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Critiques de Emilie Ansciaux (94)
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La mélodie



Attention, ceci est une histoire vraie. *



Il existe une légende urbaine qui prétend que les coqs chantent au lever du jour.

Je peux vous assurer que c'est faux.

Il m'arrive une ou deux fois par semaine de dormir chez ma mère.

Et voilà ce que j'entends à deux heures du matin.

- Cocorico !

- Cocorico !

Evidemment, le chant lointain du gallinacé me réveille.

Je n'arrive pas à définir d'où il vient. Du nord, du sud ? D'un voisin proche ou d'un d'une ferme éloignée ?

Et puis il se calme. Je me rendors quelques minutes.

- Cocorico ! chante à nouveau l'autre abrutie de volaille.

Quatre heures du matin, il fait toujours nuit noire.

Pour moi, ce sont presque des nuits blanches.



* du moins dans ce premier paragraphe



- Alors Antyryia, tu as bien dormi cette nuit ?

- Avec le coq ? Impossible de trouver le sommeil.

- Mais de quel coq tu parles ? Je n'ai absolument rien entendu.

- Tu as bien de la chance !



Pendant le déjeuner, l'oiseau reprend son petit manège alors que le jour est levé depuis longtemps.

Etrangement, je suis de nouveau le seul à l'entendre.

Après manger, par la force des choses, une sieste s'impose.

A peine mes premiers ronflements se manifestent-ils que j'entends "Cocorico !" plus près que jamais.

La France n'ayant gagné aucun match de football, il ne peut s'agir à nouveau que de l'odieux volatile.

Imaginez mon état de fatigue, d'énervement, de frustration. Et ça fait des semaines que ça dure !

Je n'en peux plus. Je vais aller débusquer l'ignoble bestiole et la faire taire à jamais.

Je m'empare de la tronçonneuse dans le garage et je m'apprête à faire de tour du voisinage.



Je sonne donc dans toutes les maisons environnantes, mais souvent, on me ferme la porte au nez.

Au mieux on me répond :

- Mais il y a aucun coq ici ! Déguerpissez espèce de maboul, ou j'appelle les flics !

Et pourtant, à nouveau, j'entends "cocorico". Cette fois c'est sûr, ma proie n'est pas loin.

Le cri stressant et insupportable de mon gibier qui coqueline semble venir du quartier opposé.

Alors je traverse les jardins, coupant les grillages, les haies, et les clôtures à grands coups de lames dentelées.

J'y suis presque quand cet enfoiré se remet à chanter, mais cette fois ça vient de l'Est.

Je cours à travers champs dans cette nouvelle direction, je n'ai cure des sirènes que j'entends au loin.

Nul ne pourra me détourner de mon objectif.



J'arrive dans une grange. Cette fois je le tiens.

L'entêtant chant du coq raisonne à quelques mètres seulement, et il ne va pas tarder à se transformer en couinement d'agonie.

Je ne le vois cependant nulle part, si bien que je me mets à fouiller dans la paille, retournant les ballots, explorant chaque recoin.

Et enfin, je le déniche.

Sauf qu'il ne s'agit pas d'un coq de basse-cour.

Mais d'un simple livre.

"La mélodie" d'Emilie Ansciaux, à l'inquiétante couverture signée Chris Weyer.

Mais aucun doute possible, le refrain lancinant émane bien de ces quelques pages.

"Cocorico, cocorico" entonne-t-il, me narguant une dernière fois de son hymne maléfique.

Je démarre la tronçonneuse, prêt à déchiqueter ce maudit roman.

- Veuillez immédiatement poser votre arme et lever doucement les mains, m'ordonne un policier téméraire, probablement alerté par le voisinage.

Mais je ne risque pas d'obéir si près du but.

Et tandis que j'abaisse doucement mon arme, de peur qu'on ne l'accuse de non assistance à livre en danger, le flic me tire trois balles dans le dos.

Dans le même temps, en heurtant "La mélodie", la lame rebondit vers mon visage sans avoir égratigné un seul millimètre de la couverture.

Tandis que mon âme s'échappe de mon corps, je me vois un instant en piètre posture tandis que la tronçonneuse poursuit sa route sanglante, se frayant un chemin vers mon torse, puis mon ventre.

Quelques morceaux de cervelle se mêlent à la paille, bientôt rejoints par la ribambelle de mes intestins fumants.

Et brusquement, mon âme est aspirée à l'intérieur du livre.



* *

*



Comme c'est super long l'éternité ( et c'est un euphémisme ), je me mets à lire les 90 pages de la longue nouvelle concoctée par Emilie Ansciaux.

Je n'ai même pas besoin de mes doigts pour tourner les pages, c'est une expérience très étrange.

Je regrette un peu de ne pas avoir été enfermé dans "Le fléau" de Stephen King qui aurait duré plus longtemps, mais je fais avec ce que j'ai sous la main. Enfin, façon de parler bien sûr.



Emilie Ansciaux est l'une de mes récentes héroïnes. Non pas parce qu'elle est ravissante, ni parce qu'elle a un style très agréable à lire, mais parce qu'elle est l'éditrice de Livr's éditions, une petite maison d'édition belge qui vient de signer un certain … Graham Masterton.

Voilà huit ans maintenant que mon Ecossais favori n'a plus été traduit en français, en raison probablement de tous les vilains lecteurs qui boudent le fantastique et l'horreur.

Et l'attente arrive enfin à son terme puisque le dix février paraîtra en avant-première Ghost Virus, l'un des derniers méfaits de l'auteur culte anglo-saxon.

Dans le genre horrifique, "La mélodie" se défend d'ailleurs plutôt pas mal.



Au départ je me demandais bien en quoi cette novella était réservée à un public averti, mais certaines scènes dans la seconde partie se sont avérées vraiment difficiles et malsaines. Et je ne parle pas de profusion d'hémoglobine, même si le lecteur y a également brièvement droit.

Mais même si je n'ai plus vraiment la notion du temps, je vais essayer de commencer par le début.

Une histoire étrangement similaire à la mienne.



Le narrateur emménage dans une villa à rénover. Célibataire et sans enfants, il s'installe tranquillement quand il entend une petite musique, qui n'est pas sans lui rappeler celle d'un marchand de glace.

Une mélodie qui va se répéter, qui va totalement l'obséder, et qui vient forcément de la maison. Qu'il va consciencieusement fouiller pièce par pièce jusqu'à en trouver l'origine.



Cette première moitié du livre décrit remarquablement bien la plongée dans la folie, véritable descente aux enfers du narrateur.

L'atmosphère est angoissante, rappelant les histoires de maisons hantées.

"Comment est-il possible de s'imaginer mille terreurs dans l'obscurité, et être réconforté par la présence d'une simple couette au-dessus de soi ?"

"Car j'en suis convaincu à présent, je ne vis pas seul dans cette maison."

Et que vient faire Justine là-dedans, son ex avec laquelle il n'est pas resté en très bons termes et qui vient si régulièrement lui rendre visite à l'improviste ?

"Mon dégoût est à la mesure de l'amour que je lui portais et qu'elle a méthodiquement détruit il y a deux ans."

Jusqu'à ce qu'il tombe dans des circonstances épiques sur l'objet du délit, et que le livre bascule dans le surnaturel.

"Mais comment aurais-je pu savoir que la situation allait dégénérer à ce point et si vite ?"



A partir de ce moment, la lecture m'a moins enthousiasmé.

Sans trop en dire le côté fantastique manque un peu de subtilité et part un peu dans tous les sens, avec toujours ce même fil conducteur mais qui privilégie alors l'horreur à l'angoisse.

Il y est question d'éternité … sur quelques paragraphes seulement, et je suis bien placé pour vous dire que la notion d'infini quand on n'est plus qu'une âme enfermée est plus complexe et aurait mérité qu'on s'y attarde davantage.

Plus simplement, cette longue nouvelle aurait mérité quelques pages de plus afin de mieux appréhender l'évolution du personnage principal, et d'affiner la psychologie des personnages secondaires dont le rôle est souvent primordial.

Parce que sans mauvais jeu de mots, j'ai souvent eu l'impression de passer du coq à l'âne.



Quant à moi, je n'ai pas trop le choix. Je vais donc relire ce livre au début si prometteur.

Encore et toujours.

Jusqu'à en connaître toutes les subtilités, jusqu'à le connaître par coeur.

M'imprégnant de cette belle écriture qui a le mérite de suggérer le plus épouvantable sans s'y attarder plus que nécessaire.

Jusqu'à perdre le peu d'esprit que j'avais encore et me noyer dans ma propre folie.

J'aurais certes préféré passer l'éternité à lire autre chose que cette publication en demi-teinte.

"Elles est faîte de larmes, de tristesse, de coups portés trop souvent et trop fort."

Parce qu'être immortel, c'est pas si chouette que ça en a l'air.

Surtout dans ces circonstances.



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Dans ton camp



Quand j'étais en fac de lettres modernes, j'étais systématiquement installé aux côtés des deux mêmes amis, Daniel et Loïc, qui se reconnaîtront immanquablement si par hasard ils tombent un jour sur cette chronique.

Si certains cours demandaient un effort de concentration nous obligeant à demeurer studieux, d'autres paraissaient interminables et n'étaient pas fort palpitants non plus.

Alors comment est née cette idée ? Lequel de nous trois en a eu l'initiative ? Je ne saurais le dire.

Mais nous avons alors commencé à écrire des nouvelles à six mains.

L'un de nous commençait une histoire, le second continuait, et la feuille passait ainsi progressivement de l'un à l'autre jusqu'à bâtir un semblant d'histoire.

Ca pouvait aussi bien durer deux minutes que deux heures. On prenait le temps de construire les personnages, un début d'intrigue, on cherchait à piéger son voisin bien sûr en le mettant en mauvaise posture pour pouvoir imaginer une suite.

C'était toujours un peu bancal mais on essayait d'accorder nos imaginaires, d'anticiper des rebondissements.

Mais systématiquement, il fallait qu'à un moment donné ça parte en vrille.

Parce qu'on commençait à se lasser, parce que le scénario enchevêtré n'offrait plus vraiment de suite possible, on finissait par abdiquer et démolir le travail commun. C'était presque devenu à qui craquerait le premier.

Avec Loïc, c'était les extra-terrestres qui débarquaient, avec Daniel ça se terminait en gigantesque partouze, et avec moi ça basculait généralement dans un bain d'hémoglobine.



Ca faisait bien longtemps que je n'avais plus songé à ce loisir qui nous avait pourtant longuement accaparés durant nos interminables heures de linguistique, de littérature comparée ou de vieux français. Mais Dans ton camp a fait remonter tous ces souvenirs pour une raison évidente :

Il s'agit d'un texte à trois voix et à mi-parcours ... ça part complétement en couille.



Emilie Ansciaux, Geoffrey Claustriaux et Sonia William ne sont pas seulement trois auteurs publiés chez Livr's éditions, ce sont également trois amis. Et même si leurs style de prédilection diffère, ce livre était une occasion de collaborer, d'écrire ensemble, et à mon avis de bien s'éclater en réimaginant leur première rencontre, chacun y allant avec son propre imaginaire sans jamais le brider.

Geoffrey Claustriaux incarne parfaitement cette nouvelle génération d'auteurs de romans et de nouvelles horrifiques, SA William est son exacte opposée puisqu'elle écrit des romances ( Trouble, trouble-moi ) tandis qu'Emilie Ansciaux est plus éclectique : Outre des livres jeunesse, des romans fantastiques, elle est aussi l'auteure de la mélodie, un récit très sombre qui justement était dédié à Sylvie Ginestet et à ses deux compères.

"A Geoffrey Claustriaux qui, petit à petit, m'emmène du côté obscur de l'écriture.

A SA William, mon gentil Bisounours, qui ne lira jamais cette histoire."



Dans ton camp est une farce. Rien de bien littéraire, rien qui ne vole très au-dessus des pâquerettes, mais une farce qui fonctionne et qu'on lit le sourire aux lèvres pendant de nombreux chapitres. A la fois une histoire totalement barrée que les trois amis ont du prendre un réel plaisir à écrire, tant leur connivence et leur complémentarité paraît évidente, et une façon sans doute de se présenter aux lecteurs sans artifices, avec même un aspect plus que caricatural de leurs caractères respectifs.



Les trois narrateurs, de retour en enfance, prennent ainsi la parole à tour de rôle pour nour raconter cette aventure unique avec leur propre point de vue, se moquant gentiment de leurs amis ( "Râler, c'est bon pour la santé. Voilà sans doute pourquoi Emilie pète toujours la forme, d'ailleurs ! " ) mais surtout d'eux-mêmes au final.

Nous assistons ainsi à la façon dont ils ont fait connaissance dans cet univers parallèle, alors âgés d'environ seize ans, et ils ont choisi pour ce faire de se mettre dans la peau d'adolescents en partance pour des colonies de vacances en Corse.

"Qu'est-ce que j'allais foutre en Corse ? Apprendre à fabriquer des bombes ?"



On retrouve donc nos trois futurs écrivains dans une version aussi grossière que tous les autres enfants du bus : Les trois bimbos qui hypnotisent la libido très affichée ( mais très peu active ) de Geoffrey autant qu'elles irritent par leurs manières les deux héroïnes, la timide dessinatrice binoclarde, et le pestilentiel beau gosse qui vient d'ailleurs compléter le trio par souci de parité.

Et ça commence vraiment bien.

Avec beaucoup d'autodérision, Sonia assume son côté romantique et bisounours à l'excès, Emilie, plus complexe, a beau s'afficher sans la moindre honte avec une peluche de licorne, elle est un personnage plus calculateur, plus sournois, prête à tout pour arriver à ses fins. Geoffrey, outre son obsession pour les charmes féminins qu'il aimerait tant découvrir ( "Et puis, avec un peu de chance, elle me nommerait en tant qu'esclave sexuel personnel." ) annonce déjà son goût pour l'horreur, genre dans lequel il excellera quelques années plus tard. Je ne sais pas si une revue sur les plus belles décapitations au cinéma a déjà vu le jour mais c'est en tout cas ce qu'il feuillette dans le bus, attirant l'attention sur ses goûts si particuliers.



Et quelques anecdotes, croustillants dialogues et petites intrigues humoristiques viennent bien sûr agrémenter le trajet jusqu'à l'île de beauté de nos trois aventuriers en herbe, représentés sur la couverture par Georgette la licorne, un coeur percé et un pénis.

A vous de réattribuer ces attributs respectifs aux trois auteurs.

"Entre l'Italien puant, le bisounours béat, la collectionneuse de licornes et la dessinatrice schizophrène, j'avais mon compte."



Et puis pour enfoncer le clou de leur propre parodie, un premier élément fantastique intervient à mi-livre et Dans ton camp se transforme en grand n'importe quoi.

L'humour et l'horreur peuvent parfois faire bon ménage mais pas cette fois, du moins ça n'a pas du tout fonctionné pour moi.

D'ailleurs, quand je dis "horreur", on ne dépasse guère le niveau de la collection chair de poule.

Ce virage a quand même le mérite de soumettre des idées de situations totalement inédites en littérature, à la fois originales et dingues, comme pour aller jusqu'au bout de leur délire mutuel, quitte à laisser le lecteur sur le côté.

"Avec nos totems, nous ressemblions à un clan de super héros, prêts à sauver le monde !"

Nos amis triompheront-ils du Sombrevore et du Cryptodémon ?

Au prix de quels sacrifices ?

Vous l'aurez compris, ce tournant ne m'a pas emballé, d'autant que l'humour des premiers chapitres devient parfois un peu répétitif, et si j'ai encore souri quelques fois face à des répliques bien pensées ou des situations absurdes, je n'ai plus tourné les pages avec la même avidité.



Pour conclure, j'aimerais encore une fois saluer l'audace de cette maison d'édition qui persiste à prendre des riques ou à proposer des livres qui sortent des sentiers battus. Ce qui aurait pu être une perle en termes d'autodérision n'a pas tenu ses promesses jusqu'au bout, pour autant il fallait oser publier cet exercice de style aussi original que son contenu, qui fleure bon l'amitié sincère reliant les trois auteurs.

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Bläckbold





Merci à Livr’S pour cette étonnante découverte, je ne connaissais pas du tout cette auteure qui a déjà écrit plusieurs livres.



Matt est un jeune homme très antipathique et il le reconnaît lui-même : Il oblige sa femme Corinne à se prostituer à son profit et vole une partie de la rente de veuve de sa mère. Un soir dans un éclair de lucidité il décide de se suicider pour le bien des autres et avale un grand flacon d’encre de Chine. L’effet escompté ne se produit pas mais il se fait attaquer par un vampire qui meurt d’avoir ingéré son sang. Il est recueilli par la famille du mort et change de vie.



Comme le roman est assez court je n’en dirai pas plus sur l’intrigue pour laisser aux autres lecteurs le plaisir de la découverte. Sachez qu’il est vraiment original, on est à des années lumières des romances avec vampires comme c’est à la mode en ce moment. Les personnages sont odieux, surtout Matt et l’écriture assez crue, surtout dans les quelques scènes de sexe. L’originalité vient surtout du fait que ce roman mélange différents genre : l’horreur, le fantastique avec la thématique des vampires et la SF avec le voyage dans le temps. Matt voyage sans cesse entre 2020 et un avenir toujours plus lointain. Il y a en filigrane une réflexion sur l’écologie. Peu à peu toute vie disparaît de la planète, les civilisations s’effondrent et on est dans une ambiance post apocalyptique.



Un autre thème intéressant est celui de l’immortalité et du sens de la vie. Matt est d’abord content de son état et il pense mettre à profit ce temps infini pour se venger, mais le sens se dilue dans la durée et il ne sait plus vraiment de quoi il veut se venger au bout de plusieurs millénaires. Finalement c’est la confrontation avec la mort qui donne un sens à notre vie.



La thématique des vampires est aussi traitée de manière originale. Comme dans tous les livres récents sur ce sujet, l’auteure réfute les légendes mises en circulation par Bram Stocker (l’ail, les crucifix etc) et propose une approche originale grâce à des tatouages particuliers.



L’écriture est fluide et agréable, ce roman se lit très vite. Emilie Ansciaux a su réorganiser des thèmes à la mode comme les vampires et la fin du monde pour en tirer un roman original et innovant. Et le tout dans un texte court, ce qui est d’autant plus intéressant, il n’y a aucune longueur.



Un livre original et vite lu qui devrait plaire aux jeunes adultes (trop de sexe pour les ados!). C’est le deuxième livre que je lis de cet éditeur que j’apprécie beaucoup et dont je ne manquerai pas de lire les nouveautés.




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La mélodie

Petit par la taille, la plus grande erreur que vous feriez c’est de sous-estimer son contenu. Peut-être ce qui marque le plus dans ce récit c’est la montée Crescendo dans l’horreur, le gore et le sadisme. Loin de pouvoir être mis entre toutes les mains, on ne s’attend vraiment pas à lire ce genre de scènes sanglantes et franchement dérangeantes, surtout lorsque l’on lit les premières pages qui semblent d’un ennui mortel et d’une simplicité déroutante. Mais que nenni mes amis. Encore plus lorsque l’on connaît l’autrice et sa bibliographie. Un texte si court ne permet pas un grand épanchement de ma part pour ne pas trop en dévoiler mais si vous aimer le sang, la folie, que les scènes de viols ne vous font pas pleurer comme on découperait un oignon, peut-être y trouverez-vous un certain…disons…plaisir dans ces scènes particulièrement fortes. Attention que l’horreur n’est pas gratuite et sert un but particulier dans divers scènes bien précises, mais il faut néanmoins avoir l’estomac accroché. Encore une fois, renseignez-vous avant achat car sa lecture n’est pas pour toutes les âmes. Toute l’horreur de l’humanité y est intégré, à vos risques et périls.



Pour l'ensemble de la chronique, c'est par ici -->
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La mélodie

Ecrit à quatre mains, "la mélodie" développe une intrigue d'abord assez classique du fantastique angoissant : l'emménagement dans une nouvelle demeure; une mystérieuse musique, entêtante, dont le nouveau propriétaire n'arrive pas à situer l'origine ; et un objet maléfique, qui recèle bien des secrets. Emilie Ansciaux et Chris Weyer arrivent d'abord à inquiéter le lecteur, puis, sans prévenir, le plongent dans l'horreur la plus abjecte, à un niveau de violence et de sexe qui aurait convenu à la collection gore du Fleuve Noir. Les thèmes deviennent alors plus "kingiens", mettant en scène des monstres trop humains et la revanche de leurs victimes. Cependant, le récit continue d'exploiter des idées de plus en plus extravagantes, dignes des romans de Marc Agapit, avec des personnages excessifs et des emprisonnements d'âmes, sautant à pieds joints dans une folie macabre.
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Bläckbold

Matthias est un peu à la dérive, et sa réalité n'a d'équivalence que le brouillard que la divine boisson ou les autres substances qu'il ingurgite lui procurent.



De là à la qualifier de déchet, rebu de l'humanité, il suffirait d'apprendre qu'il force son épouse à se prostituer, pour lui ponctionner une grande part de ses revenus pour ses petits plaisirs, pour y arriver délicieusement.



Alors il ne faut pas s'étonner que dans uns de ses rares instant de lucidité, la seule échappatoire qu'il trouve à sa vie de merde, c'est le suicide.



Ingurgiter le contenu de cette bouteille d'encre aurait dû faire son effet, et se faire agresser dans cette ruelle c'était un peu la cerise sur le gâteau.



Mais contre toute attente, Matthias reprend ses esprits, ils est nu, et un mec est allongé à côté de lui, en train de cramer.



Il est secouru par Mia et Phil qui le découvrent en bien fâcheuse posture, et tout doucement, il reprend ses esprits, tout n'est pas très clair, mais ça ne l'a jamais été de toute manière.

Il n'a pas tout oublié, ce mec s'est bien jeté sur lui, l'a bien agressé et a même planté ses crocs dans son cou... what !!! Mais alors il s'est fait attaqué par un vampire, ils existent vraiment ? Et il n'est pas mort ?....



Il voulait en finir avec sa misérable existence... la suite sera pire encore...

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Bläckbold

Lorsque j'ai vu la couverture de cette parution d'Emilie Ansciaux, je n'ai pas hésité, je voulais absolument le lire. Il faut savoir que j'ai déjà lu cette auteure avec sa série Eclipsis que j'avais franchement adoré. Et si je veux être totalement honnête, je n'ai même pas lu le résumé avant de faire la demande sur le site Simplement.Pro. C’est vous dire si je n'avais absolument aucun doute.



Cette courte parution, ce n'est pas qu'une histoire de SFFF de plus et sans réel intérêt, l'auteure y aborde un thème que je croise très peu dans ce genre de livre, le sens que l'on donne à notre vie. Les chemins que nous empruntons, les décisions que nous prenons, tout a un impact sur la direction que prendra notre vie, c'est la grande révélation que se fera Matthias à lui-même.



Comme il le dit si bien lui-même, il n'est pas un homme que l'on qualifie de fréquentable, ses actes le rendent franchement détestable au possible. Et s'il décidait qu'il était temps pour lui de changer, de prendre un autre chemin ? Une personne à ce point mal barrée, peut-elle réellement emprunter un autre chemin sans revenir dans les travers qui la définissait jusqu'à aujourd'hui ? Tout le monde peut changer il paraît, alors pourquoi pas lui finalement !



Ce livre est rapide à lire vu son nombre de pages, je ne vais donc pas vous en dévoiler plus, sachez simplement que l'auteure a su m'étonner de par la tournure qu'a prit l'intrigue par moments, que les thèmes abordés, autre de ce sens que l'on donne à notre vie, sont vraiment bien traités, notamment l'écologie et l'évolution.



Dernière chose que je vais vous dévoiler ici, si vous en avez un peu marre de tout ces vampires nunuches et qui pour certains brillent au soleil, il vous faut découvrir Bläckbold, vous ne pourrez qu'aimer. Préparez-vous à sombrer dans un univers qui se montre très très sombre par moments, mais qui vous ravira de par la qualité de plume qui vous entraîne.
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Année Nouvelles

Ma pauvre ville, on lui en fait voir de toutes les couleurs (comme à la couverture tongue ).



Une nouvelle nouvelle montoise, la derniére de 2015 signée Geoffrey Claustriaux.

Et encore une réussite. Il a réussi à condenser son récit en une vingtaine de page.





Je ne peux que vous inviter découvrir cette série de nouvelles montoises , si vous voulez voir ma ville autrement :)


Lien : http://les-lectures-de-lilly..
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La mélodie

Autant le dire tout de suite, ce court roman et moi, nous n’avons pas eu de relation alchimique, c’est comme ça, ça arrive… Mais ça n’en fait pas un mauvais roman pour autant, c’est juste que nous n’étions pas fait l’un pour l’autre, ma chronique sera donc courte.



Pour commencer, le format autant que la thématique ne sont pas sans me rappeler Les Contes de la Crypte que je regardais étant jeune : un démarrage dans le quotidien et l’ordinaire d’un protagoniste qui, par un hasard qui n’en est pas forcément un, se retrouve dans une déferlante qui le conduit à sa perte… l’ambiance est similaire, le rythme qui va crescendo également et la fin tragique, de préférence brutale et ultra violente, l’est tout autant et enfin le format court finit de m’y faire penser…



L’écriture de l’autrice est fluide et immersive, dès le début, on se prend au jeu de suivre le quotidien somme toute banal de cet homme qui emménage, le tempo va crescendo et le wagon est emporté brusquement, brutalement, on peut vraiment dire que la première partie est une réussite absolue niveau temporalité, l’autrice sait embarquer son lecteur dans la terreur et la folie…



Par contre, j’ai eu du mal avec les cassures temporelles suivantes… Techniquement parlant, elles s’expliquent et leur choix se justifient très bien mais je n’ai pas suivi, surtout pour tomber sur des passages d’une violence extrême que je n’ai pas spécialement bien digéré tant ils arrivaient brusquement et tant j’ai trouvé leur choix pour le moins étonnant, presque plus cinématographique que littéraire dans la saccade…



Je l’ai déjà dit maintes fois, la violence en soi ne me gêne pas si elle porte un propos ou une histoire… mais là autant je comprends l’intention de l’autrice autant j’ai du mal à m’expliquer un tel déferlement de violence d’un coup d’un seul, j’imagine que ce contraste à été trop rude pour moi…



Je pense que le format y est pour beaucoup, pas assez de développement psychologique et émotionnel à mon goût sans doute… pas assez de liant, j’ai eu du mal à finir et j’ai refermé le livre avec soulagement sans avoir apprécié les deux derniers passages temporels…



Pour conclure, il faut dire que je suis très exigeante quand il s’agit de lire de la violence, j’en lis beaucoup, sa mise en scène est primordiale pour que ça passe et qu’on comprenne pourquoi on s’en sert dans une oeuvre… Ici, je n’ai pas de critique fondamentale sur son usage, je vous invite donc à lire ce court roman et à vous faire votre avis car en soi, il n’a pas de gros défaut, je pense simplement ne pas être son public privilégié…
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Bläckbold

Il me faut faire un aveu : J’ai comme une défiance devant ces nouvelles histoires de vampire/ après quelques livres, j’ai eu comme une indigestion devant de beaux sombres inconnus aux troubles secrets et de jeunes filles énamourées rejoignant « les Forces de la nuit ». Et puis l’accroche d’Emilie Ansciaux m’a séduit.

Car ici, on n’est pas dans le romantisme de « Twilght », on n’est sachez le dans le gore, dans l’underground, dans le gothique. On est même tout prés d'une Fin du Monde terriblement angoissante.

Et de ce coté là, le livre d’Emilie Ansciaux est une réussite. Elle réussit à nous surprendre dans l’utilisation qu’elle fait de ses thèmes rebattus.

Comme je le dis l’autrice nous emmène dans les bas fonds…

Son héros est tout simplement un pauvre type à la limite de la clochardise. Vaguement maquereau, peu fiable, il n'a rien d'un héros.

Mordue par un vampire, il se joint à deux autres complices.. Il va devoir affronter bien d’autres monstres sont certains dont la destruction va devenir son seul but.

On trouvera de véritables trouvailles dans ce roman, dont l’utilisation des tatouages dans le vampirisme, véritable petit trait de génie.

La reproduction des inégalités sociales des vivants chez les vampires est aussi bien rendue. Il y a là une véritable allégorie des problèmes sociaux qui font de ces passages une satire mordante (je sais c’est facile).

Les personnages ? Encore une des forces du livre. De ce paumé, finalement peu sympathique de Matthias, Emilie Ansciaux arrive à nous rendre un type attachant par ses faiblesses même et son obstination.

Ses peu recommandables compagnons sont également finalement touchants et nous montre bien le coté famille du petit groupe.

Quand aux terrifiants méchants, je vous en laisse la primeur. Disons qu’ils démontrent la réussite de l’auteure dans des portraits qui dépassent le classique monstre pour verser dans la séduction de l’innommable.

Les scènes finales extrêmement réussies nous plongent dans une horreur gore que le style efficace et le suspens bien soutenu du récit montrent une maitrise de l’histoire assez rare chez des auteurs débutants.

En effet, ce livre est à recommander et à dévorer, car vous y trouverez de l’inhabituel, de la terreur, du fantastique et un véritable ton de thriller. C’est court ? Oui mais il n’y a pas un mot de trop et vous ne lâcherez « Blackbold » qu’au mot fin.

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Eclipsis, la Destinée des Mondes, tome 2 : L'..

Emilie nous replonge dans la suite des aventures d'Angélique...



Ce tome est plus sombre que son prédécesseur mais tout aussi captivant.



La lecture est rendue agréable par l'écriture fluide (mais de bon niveau quand même). Les lieux sont bien décrits, sans longueur excessive ce qui permets de s'y plonger et de les imager pour suivre l'histoire et la vivre avec les personnages.



J'aime toujours autant ce système de "porte" pour changer de monde.



La fin est plus "douce" que dans le tome 1, même si elle appelle à grands cris le tome 3. Emilie a l'art d'entretenir le suspens... Elle en serait presque sadique avec ses lecteurs.


Lien : http://les-lectures-de-lilly..
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Bläckbold

Avant Matthias était un homme imbuvable. Un jour, souhaitant mettre fin à ses jours, il va faire une rencontre qui va tout changer.



Je ne sais pas si j’ai apprécié ou pas ma lecture mais ce qui est sûr, c’est que je n’en suis pas sortie indemne.



Bläckbold est un OLNI, un objet littéraire non identifié. Il est à la fois malaisant, cru, sombre avec un côté malsain. C’est un petit livre qui se lit très vite mais pourtant, certains passages sont assez explicites.



Matthias, le personnage principal, est exécrable mais pourtant, on ressent une pointe d’empathie pour lui car même si au début, c’est un connard notoire, il essaie de changer au fil des ans. Est-ce que son immortalité l’a rendu plus humain ? Tout au long de ses pérégrinations, il est en quête de soi mais cherche également à se venger. Malgré sa nouvelle condition de vampire, certains personnages, vont jouer le rôle d’ancre avec sa vie antérieure.



C’est une histoire qui touche à la mortalité avec le mythe du vampire revisité mais également à la perte de celle-ci car les besoin primaires de Matthias, sont de plus en plus présents. Tout au long du livre, nous voyons son évolution mais aussi le changement de son environnement.



Avec son livre, Emilie Ansciaux, mêle l’immortalité humaine à celle de la Terre. Elle dépeint une société futuriste où l’humanité s’est perdue en route, là où noirceur, obscurité et ténèbres règnent en maître.



Bläckbold est un roman court mais intense. Il est vraiment atypique, ne rentrant dans aucune catégorie.
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Dans ton camp

Un court roman avec un humour décapant ! J'ai tellement rigolé pendant cette lecture et ça fait un bien fou. L'histoire commence relativement normalement puis part totalement en un récit wtf, j'ai adoré.

Emilie, Sonia et Geoffrey (les prénoms des auteurs, oui oui) sont de jeunes ados prêts à partir en colonie de vacances. Mais rien ne va se passer comme prévu et tout va très vite déraper. Les vacances vont tourner au cauchemar à cause de... dessins !

C'est donc un petit roman fantastique original avec lequel j'ai passé un très bon moment de rigolade.
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Dans ton camp

"Les joliiiiiies colonies de vacances, merci papa, merci maman.....", une belle chanson qui résume bien la chose.



Les sentiments avant, pendant, ou après avoir participé à une colonie sont très nombreux, et parfois, aussi pour ... la même personne.



Et bien Emilie, Geoffrey et Sonia (les protagonistes de cette aventure, ne nous trompons pas...) n'échappent pas à la règle.



Les sentiments d'avant se construisent dès le réveil, le trajet en voiture pour rejoindre le point de départ, et que dire de l'arrivée sur le parking quand on se rend compte de la faune qu'on va devoir se taper pour les ... quoi ? 3 prochaines semaines !!!, et en Corse en plus ?? Pitiééééééé !!!



Les sentiments du pendant viennent déjà de commencer, en fait ils sont toujours là, mais sur ce parking, ils atteignent des sommets, avant de se voir complètement chamboulés.

Finalement, après une analyse rapide des forces en présence, il y a 2-3 moldus avec qui ça pourrait le faire, et même être cool par moments, mais attention, comme prévu, il y a des bimbos, des cafards, des ... mais c'est quoi en fait ces gens ??...



Les sentiments d'après auront encore bien le temps de se manifester pour prendre l'une ou l'autre forme, plus ou moins définitive, on dira que c'est la zone "Work in Progress".



Emilie, Geoffrey et Sonia (les auteurs cette fois) nous proposent ici un livre que j'ai beaucoup apprécié.

Il y a de l'humour, des intrigues, des relations humaines très proches de la réalité (je pense avoir reconnu presque toutes les personnes du livre), un virage fantastique qui n'a pas été sans me rappeler le clip "Take on me" du groupe A-Ha ;-) , bref, je vous le conseille vivement !!
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Le Puits des âmes

Alénor est une jeune femme presque ordinaire. Étudiante à l'université, en couple avec le même garçon depuis des années, elle sait ce qu'elle veut et où elle va. Du moins en a-t-elle l'impression. Elle a malgré tout quelque chose de particulier : derrière la maison de ses parents, elle discute souvent avec un fantôme qui ne peut sortir du puits s'y trouvant. Ce fantôme, au fil des années, est devenu son ami et confident... Mais elle n'en a jamais parlé à son copain, de peur qu'il la prenne pour une folle.



Un jour, pourtant, elle va lui révéler son secret, et cela va causer une cassure entre eux. Justifiée ou non, peu importe, car un jeune motard arrivé il y a peu dans la bourgade va rentrer dans la vie d'Alénor, se précipitant dans cette faille. Quelles sont ses véritables intentions ? Alénor n'est pas en mesure de les imaginer. Elle se laisse charmer par son côté rebelle, sans tout à fait céder à ses envies.



Pour une jeune femme qui n'a connu que des certitudes, se trouver dans le doute et le questionnement constitue une expérience brutale, effrayante. Alénor va devoir choisir entre le bien et le mal, entre le connu et l'inconnu, la sécurité et le danger.



Et derrière tout cela, les Anges et les Démons continuent leur lutte ancestrale...



De nouveau, Emilie Ansciaux nous sert un personnage féminin fort et solide qui va être confronté à des épreuves morales, psychologiques qui dépassent les enjeux du quotidien. Son Alénor est au départ une jeune femme droite et franche, mais le doute va se glisser dans son esprit, par des rencontres et des événements hors du commun. Le lecteur se rend bien vite compte qu'Alénor n'est pas du tout vertueuse, car comme tout être humain, elle est sujette à la passion, à la jalousie, la gourmandise... Et tous ces péchés ont un attrait pour l'être humain qui aime l'excès, qui aime posséder car cela le rassure. Le récit d'Emilie n'est pas juste une course-poursuite, une partie de cache-cache entre les représentants du Bien et ceux du Mal. C'est aussi un questionnement philosophique sur les pulsions humaines, et ce qui les amène à détruire tout ce qu'ils possèdent.



Le seul défaut d'Emilie reste pour moi ses descriptions parfois trop légères, mais elle s'améliore, je vous le promets. :)

Ce roman s'adresse plutôt à un publique ado. ;) On est dans le récit initiatique, dans la prise de conscience de la nature humaine, dans la découverte de soi.
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Le Puits des âmes

Je remercie Babelio, ainsi que les éditions Livr's, de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de la masse critique.

Malheureusement, je n'ai pas adhéré du tout à ce roman, et ceci pour de multiples raisons.

Si le style de l'auteure est clair, il manque encore de maturité. Cela se voit notamment par l'habitude de répéter plusieurs fois la même chose (par exemple, une révélation télépathique que le personnage va ensuite s'empresser de reproduire dans un dialogue avec un autre personnage), ou de tuer dans l’œuf tout le suspense qu'il pourrait y avoir en faisant des appels du pied répétés au lecteur ("mais enfin, puisqu'on vous dit que ce gars n'est pas ce qu'il semble être !")

L'intrigue, quant à elle, constitue le gros point faible du livre. Beaucoup de "facilités" et de deus ex machina, de la confusion parfois, et pour finir, une "grandiloquence" assez mal venue. Même un roman fantastique ne peut pas faire l'économie d'un minimum de cohérence et de vraisemblance.

Dès lors qu'on ne croit pas à l'histoire, il devient difficile de ressentir de l'empathie pour des personnages, qui du coup ont l'air de tous se ressembler.

Enfin, l'ensemble laisse une impression "young adult", alors que je ne pense pas que c'était dans les intentions de l'auteure.
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La mélodie

En emménageant dans cette maison, l'annonce d'un nouveau départ sonnait à ses oreilles comme une douce mélodie. Faire table rase du passé, aller de l'avant et pourquoi pas mettre un terme à son célibat. Seulement rien de tout ça n'arriva. La douce mélodie se transforme en lente agonie. Il se croit fou et personne ne semble entendre cette musique qui provient de cette maison. Il ne reculera devant rien pour découvrir ce qui lui arrive. Hallucination ? Folie ? Jeu pervers ? Cauchemar ? Venez si vous l'osez.



J'ai fait la rencontre de l'auteure, Emilie Ansciaux, aux Halliénales. A force de passer et repasser devant le stand, je me suis finalement laissé tenté. Il faut dire que lorsqu'on me parle d'histoire sombre, glauque, violente, ça retient toute mon attention.

Je ne peux pas trop vous en dire puisqu'il s'agit d'une nouvelle de 90 pages, je préfère que vous ayez la surprise, mais je vais essayer de donner mon ressenti. Je dois avouer qu'au début, je me demandais ce qu'il pouvait bien y avoir de si horrible pour que ce livre soit réservé à un public avertis. Les trente premières pages, même s'il y avait une ambiance un peu étrange, ne me laissait entrevoir qu'une histoire d'un gars ayant peur du noir et qui angoissait tout seul chez lui. Et puis, d'un coup, je me suis retrouvé propulsé dans un univers Malsain, très violent et glauque au possible.



J'ai vraiment beaucoup aimé la tournure de cette histoire. Je ne suis pas fan du format "nouvelle", car j'ai besoin de détails et de temps pour pouvoir m'imprégner d'une histoire. Cela dit, pour le peu de pages, c'est une réussite, car si le récit est court, il est intense. Certains passages mettent vraiment mal à l'aise, alors âme sensible ou coeur fragile réfléchissez avant de vous lancer. Pour les autres, foncez.

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Doudou, le Petit Dragon Qui Voulait Lire





J’ai acheté ce livre parce qu’il y a un dragon et des livres et en plus un cd et les enfants ont adorés !!! Comme quoi ^^.



J’ai bien aimé le format BD avec un CD. Surtout parce que pour une fois, j’ai pu faire la fainéante et me faire raconter l’histoire ;).



La couverte est très belle avec de jolis couleurs et il y a tout les personnages que l’on rencontre dedans, donc la couverture reflète bien l’esprit du livre, de même que le résumé.



Petit dragon est malheureux, mais heureusement il peut compter sur ses amis, j’aime beaucoup la « morale » de ce livre.



Mais je vais m’arrêter là parce que je pense que pour une fois, les enfants ont fait une belle chronique.



Pour le problème de rapidité d’Ambre, je pense que c’est parce que je lis plus lentement et que je décortique les syllabes car les deux sont en phase d’apprentissage de lecture à l’école.













ambre 7 ans Ça parle d'un lutin, d'une fée, d'une sorcière et d'un dragon.

Le dragon aime voyager, il est donc parti voyager au pied d'une montagne avec une grotte. Le petit dragon voulait rentrer dedans tout les murs de la grotte étaient pleins de livres.

Il a ouvert un livre la première page était tout blanche.

Il aime beaucoup lire mais il a pas de chance, soit il déchire les pages avec ses ongles soit il les brûlent avec son souffle.



Il va donc voir ses amies la sorcière et la fée ainsi que son ami le lutin pour leur demander de l'aide.



(oulà on va s’arrêter là hein, faudrait pas raconter toute l’histoire à nos invités😆 )



J’aime beaucoup la couverture parce qu'on voit tout les héros dessus, il y a même un livre.



Le petit dragon m'a fait penser à moi avant, j'aime beaucoup lire mais je ne prenais pas soin de mes livres maintenant oui.

Mon moment préféré, c'est quand le dragon lisait.



Et j’étais malheureuse pour lui quand il arrivait pas à lire.



Les personnages sont très amis mais mon préféré reste le dragon qui lisait.



J’ai beaucoup aimé avoir le cd en plus du livre, par contre la dame lisait très vite, c'était parfois difficile à suivre.



Les dessins sont géniaux.



Note 20 sur 10 (ah ?)











aleksander 5 ans Le livre parle d'un dragon, d'une sorcière, d'une fée et d'un lutin. Le dragon essaye de livre un livre mais quand ça lui faisait peur, il soufflait et cracher de la flamme sur le livre...du coup plus de livre et petit doudou tout malheureux.

Il va donc demander de l'aide à ses amis.





La couverture est très belle.





J’ai beaucoup aimé quand ses amis l'ont aidé. Parce que c'est gentil



J’ai pas aimé quand il crachait les flammes sur les pages ou les griffaient. Parce que. (ok ça va on s’énerve pas ^^)



Les personnages sont trés beaux et très bien

Mes préférés c’est le dragon et le lutin.



Je pense que du CD, que c'était bien, oui j'ai beaucoup aimé, je peux l'écouter quand je veux.



Les dessins sont très beaux



Note sur 10

A (Ok faut qu’on revoit le principe de la notation lol)
Lien : https://labibliothequedemian..
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Doudou, le Petit Dragon Qui Voulait Lire

Excellent livre album proposé ici. Une histoire très belle, pleine d'originalité qui invite le jeune lecteur à la lecture en lui laissant à l'esprit une belle morale.

Les illustrations sont très chouettes avec des couleurs très vives.

Le livre est accompagné d'un CD audio. Un véritable plus qui permet de rendre l'histoire plus interactive. Si les enfants retrouveront la voix du personnage de Oui-Oui, les parents auront le plaisir de se rappeler celle de Son Goku dans Dragon Ball.

Souvenirs... Souvenirs...



Un livre que je conseille autant aux enfants qu'aux parents donc !
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Année Nouvelles

Année Nouvelles est un recueil de nouvelles ayant toutes pour thème la ville de Mons. J’ai découvert avec plaisir cette ville belge sous la plume de deux auteurs fabuleux et je n’ai qu’une hâte, c’est de vite me retrouver en Belgique fin novembre pour le salon du Livre.

Les nouvelles sont présentées sous les douze mois de l’année avec deux petits suppléments. On passe par divers genres : thriller, romance, fantastique et on évolue dans Mons au travers des yeux de divers personnages, homme ou femme, jeune ou moins jeune, originaires de Mons ou non.

Je connaissais déjà la plume d’Emilie Ansciaux pour avoir lu sa trilogie Eclipsis et j’ai été ravie de la lire dans un autre domaine que le Fantasy qu’elle maîtrise déjà très bien. J’ai découvert celle de Geoffrey Claustriaux qui est tout aussi maitrisé et j’ai bien envie de lire ces autres ouvrages.



Parmi les nouvelles qui m’ont le plus marqué, je citerais :

- La Sonate de Malaster dont j’aurais adoré en lire un roman.

- A quai qui est un texte qui ressort à la toute fin de ce recueil. Bravo à l’auteur pour cette surprise au fil des lignes et cette compréhension qui arrive à la toute fin ! (difficile d’en dire plus au risque de trop en dévoiler).

- Chocolat qui m’a fait dressé les poils tant le récit est cruel !

- Mons 2115, un texte dystopique, post-apocalyptique qui pourrait aussi faire un excellent roman.

Mais toutes les autres sont tout aussi marquantes et originales. Le petit plus que le lecteur retrouve et que j’ai beaucoup apprécié, c’est le petit explicatif de l’auteur à la toute fin : comment et par quoi a-t-il été inspiré pour écrire ce texte ?



Ces quatorze textes sont vraiment marquants et originaux. J’ai beaucoup apprécié alors que je ne suis pas une grande amatrice de recueil de nouvelles et, cette fois, je dois bien avouer que j’en réclame plus. Il y a parmi elles des intrigues que j’aimerais beaucoup voir se développer en roman. Année Nouvelles est un coup de cœur pour moi !
Lien : http://revesetimagines.canal..
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