intègre un certain savoir sans être distrait par le trait de crayon. Les pages sont cartonnées offrant ainsi une prise ferme aux petites mains ignorant leur force. Un récit vif et court qui plaît assurément par son ton et par sa construction.

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Le Catalogue des gaspilleurs

Elise Gravel se moque de notre consommation dans cet album sous forme de catalogue de parodies publicitaires. Ce n'est pas forcément à se tordre de rire mais l'humour est bien dosé et l'argument fait mouche.
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Le pou

« Salut ! » nous dit le pou dès qu’on ouvre le livre. Nous allons faire connaissance avec cet être qui n’a pas toujours bonne réputation. Mêlant humour et informations sérieuses, ce petit livre de quelques pages est réalisé par Elise Gravel. Accompagné d’illustrations sympathiques, le texte se révèle aéré et simple, nous allons droit à l’essentiel. Une typographie particulière (mots en gras, plus grands,…) donne envie de le lire comme une histoire car le pou illustré sur la couverture n’hésite pas à mettre son grain de sel : « Je suis peut-être petit, mais pour tes parents je suis plus terrifiant qu’un lion ! ».

Adressé aux jeunes enfants, cet ouvrage permet donc de parler du pou et de ses caractéristiques avec efficacité et rapidité. D’autres titres sont parus dans cette collection intitulé avec justesse « Les petits dégoûtants » : La limace, le rat, le ver,… Un bon moyen pour faire découvrir aux plus petits ces animaux qui ne sont ni mignons, ni doux mais qui les intriguent…

Je remercie Babelio et les éditions Le Pommier qui m’ont offert ce livre amusant dans le cadre de Masse critique.

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Nunuche Magazine

"Nunuche magazine" parodie tous ces magazines "féminins" qui vous font croire que la beauté est uniforme et qu'être superficielle est top tendance.



Ce livre n'est pas forcément le meilleur de l'auteur, l'humour n'est pas aussi percutant, mais il a le mérite de pointer du doigt un phénomène sociétal qui fait faire n'importe quoi aux personnes influençables.
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La tribu qui pue

La tribu qui pue, c'est une famille qui ne se soucie pas des sempiternelles règles d'hygiène qui gangrènent notre quotidien. Vive la nature, vive la vie, que triomphe les envies de s'amuser... Délicieusement transgressif, cet ouvrage est évidemment à prendre au second degré, mais cela fait tellement de bien par où ça passe...
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Je veux un monstre !

Plus que tout, Lulu voudrait un monstre … comme beaucoup d’enfants qui rêvent d’un chien !

Elisa Gravel aborde le sujet de Une manière très drôle et colorée – même si je ne suis pas sûre que tous les parents seront aussi compréhensifs que le papa de Lulu ! :D



Mais, somme toute, un chien serait bien plus calme qu’un monstre, non ?


Lien : http://milleviesenune.com/je..
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Le pou

POUPOUPIDOU

Un livre documentaire instructif mais amusant pour mieux connaître cette petite bête repoussante mais envahissante.

Une info par double page, simple et claire, accompagnée d’une illustration rigolote occupant une grande place.

Pas de quoi faire une thèse sur le « Pediculus humanus capitis » (le pou de tête quoi), mais de quoi décomplexer les p’tites têtes bien fournies en p’tites bêtes et dédramatiser peut-être quelques situations.

Précision : Elise Gravel est une auteure Québécoise qui publie aux éditions Le Pommier dans la collection « les p’tits dégoûtants » quelques autres titres aussi peu ragoûtants (mais sur des thèmes peu fréquents dans l’édition), : la limace, le rat, le ver.

A découvrir !

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J'élève mon monstre : Tout connaître sur le mon..

Depuis quelques mois, cet album me suit partout. C'est un véritable passe-partout. J'ai monté deux projets d'écriture à partir de l'histoire pour mes élèves en orthopédagogie, je l'ai utilisé en lecture pour voir si mes élèves en orthopédagogie se faisaient une bonne image mentale (je leur décrivais les monstres à l'écrit, puis ils devaient les dessiner tels qu'ils se les imaginaient), et en suppléance, cet album plaît aux petits comme aux grands.



De plus, les illustrations sont uniques, les pages ainsi que la couverture de l'album sont solides et durables et le livre se vend à petit prix. Que demander de plus ?



J'ai adoré l'imagination de l'auteur, elle crée un univers tout à fait unique et sa description de ses monstres fait rire les enfants.



C'est un album que je recommande donc à tous les enfants, qu'ils soient petits ou grands, de même qu'à tous les enseignants et parents.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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La tribu qui pue

Même si je dois bien avouer que l'auteur diffuse dans cet album de sages paroles et un anticonformisme libérateur, la magie de la tribu qui pue n'a pas totalement opéré sur moi. Et pourtant, cette histoire fera du bien aux enfants autant qu'aux adultes.
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Tu peux

Elise Gravel propose aux enfants de faire un petit tour d'horizon des possibilités qui s'offrent à eux.

Cet album est un excellent point de départ pour une discussion autour des préjugés, notamment entre filles et garçons.

En toute logique, les émotions ou attitudes traditionnellement attribuées aux filles sont illustrées avec des garçons et vice versa. Le but est de démonter les préjugés, le message clair à défaut d'être subtil.

Les dessins et les couleurs vives sont attractifs, les enfants adhérent et les conceptions évoluent. C'est bien l'essentiel !
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L'araignée

Elise Gravel s'est donné pour mission de réhabiliter les petites bêtes dégoûtantes. Le côté dégoûtant est subjectif, mais ses élus font plutôt l'unanimité : araignée, crapaud, pou, cafard... Les mals aimés sont à l'honneur.

Ici, c'est donc sur l'araignée qu'Elise Gravel donne des infos étonnantes, illustrées avec beaucoup d'humour. Gageons qu'après cette lecture drôle et bien vue il sera beaucoup plus difficile d'écraser la petite locataire du coin de votre salle de bain !
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L'araignée

J'aime beaucoup le travail d'Elise Gravel. C'est une femme engagée et à l'humour léger - dans le bon sens du terme.



Sa collection sur les animaux mal-aimés est géniale et celui-ci n'échappe pas à la règle. On apprend plein de petites choses sur les araignées, ces animaux persécutés qui sont pourtant l'un des piliers de notre écosystème.
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La chauve-souris

Elise Gravel nous présente les chiroptères, ou chauve-souris pour les intimes. Elle le fait avec beaucoup d'humour, de simplicité et de pédagogie. J'adore.
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