Ellen Steiber

- "Tous les êtres humains ont quarante-six chromosomes, c'est-à-dire vingt-trois paires. La moitié vient du père, l'autre de la mère. On obtient le jeu complet de quarante-six chromosomes quand le sperme féconde l'ovule. Pour chaque caractère que l'enfant hérite de ses parents, un gène de la mère interagit avec un gène du père. C'est pour cela que chaque être humain est unique. Nous sommes tous différents, à part les jumeaux. Et les vrais jumeaux, ceux qui sont des copies conforme l'un et l'autre, sont issus du même ovule fécondé."

"- Alors, Mulder, votre opinion ? Est-ce que ce crime a été commis par les petits hommes verts ? [...]
- Gris, dit-il
- Je vous demande pardon ?
- Vous avez dit "verts", agent Colton. Or, la peau des Réticuliens est grise. Il est établi qu'ils extraient le foie des humains afin de compenser le manque de fer dans leur organisme. [...]
- Attendez, Mulder... vous êtes sérieux ?
Mulder fronça les sourcils gravement :
- Avez-vous une idée du prix d'une tranche de foie aux oignons sur Réticulus ?"

Scully - "Ce type a perdu soixante-quinze pour cent de son sang ! Mulder, ça représente plus de quatre litres de sang ! Un adulte de taille moyenne et en bonne santé en a, au grand maximum, cinq litres et demi dans le corps.
Mulder - Ton bonhomme avait donc le réservoir à sec ?"

- "La vieille question de savoir ce qui détermine qui nous sommes... l'inné ou l'acquis. Si on croit que tout est inscrit dans les gènes, alors cela signifie que l'on considère que le milieu dans lequel nous grandissons, les événements que nous vivons n'ont aucune influence sur notre personnalité. Cela voudrait dire que nous n'avons aucun libre arbitre."

- "Des loups-garous... Mulder était vraiment cinglé ! Il allait sûrement bientôt vouloir faire la chasse aux vampires, puis aux lutins des bois qui chantent "haihi-haiho, on rentre du boulot", et ensuite aux petites souris qui viennent pour les dents de lait des enfants sages."

- "Nous nous débattons dans le noir. Nous faisons ce que nous pouvons pour combattre le mal qui, sinon, nous détruirait. Pourtant, parfois, le poids de ce fardeau nous fait trébucher, brisant la fragile forteresse de notre esprit, permettant aux monstres de s'y installer. Et nous nous retrouvons seuls, le regard baissé vers l'abysse... vers le visage hilare de la folie."

- "Quand un enfant ne peut échapper physiquement à une situation pénible ou traumatisante, parfois il "s'en va" dans son esprit. Le soi se dissocie ou se divise en personnalités distinctes ou séparées, de façon à lui éviter d'affronter la douleur ou la terreur. C'est un mécanisme de survie. Le problème, c'est que parfois le mécanisme de survie devient la réalité."

- Je ne m'appelle ps F.B.I., sourit celui-ci, gêné. Je m'appelle Fox Mulder.
Ish hocha la tête :
- Tu portes un nom indien : Fox... le renard. On devrait t'appeler le renard qui fouine partout... ou le renard qui veut croire.
Mulder haussa les épaules.
- Tant que vous ne m'appelez pas Mulder le Martien...

Les montures étaient nerveuses et piaffaient, mais elles allaient bien. L'orage les effrayait, mais la bête n'était pas dans le coin.

Lyle inspecta soigneusement le reste de la grange — par principe, mais sans croire une seule seconde que le fauve pourrait être ici sans que les chevaux l'aient senti.

Il était tout de même tendu, et gardait le doigt sur la détente de son arme.

Et soudain, sans que Lyle s'en aperçoive, une créature se dressa de derrière une meule de foin et commença à s'approcher de lui. Elle marchait sur deux jambes, comme un homme. Sa silhouette était presque humaine. Mais sa façon de se mouvoir était celle d'un animal, d'un prédateur. Lyle ne voyait rien.

Un éclair illumina de nouveau la nuit et fit luire les griffes acérées de la bête.

Fox Mulder, le partenaire de Scully était un excellent élément. La direction du F.B.I. le savait. Il était sorti de Harvard et d'Oxford avec les honneurs et des diplômes de psychologie appliquée. Fox avait un don étrange : une mémoire photographique. Scully n'avait jamais rencontré un agent aussi précis et rationnel dans sa façon d'aborder une affaire. Mais le seul élément qu'on retenait de la personnalité de Mulder, malheureusement pour lui, c'était sa passion pour les phénomènes paranormaux. Il croyait aux ovnis et avait décidé de consacrer sa vie et sa carrière à leur étude.