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Citations de Eric Dudoit (99)


Je reste toujours étonnée [la sophrologue] que le mur de l'intolérable arrive à faire sens dès lors qu'un sentier étroit que nous acceptons de prendre se présente. Sentier dont les abords fleurissent abondamment lorsque la marche se poursuit, accompagnée d'une sensation enveloppante de bien-être et de sécurité invisibles mais perceptibles. L'ouverture se fait alors toute grande sur un ailleurs singulier.

p. 42
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La maladie ne se résumerait pas à une interaction moléculaire ou enzymatique mais bien plus à un profond déséquilibre de ce tout qu’est l’être humain bio-psycho-social.
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Les patients qui semblent avoir adopté le point de vue de la délocalisation de la conscience, tout comme les expérienceurs, font l’expérience d’une nette baisse de leur anxiété à l’évocation de la mort. […] Nous avons remarqué que lorsque les patients se saisissent des EMI comme une vérité venant du dehors d’eux-mêmes, ils ne sont pas aussi rassurés que ceux qui en font l’expérience soit par les mécanismes intuitifs, soit par une expérience corporelle.
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C’est ici, en ce lieu de la plainte, que le thérapeute est convoqué et si cela fait écho à quelque plainte propre dont il a trouvé le chemin de sublimation, il se doit d’écouter le chemin de l’autre…
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Pour commencer, il te faut un point d’ancrage […].
Cette chose est une cible mouvante en toi, c’est ta respiration. Pour commencer, fixe ton attention sur ta respiration en prenant une posture droite, la colonne vertébrale la plus droite possible et, si tu n’en as pas la force, en t’allongeant, mais sans t’endormir. Et tu reviendras à ta respiration chaque fois que tes pensées partiront loin d’ici.
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L’esprit se rapprochera du Soi jungien en ce qu’il n’est pas consécutif des avatars de la naissance et de l’histoire de l’individu. On pourrait dire qu’il est l’incréé en nous, l’étincelle du Dieu des anciens. […] Si cet acte de foi ne convient pas et que l’esprit n’existe pas, nous partirons du fait qu’il est « trouvé-créé », comme l’objet transitionnel […] de Winnicott, à la différence que c’est un objet abstrait, interne, sans contrepartie matérielle, bien que […] les hommes lui aient donné substance à bien des époques, par les symboles ou les représentations artistiques.
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Là où l’amour est invoqué pour justifier des conduites de dépendance, se cache souvent un sentiment mortifère. Douceurs, câlins ne sont pas, comme trop de fictions publicitaires le martèlent, synonymes d’amour mais d’attachement, d’appréhension de la réalité et d’invitation à la régression.
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A l’instar des trois religions monothéistes nous pensons que la métaphore du désert est peu ou prou celle de la transformation. Cette dernière ne vient qu’après avoir ressenti un changement catastrophique perçu par le patient comme une réalité alors qu’il s’agit simplement d’une apocalypse, d’une révélation qui advient dans son psychisme. La plupart d’entre nous, sinon tous, renâclons à nous transformer. Tout changement perçu ou réel entraîne une résistance à celui-ci. Et ce qui est valable dans le domaine psychique l’est tout autant pour le corps.
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Le travail psychique demandé commence donc par une déconstruction de la narration reçue, plongeant le sujet qui s’y attelle dans des moments de dépressivité. Pour une fois le travail psychique effectué laisse advenir une « possible vérité » saisie par nos patients et qui là aura valeur thérapeutique face aux syndromes anxio-dépressifs.
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Les symboles sont autant de repères dans cet espace [de la conscience qui s’observe elle-même]. Les faits de scander et de répéter offrent à la fois l’assurance d’un retour et la découverte de l’union mystique tant désirée.
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Notre société construit des héros modernes, ceux et celles qui ont gagné la bataille du cancer… Mais le cancer est-il un combat ?
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L’annonce de la maladie vient révéler, comme une épiphanie, la marque d’un avant et d’un après, ce qui demande un espace nouveau pouvant contenir les aspects pulsionnels les plus archaïques.
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En Occident, on appuie beaucoup sur le fait d’avoir « la volonté de guérir ». Mais quelle est donc cette volonté ? Je n’ai pas vu un seul patient qui ne l’ait point, cette volonté de guérir. Et quand il n’a plus cette volonté de guérir, ou quand il ne l’avait pas, c’est que la maladie venait signer là quelque chose d’important dans son histoire personnelle et que ce n’était pas à prendre à la légère, qu’il fallait le travailler avec lui.
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Bien sûr, ce que l’on va découvrir au cœur de la psychothérapie et de la psychanalyse, ce sont des reconstructions faites avec le thérapeute. Toutefois, celles-ci vont devenir de nouveaux déterminants, de nouvelles choses mises en évidence, pour retisser la compréhension que j’ai des événements de ma propre vie.
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Une maladie est toujours un véritable mythe individuel, un écran sur lequel viennent se jouer les conflits, actualisés ou produits par la situation de maladie.
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Si la mort n’est plus l’ultime castration ou la fin radicale d’un état mais qu’elle est un processus, une transformation, une métanoïa d’un état à un autre, alors, peut-être qu’enfin nous cesserons de réduire la nature, l’autre, la vie elle-même à un champ de bataille pour enfin en comprendre le sens et rendre ce champ cultivable et prêt pour les semailles.
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« L’homme de l’Occident est comparable à « un homme qui aurait sauté du 17e étage à qui l’on demanderait au 8e étage comment il va, et qui répondrait en souriant : Tout va ! »
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[Nous envisageons le recours au mythe] pour permettre l’élaboration de réponses qui peuvent s’avérer nécessaires (composante adaptative), d’autre part, certaines réponses n’étant pas ou plus disponibles directement (à un niveau idéologique ou religieux) elles peuvent être appréhendées à travers les croyances et représentations populaires que véhicule le mythe.
Ainsi, les EMI sont traitées comme une fiction qui s’appuie sur des fondements collectifs. L’expérience menée ne vise pas à créer de la croyance mais à communiquer par et sur un système de représentations.
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Elle pense que quelque chose en elle a provoqué le désordre dans son corps, tout comme si son corps était « malade d’un signifiant », pour reprendre l’expression de François Perrier.
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[La nuit de l’âme est] un passage difficile, un passage où rien ne répond, mais un passage à accomplir. Et lorsqu’il est accompli, alors on n’est pas « tout à fait même ». « Pas tout à fait même » veut dire qu’on reste malgré tout le même, quand bien même au début d’une maladie telle que celle-ci, on s’imagine que l’on va changer, que l’on va être autre, tel un « Phoenix ». Il faut bien avouer que cette maladie va nous transformer, mais pas comme nous l’avions prévu.
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