Beaucoup plus tolérants que les Arabes, les Juifs et les nègres permettent à leurs femmes de sortir sans voiles.
Quant aux négresses, ce sont comme les nègres, des êtres à part. Elles arpentent les rues lestement, d'un pas viril, ne bronchant jamais sous leur charge et marchant avec l'aplomb propre aux gens dont l'allure est aisée, le geste libre et le coeur à l'abri des tristesses. Elles ont beaucoup de gorge, le buste long, des reins énormes: la nature les a destinées à leurs doubles fonctions de nourrices et de bêtes de somme. - Anesse le jour, femme la nuit,- dit un proverbe local, qui s'applique aux négresses aussi justement qu'à la femme arabe. pp.30, 32 éd.Plon (12ème édition), 1909