Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/01/1900
Mort(e) à : Paris , le 12/06/1969
Né(e) à : Paris , le 06/01/1900
Mort(e) à : Paris , le 12/06/1969
Biographie :
Emmanuel d'Astier de la Vigerie est un écrivain, journaliste et homme politique français.
Après des études au lycée Condorcet, puis à l'école Sainte-Geneviève à Versailles, il entre à l'Ecole navale en 1919.
Il démissionne de la Marine en 1931 pour entamer une carrière journalistique.
Mobilisé en août 1939 au centre de renseignements maritimes de Lorient, il rejoint, en juin 1940, le 5e Bureau replié à Port-Vendrès avant d'être démobilisé le mois suivant.
Dès septembre 1940, refusant l'armistice, il fonde à Cannes le mouvement La Dernière Colonne, qui se destine au sabotage.
Après l'arrestation du co-fondateur, Edouard Corniglion-Molinier, en décembre 1940, il gagne Clermont-Ferrand où règne une atmosphère favorable à la Résistance, notamment au sein de l'équipe de rédaction de La Montagne.
En janvier 1941, La Dernière Colonne étant décimée par les arrestations, il entre dans la clandestinité sous le pseudonyme de Bernard.
Il crée en juin 1941, avec Jean Cavaillès, le mouvement Libération qui, avec Combat et Franc-Tireur, deviendra l'un des trois plus importants mouvements de résistance de la zone sud. Libération recrutant le plus souvent ses membres dans les milieux syndicaux (CGT) et socialistes. A la tête de du mouvement il fait paraître affiches, tracts et le journal du même nom dont le premier numéro paraît en juillet 1941.
En janvier 1942, une liaison est établie avec Londres par Yvon Morandat, représentant du général de Gaulle, puis par Jean Moulin qu'Emmanuel d'Astier rencontre pour la première fois. En mars a lieu la première réunion, à Avignon des responsables de Libération, Combat et Franc-Tireur sous la présidence de Jean Moulin.
Emmanuel d'Astier effectue lui-même, par sous-marin, une mission à Londres en mai 1942 au cours de laquelle il rencontre le général de Gaulle. Envoyé en mission à Washington, en juin 1942, il est chargé de négocier auprès de Roosevelt la reconnaissance de la France libre.
Grand résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient, en novembre 1943 et jusqu'en septembre 1944, Commissaire à l'Intérieur de la France libre.
Il est l'auteur de la chanson la Complainte du partisan écrite à Londres en 1943.
Après-guerre, il sera l'un des "compagnons de route" du PCF, puis un gaulliste de gauche.
Il est Compagnon de la Libération.
+ Voir plusEmmanuel d'Astier de la Vigerie est un écrivain, journaliste et homme politique français.
Après des études au lycée Condorcet, puis à l'école Sainte-Geneviève à Versailles, il entre à l'Ecole navale en 1919.
Il démissionne de la Marine en 1931 pour entamer une carrière journalistique.
Mobilisé en août 1939 au centre de renseignements maritimes de Lorient, il rejoint, en juin 1940, le 5e Bureau replié à Port-Vendrès avant d'être démobilisé le mois suivant.
Dès septembre 1940, refusant l'armistice, il fonde à Cannes le mouvement La Dernière Colonne, qui se destine au sabotage.
Après l'arrestation du co-fondateur, Edouard Corniglion-Molinier, en décembre 1940, il gagne Clermont-Ferrand où règne une atmosphère favorable à la Résistance, notamment au sein de l'équipe de rédaction de La Montagne.
En janvier 1941, La Dernière Colonne étant décimée par les arrestations, il entre dans la clandestinité sous le pseudonyme de Bernard.
Il crée en juin 1941, avec Jean Cavaillès, le mouvement Libération qui, avec Combat et Franc-Tireur, deviendra l'un des trois plus importants mouvements de résistance de la zone sud. Libération recrutant le plus souvent ses membres dans les milieux syndicaux (CGT) et socialistes. A la tête de du mouvement il fait paraître affiches, tracts et le journal du même nom dont le premier numéro paraît en juillet 1941.
En janvier 1942, une liaison est établie avec Londres par Yvon Morandat, représentant du général de Gaulle, puis par Jean Moulin qu'Emmanuel d'Astier rencontre pour la première fois. En mars a lieu la première réunion, à Avignon des responsables de Libération, Combat et Franc-Tireur sous la présidence de Jean Moulin.
Emmanuel d'Astier effectue lui-même, par sous-marin, une mission à Londres en mai 1942 au cours de laquelle il rencontre le général de Gaulle. Envoyé en mission à Washington, en juin 1942, il est chargé de négocier auprès de Roosevelt la reconnaissance de la France libre.
Grand résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient, en novembre 1943 et jusqu'en septembre 1944, Commissaire à l'Intérieur de la France libre.
Il est l'auteur de la chanson la Complainte du partisan écrite à Londres en 1943.
Après-guerre, il sera l'un des "compagnons de route" du PCF, puis un gaulliste de gauche.
Il est Compagnon de la Libération.
Source : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/36.html
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La France dans vingt ans, propsectives : robotisation, retour de la terreur, le rêve d'Icare réalisé
Enquête propective sur la France dans vingt ans, celle de l'an 1985. Emmanuel d'ASTIER de La VIGERIE annonce l'avénement de "l'homme robot" au sein de nos sociétés ainsi que le retour des terreurs, des catastrophes naturelles et de l'oppression des despotes. Comme Jules VERNE l'avait prédit, la science réalisera ses rêves, l'utopie deviendra réalité," nous deviendrons bientôt des...
Citations et extraits (3)
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Staline a eu trois enfants. Son fils Jacob -le fils de Catherine- était très beau, aimé de chacun. A peine sorti de l'adolescence, il tente de se suicider. Son père ne le lui pardonne pas, refuse de le voir : un fils de Staline ne fait pas cela. En juillet I941, Jacob est parti colonel son régiment est emporté en Biélorussie par la vague allemande. Il est prisonnier. En I943, Hitler fait proposer d'échanger Jacob Staline contre Von Paulus, le maréchal vaincu. Staline refuse. Les uns y voit la grandeur romaine, les autres le comportement d'un père sans pitié. Jacob disparaît, on ne retrouvera ni le corps, ni la trace.
Voilà un homme qui meurt, adoré de millions d'hommes, craint et haï de millions d'autres. Les uns allaient au combat se faire tuer avec son image sur la poitrine, les autres dans des camps ou des logements n'osaient même plus évoquer son nom et sa puissance qui pouvait à chaque instant les priver de vie ou de liberté. Il meurt, idole vénérée ou blasphémée. Et le sentiment qui prévaut est la consternation, l'égarement, parce que disparait une clef de voûte qui tient un monde en place. Natacha l'émigrée balte monte chez moi ce jour-là, à Paris. Elle n'a eu pour lui depuis dix ans que des paroles de haine. Elle se jette sur mon lit et pleure. Comme je m'étonne elle dit : "Que va devenír ma Russie ?..."
La politique du général Spears, représentant de Churchill au levant, dont le but essentiel semblait être de poursuivre une rivalité coloniale anachronique, et de nous faire quitter le Levant pour mieux asseoir la domination britannique sur le Proche Orient, restait pour De Gaulle la blessure la plus irritante. Et son irritation prenait un tour d'autant plus personnel que c'était le général Spears qui l'avait enlevé en juin 1940 dans son avion et qui avait accouché son destin.
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