Erin Doom

La mort ne se combat pas avec le sacrifice mais avec la vie.

[…] certaines condamnations ne se choisissent pas, elles sont la couleur de nos silences et de la douleur invisible de nos fautes.

[…] se taire est parfois le plus grand des sacrifices.

Il existe une force qu’on ne peut pas mesurer. C’est le courage de celui qui ne cesse jamais d’espérer.

Le désir est une flamme qui éteint l’esprit et allume le cœur.

Peu importe que tu sois détruit.
Peu importe que je le sois.
Les mosaïques sont faites d’éclats brisés.
Pourtant regarde comme elles sont belles.

Et la petite fille dit au loup :
— Comme tu as un grand cœur.
— C’est seulement ma colère.
Alors elle dit :
— Comme tu as une grande colère.
— C’est pour te cacher mon cœur.

Seul celui qui a connu l’obscurité grandit en cherchant la lumière.

Tu ne peux pas cacher un cœur qui tremble.

Ceux qui sont différents, tu les reconnais tout de suite.
Ils ont des mondes là où les autres ont des yeux.

Certaines amours, tu ne les cultives pas.
Comme les roses sauvages, elles éclosent rarement et te laissent sur des charbons ardents.

Il y a un mystère en chacun de nous.
C’est la seule réponse à tout ce que nous sommes.

Tu sais ce qui rend les choses si belles ?
Les épines.
Il n’y a rien de plus beau que ce que tu ne peux pas serrer entre tes doigts.

Fort est celui qui sait toucher les fragilités des autres avec délicatesse.

Qui a le printemps dans son cœur verra toujours un monde en fleur.

Même le cœur a une ombre qui le suit partout où il va.

La sensibilité est une raffinement de l’âme.

[…] ce sont dans les larmes que se cachent l’amour et la compassion. Elles sont l’extension la plus intime de l’âme.

Le monde n'était pas habitué à voir ceux qui étaient différents, comme nous.
Il nous enfermait dans des institutions pour nous oublier, il nous tenait à l'écart, dans la poussière, oubliant notre existence parce que c'était plus commode. Les gens ne voulaient pas nous avoir près d'eux, le seul fait de nous regarder les mettaient mal à l'aise.

Quelque chose en moi s'était cassé très longtemps auparavant et était resté petit, infantile, naïf et terrorisé; comme s'il s'était arrêté de grandir.
Je le savais. Je savais que je n'étais pas comme les autres.
…
J'étais un papillon enchaîné. Et peut être allais-je le rester pour toujours.