En de tels moments, les hommes se blottissent étroitement serrés les uns contre les autres, dans les galeries de l'abri qui ont déjà trop souvent été touchées et qu'il a fallu ensuite dégager à la hache et à la bêche. Seules les sentinelles avancées restent encore tapies dans leurs entonnoirs, mais aucun cri n'en parvient à travers le vacarme, personne ne sait si elles sont encore vivantes ou si elles sont déjà vidées de leur sang.