Palpitante, Kate lui rendit son baiser, savourant la douceur de ses lèvres, de sa langue qui cherchait la sienne ; c’était comme un vin capiteux dont les effluves lui montaient à la tête, l’enivraient peu à peu. Elle se sentait soudain revivre : chaque parcelle d’elle-même renaissait sous la caresse ; grâce à lui, elle redevenait une femme complète — pas seulement une mère ou la propriétaire du Grain de Fantaisie, pas une épouse trahie ou une veuve éplorée, mais une femme, enfin.