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Critiques de Emilie Ouellette (13)
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Morane adoooore parler !

Je remercie la maison Québec Amérique de nous avoir fait parvenir ce petit roman débutant.





Morane adore parler. C'est plus fort qu'elle, tout semble l'inspirer et tous les sujets semblent pertinents à verbaliser. C'est une petite fille qui est donc très bavarde et éprouve le besoin de partager ses réflexions nombreuses avec les gens atours d'elle. L'ennui, c'est que ce n'est pas toujours le meilleur moment, ce qui créé une certaine irritation chez les adultes, comme la brigadière, alors que Morane a souvent des illuminations en pleins milieu de la rue qu'elle traverse. Néanmoins, sa nouvelle professeur a peut-être trouvé une façon de canalyser cette grande énergie verbale et créatrice.





Morane est ce qu'on appelle "verbomotrice" et ça m'amuse beaucoup d'enfin trouver un personnage comme elle, puisque je sais ce que c'est, l'étant moi-même. Avec le temps ( et la maturation du cortex pré-frontal du cerveau) on arrive à mieux gérer toute cette effervescence de mots et d'idées pour mieux savoir les dire au "bon moment". Être verbomoteur vient aussi avec une certaine tendance à gesticuler en parlant, ce qui ajoute au côté exubérant de la chose, mais ce n'est pas forcément lié à l’extraversion. On peut être de nature introvertie, mais avoir quand même ce trait. Mais comme la loquacité prend de la place et demande l'attention des autres, on peut se retrouver souvent à se faire demander de se taire ou de moins parler. Surtout en situation de groupe, n'est-ce pas Morane? Bref, je dis souvent à la blague que quand on est verbomoteur, "c'est de faire silence qui demande de la concentration". Heureusement, ce trait est aussi pratique dans certains métier ( comme être libraire, pour conseiller des livres, ou même humoriste, comme Louis-Josée Houde, sans doute le plus verbomoteur que j'ai vu!).





Dans l'histoire de Morane, sa nouvelle professeur, madame Dayani et ses belles robes colorées, propose de lui offrir la tribune pour partager ses nombreuses histoires et ses constats de vie. En somme, elle lui propose de faire des spectacles d'humour. Fait à noter, ça n'a pas empêcher Morane d'avoir le tract. Être très bavarde n'empêche pas de ressentir l'angoisse ou la crainte d'être jugé. Heureusement, avec un peu d'appuis, tout s'est bien déroulé.





Morane est une jeune fille de 9 ans observatrice et créatrice qui a le sens de l'humour et qui s'intéresse à pleins de choses. Elle a deux papas et elle est d'ethnie noire. Je le précise encore parce que c'est encore à ce jour un enjeu d’œuvrer à une meilleure représentativité des groupes ethniques. Un jour, quand ce sera enfin équitable pour tous, c'est le genre de détail que ne soulignerait plus, parce que ça ira de soi. J'ai hâte à ce jour.





C'est un petit roman destiné aux 2e année ( ou 3e année avec défis), donc 7-8 ans. Vous trouverez de jolies illustrations aux belles couleurs et est fourni avec une fiche pédagogique que vous trouverez dans l'onglet "Enseignants" du site de Québec Amérique.





Pour un lectorat débutant, 7-8 ans.
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Fab, tome 3 : Le caucus

J'ai vraiment adoré ce livre il était tout aussi bon que les deux précédent. Il y a tout le temps pleins de péripéties et j'adore ça! Se sont mes trois livres préférés que j'ai lu. le seul petit défaut que j'y trouve, c'est que j'aimerais que l'histoire soit un tout petit peu plus longue. Il sont dans mes coups de coeur à vie!



Bonne lecture!
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Fab, tome 2 : L'étoile

J'ai aimé, adoré et dévoré ce livre tellement il était bon! Ce que j'ai aimé de ce livre est que les péripéties sont originales. C'est un livre très facile à lire mais avec beaucoup d' émotions. Le premier a été aussi bon que le deuxième. Je le recommande aux personnes qui aiment les histoires originales.



Bonne lecture!
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Myrian est peut-être allée trop loin...

"Myrian est peut-être allée trop loin..." est un roman intermédiaire québecois qui fait parti de ces romans à gros caractère très à la mode en ce moment. Je ne me doutais pas du sujet, malgré, je le constate après lecture, du fond de la couverture en glace et de du disque de hockey ( qu'on appelle souvent "puck" au Québec) sur la tranche. On traite donc de hockey sur glace, le sport national par excellence en Amérique du Nord, mais pas seulement. C'est aussi une histoire de famille.





Myrian ( avec un "n") espérait esquiver la séance de hockey ce jour-là, car elle se trouve malhabile à ce sport. Sa tentative d'évasion se solde par un échec et la voilà obligée à prendre part au sport avec sa classe. D'ailleurs, parmi celle-ci , un des élèves se moque déjà ouvertement d'elle. Mais monsieur Nicolas, qui passait par là, remarque quelque chose qui va complètement changer la donne. Il remet à Myrian un bâton pour gaucher. Difficile d'être adroite quand le matériel n'est pas conçu pour son bras dominant! Dès lors, Myrian fait preuve d'une remarquable adresse, si bien qu'en quelques récréations, elle bat même le meilleur joueur, Justin, dont le talent n'a d'égal que son énorme égo. Quand Myrian fait part de son envie de jouer dans une vraie ligue de hockey féminine, les parents de la jeune fille refusent, arguant que c'est un sport couteux et que ça lui passera sans doute. Néanmoins, Myrian a réellement envie de jouer. Elle décide même de former sa propre ligue à l'école. Cela dit, Myrian emploie souvent le mensonge pour parvenir à ses fins et cela risque de lui jouer des tours.





Myrian est un personnage intéressant. Déjà, elle a du mal à se faire appeler par son prénom, sans cesse ramené à "Myriam". Ayant un prénom dont la dernière lettre est sans cesse écorchée, je comprend parfaitement à quel point c'est agaçant. Nous n'avons qu'un seul prénom dans la vie, alors il importe d'être respectueux des autres par rapport à la façon de dire leur prénom. Ensuite, Myrian est dans une fratrie nombreuse et a parfois l'impression d'être injustement traitée par rapport aux autres. Un sentiment qui revient de manière récurrente ans les histoire de fratries en littérature jeunesse, spécialement chez les cadets. Myrian est également, selon ses termes, "plus pâle que les autres", en référence à sa couleur de peau. Son père étant noir et sa mère caucasienne, ses frère et sœurs ont donc des nuances de peau différentes. Enfin, elle a un côté un peu fantasque, qui se voit dans ses vêtements, mais surtout dans ses idées. En gros, Myrian se sent différente, mais pas au point de vouloir changer.





Dans les illustrations qui marquent l'histoire, on peut d'ailleurs avoir un visuel sur la plupart des personnages. Ils sont en crayon plomb dans ombrage, juste les contours et sans couleurs. Mais ils sont beaux et très propres. Les poses des personnages sont harmonieuses et j'aime les cheveux follement bouclés des membres de la fratrie de Myrian. Elle a d'ailleurs une jolie frimousse. La maniaque des détails que je suis remarque aussi que sur la couverture en couleur, elle a une capsule de boisson gazeuse au raison épinglé sur son chandail, la même que dans le film "La-haut" de Pixar et une petite broche en forme de bâton de hockey.





L'idée générale de ce roman, je pense, est de présenter un nouvel archétype de personnage féminin, le genre de jeune fille qui sort des conventions. Myrian est assurément pleine de ressources et a un côté entrepreneur qui me rappelle la série jeunesse "Pétronille Inc". Son seul gros défaut est sa propension a formuler des réalités mensongères. Un petit côté impulsif ici? En outre, Myrian n'aime pas perdre la face non plus, ce qui lui fait des choses qui ne sont pas toujours vraies. Aussi, Myrian se sent incomprise, que ce soit pas les adultes, ses parents ou même sa fratrie. Elle cherche a se faire prendre au sérieux et c'est un thème assez universel pour le lectorat intermédiaire, les lecteurs pourront sans doute s'y identifier . Dernier petit point: j'apprécie que Myrian soit une sportive sans tout le carcan stéréotypé autours, comme les vêtements de marque sportive, l'absence de créativité, l'hyperactivité ou pire, un côté "garçon manqué" qui me semble quasi chronique chez les personnages féminins sportives. Myrian est justement du genre créative et pétillante, sans rien enlever à son côté sportif et sans rien enlever à sa féminité. Ça fait plaisir à lire!





Heureusement, après avoir fait tout un tas de "bêtises" qui sont tout de même souvent des idées intéressantes, Myrian fini par verbaliser tout ça auprès de sa famille, quand ceux-ci apprennent qu'elle élabore une équipe scolaire de hockey et a fait le tour du voisinage pour dégoter l'équipement de hockey couteux et aux éléments nombreux. La famille ont vu son intérêt et non seulement sa grand sœur fini par être solidaire de son projet, ses parents finissent par accepter de l'inscrire dans une vraie ligue.





Myrian a également écrit une lettre à un personnage réel, madame Marie-Philippe Poulin, Attaquante québecoise de l'équipe de Hockey Féminin Olympique du Canada et quadruple médaillée Olympique ( Trois Or, une argent). Elle lui a écrit et celle-ci lui a répondu afin de l'inviter à un camp d'entrainement gratuit, ce qui nécessité l'aide de Rose, sa grande-sœur, qui monnayait ses messages par des tâches domestiques. Une idée sympathique, car Madame Poulin et les nombreuses joueuses de Hockey ont eu des parcours pas toujours simple, du fait d'être des femmes dans un système sportif nord-américain très macho. Mais c'est surtout l'occasion de parler de cette joueuse hors-pair, car en-dehors des jeux Olympiques, hélas, il n'y a toujours pas, à ce jour, de Ligue Professionnelle Nationale Féminine de Hockey.





C'est un roman divertissant, mais pas remarquable non plus. En même temps, avec son français québecois très typique de l'oral familier de la province et un niveau générale de français accessible, ça fera un bon roman pour les lecteurs occasionnels. Les gros caractère vont en ce sens également. La couverture est jolie. En outre, Myrian s'arrête sur chaque expression qu'elle emploie. Nous retrouverons le répertoire de ces expressions à la fin, avec l'explication quand à son origine. Personnellement, j'ai trouvé cela un brin agaçant parce que c'était répétitif comme formule et que cela coupait la fluidité du récit. Néanmoins, pour le lectorat visé, ça peut être intéressant.



À voir!



Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans.
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Fab, tome 1 : La recrue

J’avoue que j’attendais celui-ci avec impatience, ayant été conquise par l’Après, et je n’ai pas été déçue par ma lecture. Si je pense qu’au final j’ai préféré le premier roman parce qu’il se distingue vraiment de ce qu’on fait au Québec (et qu’on croule un peu sous les romans de type psychologie-miroir), j’ai quand même pris énormément de plaisir à ma lecture, notamment parce que son roman aux accents de « déjà vu » possède une originalité certaine.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Fab, tome 1 : La recrue

C'était un livre très fort en émotions. C'était intense. Par contre, c'est un livre

sur l'intimidation et d'être bien dans sa peau. En fait, je dis plutôt merci à

Marion de m'avoir fait découvrir cette série. J'ai vraiment hâte de lire le

deuxième tome et même le troisième. Quand on était au salon du livre, l

l'autrice nous a dit qu'un quatrième tome allait sortir bientôt. J'ai aussi

vraiment hâte de le lire, lui aussi! Je le conseille à tout le monde parce que je

l'ai A-DO-RÉ!!!!!!



Bonne lecture!😄
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Fab, tome 3 : Le caucus

L’autrice Emilie Ouellette présente Le caucus, le tome 3 de sa série à succès Fab, un volet qui aborde notamment les crises de panique et les changements du corps, à l’adolescence. Le tout avec un mélange bien dosé d’humour, de délicatesse, de répartie et énormément d’impro !
Lien : https://www.journaldequebec...
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Fab, tome 2 : L'étoile

En quatre romans jeunesse, Emilie Ouellette a réussi l’exploit de devenir une figure incontournable de la littérature pour adolescents actuelle au Québec. Pourquoi ? D’abord parce qu’elle signe des œuvres d’une grande authenticité, qui captivent autant qu’ils touchent leur lectorat, ensuite parce qu’elle apporte à la littérature jeunesse québécoise une brise de diversité bienvenue.
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L'après..., tome 2

Le commentaire de Lynda :



Je n'ai malheureusement pas lu le premier, tome, alors j'ai eu un peu de difficulté à démêler le tout.

Heureusement qu'Emilie Ouellette, nous donne un petit récapitulatif dans les premiers chapitres, qui nous permet de bien nous situer dans l'histoire.

Skye et les autres sont poursuivis. Ils sont les survivants d'une pandémie mortelle, dont seulement des jeunes ont survécus.

Mais ce n'est pas terminé, loin de là.

Sky se doit de survivre, pour elle et pour les autres jeunes qui eux aussi se doivent de survivre.

Plusieurs personnages viennent prendre des rôles importants dans cette histoire de survie, où tout commence à manquer spécialement les vivres. Vincent qui accepte difficilement de ne pas être le meneur, celui qui commande. Il y également Uapikun, qui n'hésite pas à remettre à leurs places ceux qui parlent sans trop réfléchir, surtout contre les Premières Nations.

Le courage et la ténacité que démontrent les jeunes sont remarquables, et j'ai beaucoup aimé. Par contre pour moi ce qui ressort le plus c'est la solidarité, surtout quand il s'agit de retrouver Océane...

L'auteure nous entraîne dans différentes avenues et j'ai aimé de ne pas avoir toutes les réponses à mes questions, celles-ci viennent plus tard avec les explications.

La fin nous fait sentir un troisième tome à venir, et on se doute qu'il y aura une lutte avec Océane, car rien n'est réglé.

Un roman jeunesse, oui, mais un roman qui pourrait également intéresser un adulte, l'histoire se tient bien, l'adrénaline est présente tout au long, l'action ne ralentit pratiquement pas. Une auteure qui sait très bien comment accrocher son lectorat. Elle sait toucher plusieurs sujets, de façon bien dosé.

Je vous recommande, et moi de mon côté, je vais me procurer le premier tome, pour avoir l'histoire au complet.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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L'après..., tome 2

Mon premier conseil avec ce livre c’est de relire le premier tome d’abord, pour avoir bien en tête la fin de l’histoire et aussi les multiples personnages du récit. Émilie Ouellette tente bien de faire un récapitulatif dans le premier chapitre, mais ils sont trop nombreux pour qu’on se rappelle vraiment bien qui a fait quoi mis à part le trio de tête formé de Skye, Vincent et Stella. Pire, dès la fin du premier chapitre (et quelle fin !), une dizaine d’adolescents viennent s’ajouter.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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L'après..., tome 1

Un autre roman dystopique de pandémie! Il en pullule depuis quelques années mais celui-ci a été écrit durant *notre* pandémie. L'autrice est humoriste (public ado) sur Tiktok, ce qui m'a surprise étant donné que ce roman était très sombre et assez violent. Mais j'ai beaucoup aimé. C'est à la base l'histoire d'un ado qui pète fréquemment sa coche et qui cherche maintenant à venger la mort violente de son chien. Sa bande et celle de Skye (l'assassine présumée de chien-chien) s'affrontent, mais il y a plus sur la surface qu'il n'y paraît... manipulation, revirements de situation et dérapages sont au rendez-vous.
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L'après..., tome 1

Le concept est chouette, actuel (coucou pandémie) et, surtout, quasi absent de la bibliographie jeunesse québécoise. En effet, un virus qui tue tous les adultes et un monde dans lequel seuls les adolescents et les enfants survivent, on l’a vu ailleurs (le plus connu est sans doute Seuls, en BD et adapté en romans), mais c’est ma première fois au Québec, où on a moins de ces récits portés sur l’adrénaline pour les ados. Et pourtant, on aime ça !
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Ma Tribu

Dans son nouveau livre, Ma tribu, Emilie Ouellette présente un portrait bienveillant de sa famille, où l’humour triomphe des pépins quotidiens.
Lien : https://www.journaldequebec...
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