Citations de Eric Judor (31)
Tu sais Véroni, la vie est insaisissable, elle est faite de mille choses. Parfois c’est un cheval fou dans le menu best of des sentiments, et puis le lendemain c’est une tente Quechua en banlieue de Strasbourg.
Que l’esprit de la winne américaine pénètre dans ton corps, qu’il se diffuse à travers tes pores, dans les moindres recoins de l’espace, dans le moindre rêve où tu t’attardes. Sens-tu la winne caresser ta peau suave et ambrée, remonter le long de ton torse puissant et effleurer tes tétons durcis par le désir ?
Vous êtes décidément un incompétent Chabert. C’est bien simple, chaque fois que je vous regarde, j’ai envie de manger des plats décongelés en écoutant de la musique brésilienne.
Hmmmm ! Oh oui, dites-moi encore des mots qui n’existe pas, j’ai subitement des bouffées de chaleur. Je n’en puis plus d’attendre. Votre corps moite suscite en moi des idées folles. Vous transpirez le sexe Stéphane. Prenez-moi comme un chevreuil tacheté dans une piscine olympique ! Appelez-moi par des noms de présidents de la IVe République en ne prononçant qu’une syllabe sur deux.
Nous allons donc procéder à l’égorgement des poulets sanguinolents et nous tracerons des dessins sur le sol avec le sang… Changement de programme à la suite d’un petit problème de livraison… nous allons donc procéder à l’égorgement du poisson pané sanguinolent. Et nous tracerons des dessins sur le sol avec le pané.
MARIE-FRANÇOISE - Pour le dîner, j'ai pensé qu'on pourrait manger du jambon et des flageolets...
STÉPHANE - La vie avec toi est un rêve éveillé de chaque instant...
_"Et là il optimise les stock-options sur le compte d'indexation du flux ajusté...
_ AH AH AH ! Je la connaissais, mais avec un Belge."
Je vous souhaite la bienvenue à notre week-end découverte vaudou. Je me présente, je suis gourou Jean-Claude. Vous êtes tous ici pour des raisons différentes qui vous appartiennent, et je peux vous assurer que quand vous repartirez d’ici, vous serez différents de ceux que vous étiez avec de repartir d’ici. Je vais vous demander de vous présenter à tour de rôle et d’expliquer en deux mots la raison de votre présence ici. N’ayez aucune crainte, nous ne vous jugerons quasiment pas.
La proposition de Stéphane instaura soudain un climat de gêne, de malaise et d’état dépressif qui rappela à chacun sa propre finitude, la fin inéluctable de toute chose, l’existence de Dieu et les origines du Big Bang.
Mes amis, je vous promets que le capitalisme sauvage vaincra, même si pour cela nous devons affamer les plus pauvres et écraser les plus faibles de notre impitoyable mépris. Vive la République ! Vive la France.
Jean-Pat, tu annihileras le présentéisme disruptif du flex office chamarré sans compromission !
J’apprécie cette complicité qui nous unit et fait de notre entreprise une famille soudée. Il est primordial d’être amis avant d’être collègues dans une perspective d’avenir compétitif. Ces petits gestes qui apportent de la dynamique et donnent envie de s’investir, ajoutant une plus-value au capital humain de l’entreprise.
- Prochaine étape : la présidentielle. Alors, dites-moi, Duchaussoy, comment procède-t-on?
- Eh bien tout d'abord il faut déterminer si vous vous positionnez à gauche ou à droite...
- Epargnez-moi votre jargon incompréhensible, Duchaussoy, qu'est-ce qui est le mieux?
- La droite, assurément. Elle véhicule des valeurs de non-partage, le culte de la réussite par le mérite et le mépris de toute considération sociale.
- Eh bien ça me semble parfait, ça.
- Sachant toutefois qu'à droite les partis se bousculent, alors que la gauche est déserte, il y a une place à prendre.
- Banco, allons-y pour la gauche.
- Si vous aviez un message à faire passer à tous les jeunes qui nous écoutent, qu'ils soient issus de minorités raciales, ou même normaux, quel serait-il?
- Eh bien je dirais : sois qui tu es comme si tu l'étais toujours devenu.
Et aussi arrête de fumer de la drogue.
- C'est très fort. Merci, Stéphane Chabert.
Sentirait-il que sa destinée est ailleurs et que le souffle chaud de la réussite s’engouffre dans sa tignasse de lion ?
Et puis, ça résonne tellement avec l’actualité.
- Je vais prendre une baguette, s'il vous plaît.
- Ah on n'en a plus, il ne nous reste que du gras de jambon.
- Ne serions-nous pas plus en phase avec notre mère Gaïa la Terre en allant nous adonner à la capoeira en Ardèche ?
- Reprenons -nous, je vous en supplie, en aucun cas nous ne devons céder aux sirènes de l'altermondialisme.
Manu Chao vous ment.
- Je vous présente Habib, mon aide de camp fidèle. Vous pouvez lui demander tout ce que vous voulez.
- Hé, Habib, ton nom de famille c'est Liothèque ?
La proposition de Stéphane instaura soudain un climat de gêne, de malaise et d'état dépressif qui rappela à chacun sa propre finitude, la fin inéluctable de toute chose, l'existence de dieu et les origines du big bang. (p. 9)