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3.29/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) le : 13/12/1843
Mort(e) le : 25/04/1915
Biographie :

Eugène De Robertis (en russe : Евгений Валентинович Де Роберти, de son nom complet De Robertis de Castro de la Cerda), est un philosophe, représentant du positivisme, sociologue et économiste russe d'origine espagnole.
Diplômé du lycée impérial Alexandre (Saint-Pétersbourg) il étudie ensuite à l'université de Giessen, de Heidelberg, de l'Iéna et de Paris. Il soutient sa thèse sur l'organisation sociopolitique de la république de Novgorod à l'Université d'Iéna en novembre 18641.
Il devient professeur à l’université de Bruxelles de 1894 à 1907, professeur de sociologie de 1908 à 1915 à l'Institut psycho-neurologiques Vladimir Bekhterev (ru) de Saint-Pétersbourg. Il devient le représentant du positivisme1.
Ses ouvrages Sociologie (1880) et La philosophie passée (1886) sont sévèrement critiqués par Constantin Pobiedonostsev, suite à quoi leur mise en vente sera interdite et les exemplaires retirés des collections des bibliothèques nationales en 1887.
À plusieurs reprises, il a publié dans la Revue philosophique sous la direction de l'académicien Théodule Ribot et dans La Philosophie positive de Grégoire Wyrouboff et Émile Littré.
Il est membre-fondateur de la loge maçonnique russe La Renaissance (Возрождение, 1906) à l'obédience du Grand Orient de France.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
L'intelligence est considérée tantôt comme la condition première, et tantôt comme le produit ou le résultat de la vie sociale. C'est que, sous le terme équivoque d'intelligence, on comprends à la fois, et sans le distinguer, des phénomènes de l'ordre biologique et des phénomènes appartenant à 'ordre social.
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Le sociologue n'étudie pas ces complexus psychiques, il laisse ce soin au psychologue. Et si, dans la phénoménalité psychologique il distingue entre l'interaction idéologique et l'interaction sentimentale en les faisant suivre toutes deux de leur conséquence nécessaire, l'action sociale, ce n'est pas pour opposer les idées pures aux sentiments et ceux-ci aux volontés, mais bien plutôt pour marquer le passage de la découverte première d'une connaissance à sa diffusion de plus en plus large et, par suite (l'expérience collective opérant sur un nombre accru de cas), à sa certitude et à sa domination de plus en plus grandes et assurées. Et c'est à ce dernier trait, au caractère plus obligatoire
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Les souffrances physiques vaillamment endurées par Nietzsche et la poignante catastrophe qui termina sa courte carrière, qui couronna d'une lugubre auréole de martyr sa vie simple et modeste, émeuvent les plus durs d'entre nous et remplissent nos cœurs d'un sentiment de vague protestation et de tristesse. Nous ne pardonnons pas aisément au sort sa perpétuelle et irritante cécité. Et ce mouvement d'humeur profite à la personnalité du philosophe; il contribue à la mettre en relief, il lui donne une sorte de vie factice, une existence distincte de celle de son œuvre. Car, pour le reste, la vie de Nietzsche se confond avec l'histoire de ses livres.
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Une obscurité profonde voile les fondements de nos croyances scientifiques et philosophiques, les questions sur l'origine et la valeur de nos connaissances, les principes de la certitude.
Il est possible que la philosophie eût pu faire mieux que de s'aventurer en ces ténèbres ; il demeure acquis qu'elle n'a pas fait autre chose. Mais, en ce périple, elle dut malheureusement prendre pour guide le sens commun sujet à tant d' erreurs, et l'observation ordinaire, si notoirement incapable de corriger ses propres fautes.
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Partant d' une observation plusieurs fois séculaire, la philosophie conclut à l' insolubilité radicale de certaines catégories de questions. Tout l'y sollicite et l'y convie : son histoire, son état actuel et un troisième facteur, l'atavisme inconscient qui inscrit sur l'esprit moderne la trace obscure de l'esprit passé.
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Tous les faits naturels s'affirment d'abord comme particuliers et concrets. Ils ne deviennent généraux et abstraits qu'à la suite d'une série de processus psychiques constituant eux-mêmes, par évidence, des faits particuliers et concrets. Mais les questions prétendues inaccessibles apparaissent manifestement comme très générales et très abstraites. Leur insolubilité actuelle ne serait-elle pas dès lors la conséquence nécessaire d'une généralisation hâtive , d'une abstraction prématurée? Tout nous autorise à soutenir cette supposition . Cependant on a le devoir de bien peser les arguments, d'ailleurs invariables, allégués par les philosophes qui défendent l'hypothèse contraire.
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Le phénomène social apparaît, selon le point de vue auquel on se place, soit comme une complication, soit comme une transformation du phénomène vital dont il procède directement, puisqu'il est, par essence, une suite de rapports intercérébraux. En effet, tantôt nous jugeons que le fait social s'associe au fait vital et tantôt nous estimons qu'il s'y substitue. Dans le premier cas, nous le considérons d'une manière abstraite, dans le second nous le voyons tel qu'il tombe sous nos sens dans ce qu'on appelle la réalité sociale concrète. Il en est de même du phénomène vital par rapport au phénomène chimique, et do celui-ci par rapport au phénomène physique.
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Je ne me fais aucune illusion sur la valeur réelle de la plus part de ces thèses. Elles sont et resteront longtemps encore peut-être, de simples suppositions, destinées à orienter quelques esprits, à faire surgir des recherches.
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Nietzsche se moque de la symétrie voulue, de l'ordre obligatoire; il y voit les traits habituels de ce qu'il nomme « l'esprit de lourdeur », l'apanage du philistin.
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Organisation et socialisation, tels sont les deux grands moules où vient successivement se jeter la coulée uniforme des phénomènes mécaniques avant de resurgir à nos yeux étonnés, d'abord, sous l'aspect riant et grouillant du phénomène vital, et ensuite, sous l'aspect plus curieux et plus déroutant peut-être du phénomène surorganique, de la capacité consciente, de la faculté judiciaire soit collective, soit individuelle.
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