Les Martin

J'aimerais devenir détective, avoua Indy. Mais je voudrais aussi être archéologue. C'est un peu comme être détective. Seulement, je résoudrais les mystères du passé au lieu de ceux du présent.

- "Certaines choses sont si effrayantes que l'esprit humain refuse de s'en souvenir."

Je ne cours aucun danger, rassurez vous. Je me trouverai à bord du navire le plus sûr du monde. Voyez-vous je m'apprête à traverser l'océan sur le Titanic....

- Je vous assure, messieurs, que la réputation de l'agent Mulder n'est pas fondée. C'est un excellent élément. Il est diplômé de Harvard et Oxford. C'est un spécialiste de psychologie. Son étude sur les tueurs en série et l'occultisme nous a permis de résoudre une affaire particulièrement difficile.

Le gouvernement russe, qui nous a annexés voici un siècle, s’acharne à nous faire oublier notre passé. Il veut nous persuader que nous sommes des Russes et non des Géorgiens. Il nous ment sur ce que nous sommes, et il veut nous faire vivre dans le mensonge ! C’est pourquoi je tiens à ce que vous découvriez la vérité, et je compte sur vous pour l’écrire dans un livre. Que notre peuple retrouve la mémoire de son glorieux passé !

— J'ai l'impression d'être dans une pub pour Hollywood chewing-gum ! fit Scully.

Elle portait un jean, une chemise à carreaux et des chaussures de randonnée ; le tout acheté pour l'occasion.

Mulder était habillé de la même façon, mais Dana remarqua que ses vêtements à lui n'étaient pas neufs, loin s'en fallait.

— Quand tu es à Rome, fais comme les Romains ! sourit Fox.

— Rome, tu parles ! Ça ressemble plutôt à la forêt du Petit Poucet.

Elle regarda par la vitre de leur quatre-quatre de location. Les bois s'étendaient à perte de vue.

— En parlant de Petit Poucet, ajouta-t-elle, je ne vois pas de panneaux indicateurs. Tu es certain que nous ne nous sommes pas perdus ?

Scully conduisait et Fox faisait office de navigateur. Dana n'aimait pas le laisser prendre le volant. Il ne connaissait que deux façons de conduire : très vite, et très très vite.

Pour une fois, Scully aurait bien aimé appuyer sur le champignon. Elle suivait un gros camion à remorque qui transportait des arbres coupés.

— Ne t'en fais pas, sourit Fox. Ce routier va exactement là où nous allons, et il connaît le coin. Il n'y a qu'une seule scierie dans le secteur. J'espère que notre contact des Eaux et Forêts sera au rendez-vous. Je n'ai pas envie d'attendre.

— Il est là à la demande de la scierie ?

— Je ne suis pas certain qu'il aime beaucoup les bûcherons. La forêt appartient à l'État, et le boulot des Eaux et Forêts est de dire à ces charmants jeunes gens quels arbres ils ont le droit de couper et ceux qu'ils doivent épargner.

Ils suivirent le camion qui prit une route secondaire. On pouvait voir la scierie dans le lointain ; on pouvait également la sentir.

Du thé au citron! Quelle idée! Nous ne sommes pas des sauvages après tout!

Scully savait que la première victime de toute guerre était toujours la vérité.
Fox et elle allaient donc avoir du mal à découvrir ce qui s'étaient passé dans la forêt .
Il n'était pas question une seule seconde de prendre pour argent comptant la version des faits que leur débitait Moore et Humphreys.
Elle déciderait elle-même qui étaient bons et qui étaient les méchants dans cette affaire.

- "Est-ce que vous êtes en train de nous dire que les bûcherons de la Schiff-Immergut ont abattu des arbres protégés ?
- Tu parles ! Ils ne se gênaient pas. Des arbres marqués en orange par vos collègues ! Et orange veut dire "interdiction absolue de couper". [...] Est-ce que votre service s'intéresserait maintenant plus au vert des billets de cent dollars qu'au vert de la forêt ?"

C'était une nuit digne d'un film d'horreur.

De gros nuages noirs roulaient dans le ciel. La lune était pleine et blafarde.

La silhouette des arbres tropicaux se profilait dans une lumière indécise.

Quelque part dans le lointain, un chien aboya, puis une chouette poussa son long hululement.

Mais les deux petits garçons, seuls dans la nuit, ne semblaient pas avoir peur. Agés respectivement de sept et cinq ans, ils se sentaient parfaitement en sécurité dans leur petite piscine à l'arrière de la maison, et ne voyaient pas la créature qui rampait silencieusement vers eux.

L'animal en question avait une tête et un corps bien humains, mais sa peau était couverte d'écailles semblables à celles d'un poisson. Il ressemblait à un monstre marin sorti tout droit d'un film d'épouvante de série B.

Les deux gamins sautaient dans l'eau en riant, et la bête se rapprochait d'eux.

Lentement, la créature se glissa dans la piscine du côté le plus profond et nagea vers eux, sous l'eau, invisible comme un sous-marin ou un crocodile.