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Critiques de Fabien Vehlmann (1385)
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Seuls, tome 8 : Les arènes

J'avoue au tout début que "Seuls", série de Gazotti et Vehlmann, ne m'intéressait pas du tout. Scénario étrange, sans but, endormant.



Mais au fur et à mesure des tomes (hé oui, malgré tout j'ai continué à lire la série), j'ai accroché au fondement de la série : la mort. Et toute la philosophie que cela pose.



L'interprétation de Velhmann s'est ouvert peu à peu, on se prend d'amitié pour ces gamins, leurs origines et les souvenirs pénibles qui remontent peu à peu.



Ce dernier tome s'ouvre sur une ville d'enfants : avec une organisation politique, des castes sociales.... Et comme tout revers de la médaille, des forts, des faibles, des ambitieux, des jaloux...

Une société d'après mort fort bien étudié, calquer sur notre société actuelle.



Comme toujours, le lecteur se demande jusqu'où les auteurs veulent nous emmener, nous faire partager. Quels mystères cachent chaque évènement, chaque cachotterie....



Rien à dire sur les auteurs. Fabien Velhmann et Bruno Gazzotti ont suffisamment de séries derrière eux pour faire une quelconque critiques de leurs talents.
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Le dernier atlas, tome 2

Un second tome aussi ambitieux et réussi que le premier.

L’histoire est plutôt complexe et riche avec diverses entrées et plusieurs niveaux de lecture.

Dans ce second tome, les événements s’accélèrent, le rythme est trépidant, les personnages sont de plus en plus attachants et les dessous des événements se dévoilent petit à petit.

J’ai été scotchée par cette bd, les yeux accrochés aux cases qui défilaient trop vite et j’ai vraiment hâte de pouvoir lire le tome trois...il va falloir un peu attendre mais ça sera une bonne excuse pour tout relire.
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Green Manor - intégrale

Élever le meurtre au rang de l’élégance, en faire une œuvre-d’art… Tout un programme !



Il s’en passe des choses pas très catholique derrière les grosses portes en bois de ce club anglais sélect qu’est le Green Manor. On y disserte sur l’art du meurtre.



Des gentlemans ? Que nenni ! Une belle brochette de meurtriers, d’escrocs et de bandits que la reine Victoria ait jamais connus. Le tout derrière un certain vernis, tout de même !



C’est dans le magazine hebdomadaire Spirou que j’avais découvert l’univers délicieusement morbide de Green Manor.



Par morbide, je sous-entends un univers composé de gentleman, de gens de la haute, des membres d’un Club dans lequel on n’entre pas comme dans un moulin…



Et ces gens très dignes, ces gentlemans du club, parlent de crimes parfaits, de crimes sans victime, de crimes insolubles, ou de ceux dont le coupable fut attrapé… tout cela en fumant un cigare hors-de-prix ou en dégustant un alcool vieilli en fut de chêne.



Ce recueil, en plus d’être So British, est teinté d’humour noir ou l’arroseur peut finir lui aussi arrosé… de plombs !



Si les dessins ne sont pas fait dans un style « réaliste », ils n’en dégagent pas moins une atmosphère d’un Londres victorien et de messieurs tout ce qu’il y a de plus dignes, de plus gentleman.



De plus, l’album est magnifique et à tout d’un vieux grimoire ancien. Dans la biblio, c’est du plus bel effet.



Les histoires sont courtes, mystérieuses, bien trouvées, sadiques, perverses et qui ont la précision d’une véritable horloge suisse.



C’est noir, amusant, machiavélique. C’est anglais ? Non, réalisé par un duo franco-belge, uns fois !



J’en ai frissonné de plaisir !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Seuls, tome 8 : Les arènes

On attend la suite avec impatience.
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Seuls, tome 1 : La disparition

BD jeunesse qui nous plonge dans un monde où tous les habitants d'une ville ont brusquement disparu. Seuls cinq enfants aux profils très différents se réveillent ce matin là... Ils vont s'unir pour faire face à cet étrange phénomène, d'autant plus que des animaux sauvages rodent dans la ville....

Les dessins sont simples mais très agréables, les personnages bien campés et attachants. Une BD prenante pour les enfants à partir de 10 ans.
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Seuls, tome 1 : La disparition

Alors que la veille tout était encore normal, cinq enfants se réveillent un matin… seuls. Les autres habitants semblent avoir disparu soudainement, sans explication. Ils vont devoir se débrouiller sans l'aide des autres et faire face à cette situation improbable.

Le dessin est assez commun pour une bande dessinée jeunesse mais tout à fait expressive sans qu'elle soit trop chargée. L'histoire est tout simplement bien vue et les situations totalement réalistes. On vit l'angoisse d'être un enfant confronté à ce cauchemar que certains ont pu rêvé au même âge : se réveiller seul, sans parents ni proches, et devoir faire face !

Il y a pour le moment 7 tomes mais la série n'est pas finie.

À suivre absolument !
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Jolies ténèbres

L'univers merveilleux du conte de fées, qui s'ouvre sur le goûter d'un séduisant prince et d'une jolie princesse, ne perdure pas longtemps dans cette bande dessinée cruelle mais fascinante et originale.

Dès le prologue, l'on découvre un petit peuple obligé de fuir son habitat chaud et douillet, qui n'est autre que le corps inerte d'une petite fille, pour un autre, froid et hostile, qui est celui des bois. Heureusement qu'Aurore, la petite princesse, est là pour prendre les choses en main. Très vite, la communauté prend ses marques et apprend à vivre en communion avec la nature, malgré les dangers qui rôdent en permanence. Mais au fil du temps, Aurore s'aperçoit que la vraie menace ne réside pas dans les animaux sauvages ou dans les champignons vénéneux, mais au sein même de la communauté. Obligée de fuir, elle n'est pourtant pas au bout de ses peines...

Voici une bande dessinée surprenante, qui destabilise par son décalage entre des dessins très beaux, très colorés et parfaitement adaptés à l'univers du conte, et un humoir noir macabre qui surgit sans prévenir. Cette communauté, tout droit sortie du cadavre d'une petite fille, a elle aussi toutes les caractéristiques des enfants: leurs jeux, leurs règles, leur légèreté, leur cruauté et leur absence de notion du bien et du mal. Les actes de cruauté n'en sont que plus troublants car dénués de remise en question et de morale. Comme chez tous les enfants, le chagrin et la peine ne sont qu'éphémères, seul l'instant présent et la domination des autres comptent. La violence de certaines pages est brute, radicale et parfois gratuite, mais toujours entourée d'une certaine légèreté qui laisse le lecteur pantois!

Pour ma part, "Jolies ténèbres" est une excellente découverte. C'est un album maginifique qui ne laissera personne indifférent, qu'il envoûte ou qu'il dérange!
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La Cuisine des Ogres : Trois-fois-morte

La soupe des gueux.

Pendant que les grands du monde ripaillent, dégustent en fins gourmets les fricassées de marmots désossés concoctés par des ogres aigres, rient à gueule bec au banquet chic, les gueux trinquent au prix fort. Ils sont la chair et le sang des festivités incessantes, à leur corps défendant. Encagés, les mioches font de la brioche qui sera dorée et craquante sous la dent dure des clients rois. 

Blanchette, une fillette de la rue, s'est retrouvée dans le sac de Grince-matin, croque-mitaine arachnéen qui leurre et hameçonne les enfants perdus pour les vendre aux ogres de la Dent du Chat, un monde merveilleusement affreux, invisible aux humains et situé dans le massif de la Chartreuse. Blanchette a la vie chevillée à son frêle petit corps. Elle va lutter, ruser, interroger, comprendre, apprendre et prendre des risques extraordinaires pour tenter de survivre et d'extraire ses compagnons d'infortune de la cuisine des ogres.

Le scénariste Fabien Vehlmann a su redorer le blason des contes édulcorés depuis des lustres en les replongeant dans le bain horrifique des origines. En y adjoignant une pincée de vice contemporain, il en fait un conte moderne. C'est la deuxième bonne surprise après la première, la beauté de l'album, avec son titre en creux, rehaussé à la feuille d'or et son splendide dessin de couverture, parfaitement équilibré, baignant dans les bleuités irréelles d'une nuit magique. Grince-matin pêche Blanchette et sa gibecière, dans ses replis, évoque une tête de goule qui semble sourire avec bonhommie. Le propos est riche, référencé, actuel et nourri de symboles forts. Blanchette est résiliente et son chemin de croix devient initiatique. Quant au graphisme de Jean-Baptiste Andreae, il est remarquable de vie comme si le trait faisait naître de lui-même des formes que l'auteur captait et continuait dans des courbes, des voltes et des envolées émouvantes. Découpage, cadrage, mise en couleur sertissent le trait magique du dessinateur. On peut apprécier la beauté de son crayonné en allant sur son compte Instagram.

"La cuisine des ogres" est une parabole de notre monde moderne : l'homme est un ogre pour l'homme.
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Seuls, tome 1 : La disparition

C’est beaucoup plus simple de lire le premier tome. Car ses vacances, j’ai lu le deuxième, troisième, et quatrième tome, sans lire le premier, car il n’y était pas à la bibliothèque. Heureusement, j’ai trouvé le premier, et je l’ai bien évidemment dévorer. En lisant les autres tomes, j’avais un peu deviné, ce qu’avait pu raconter le premier, donc je n’étais pas très surprise.



En une nuit, tous les adultes, et pratiquement tous les enfants ont disparu, seul cinq enfants : Dodji, Leïla, Terry, Camille et Yvan sont les survivants de cette disparition. Ensemble, ils vont devoir affronter les terreurs qui les attendent dehors. Mais ils vont aussi devoir apprendre à se supporter et surtout survivre, en ces temps difficiles.



J’ai très hâte de lire la suite de la série et encourage à tout des amoureux de la BD de la lire !

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Des lendemains sans nuage

J'ai franchement aimé ces lendemains sans nuages. A vrai dire, ce que nous réserve l'avenir n'est pas sans nuages comme le titre l'indique. Imaginez qu'un tyran domine toutes les nations du futur en ayant simplement réalisé une bonne opération qui était commerciale au départ.



Bref, une firme contrôle le monde via ses avancées technologiques et les puces qu'elle a implanté dans chaque humain dès la naissance. On ne peut rien faire contre cette domination à moins de remonter le temps et d'empêcher que cela arrive. Voilà le constat de départ de ce formidable scénario.



On ne sera pas au bout de nos surprises dans cette aventure de science-fiction pas comme les autres. Il y aura de nombreuses séquences qui n'ont qu'un lien tout à fait limité avec la trame principale. Bien sûr, cela aura pour effet de freiner un peu l'intrigue mais on découvre toute la richesse de ce monde du futur. Il y a comme un arrière-goût de SOS Bonheur.



On regrettera juste que l’œuvre ne soit pas plus longue et donc plus complète. Il y aurait eu matière à faire beaucoup plus. Cependant, je salue le travail de ce trio d'auteur qui ont su nous apporter une BD de qualité. A découvrir de préférence dans sa nouvelle version de la collection "signé" du Lombard.
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Seuls, tome 1 : La disparition

Ce premier tome de "Seuls" ne m'a pas convaincue.

Cinq enfants se réveillent un matin et découvrent que tous les autres habitants de leur ville ont disparu.

Il y a l'ado noir dur à cuire au cœur tendre, le petit garçon zozotant capricieux, la blondinette craintive et bonne élève, l'ado d'origine indienne bricoleuse et le garçon à lunettes issu d'un milieu très aisé.

Ces personnages sont, j'espère, amenés à évoluer car ils sont très caricaturaux dans ce premier tome.

L'étrangeté de la situation est appuyée par la présence d'animaux sauvages, ce qui est une bonne idée. Mais, paradoxalement, alors que l'intrigue ne démarre jamais vraiment cet élément est vite résolu.

Je jetterai un œil sur le deuxième tome parce que je l'ai sous la main, mais je ne suis pas sûre d'aller au-delà.
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Seuls, tome 1 : La disparition

Voilà une bd jeunesse pour laquelle il m’a fallu du temps avant de me décider à l’offrir à ma fille de dix ans. Je m’inquiétais du thème survivaliste et du traitement qu’il pouvait avoir à destination des enfants. Il faut dire que les couvertures sèment aussi le doute !

J’ai finalement été agréablement surprise par ce premier tome où l’on fait la connaissance des cinq jeunes protagonistes, tous très différents en termes de caractère comme de vécu. Et cela a son importance ! Ils se retrouvent en effet livrés à eux même et feront alors preuve d’ingéniosité pour surmonter les épreuves. On a peur, on rit, on sent la tension monter en même temps que celle des personnages, à qui les enfants peuvent facilement s’identifier.

Il y a tout de même un peu de violence, des combats pour survivre, la découverte de la loi du plus fort, mais sur un ton et accompagné de dessins qui restent accessibles aux enfants dès 10 ans.

Un petit bémol pour moi serait que cette bande dessinée est lue bien trop vite. Je lirai le tome deux pour connaître la suite des aventures de nos petits héros mais ayant appris qu’il y a déjà 12 tomes et que d’autres sont prévus, je ne sais pas si j’irai jusqu’au bout.
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Le Marquis d'Anaon, Tome 2 : La Vierge Noire

Cette fois, Jean-Baptiste se penche sur une série de meurtres particulièrement sauvages qui se déroulent en Auvergne, aux environs de Noël, au pied d'une sculpture représentant la Vierge.

Cette histoire n'est pas sans rappeler certaines séries policières...sauf qu'ici notre enquêteur vit au XVIIe siècle.

C'est intéressant à lire, c'est bien construit, et c'est bien dessiné mais j'ai trouvé que ça allait un peu vite malgré les détails que l'auteur prend le temps de rajouter.



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Satanie

"Satanie" fait partie de ces découvertes hasardeuses qui vous tombent dans les mains et pour lesquelles vous êtes heureux d'avoir eu l'occasion de les lire.

Je suis tombé dessus à la médiathèque et la couverture m'a attiré, je n'avais jamais entendu parler de cet album One-Shot mais sans même l'ouvrir je l'ai pris pour tenter l'expérience.



Tout d'abord les dessins, ils sont sublimes, très originaux et colorés de manière cohérente. Un trait vif et sûr. Un régal pour les yeux.



Scénaristiquement, c'est très agréable dès le début, une expédition spéléologique mène un groupe d'individus à découvrir tout un monde caché sous terre, un clin d’œil à Jules Verne et son "Voyage au centre de la Terre" mais de manière moderne et basculant dans le fantastique pur et dur, avec cités souterraines, monde à l'envers et autres monstres.

"Satanie" est une quête à la découverte de soi avant tout et explore diverses facettes de l'âme humaine.



Ce fût un moment de lecture surprenant, agréable, étonnant et je vais donc recommander cette lecture au plus grand nombre.



Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Seuls, tome 11 : Les cloueurs de nuit

Evacuons les points négatifs majeurs, en tout cas pour moi, d'abord. Je n'ai pas le temps ni l'envie de me replonger dans les 10 tomes précédents pour comprendre le 11è qui sort... et ma mémoire a ses limites aussi. Un résumé d'une page, un petit encart, un chouïa de rappel... ce serait vraiment idéal.



Ensuite, une fois qu'il divise un groupe d'aventuriers, l'auteur est condamné à se débrouiller avec la quadrature du cercle. Soit il parle d'un personnage de manière approfondie, et les lecteurs se désolent de n'avoir point de nouvelles des autres, soit il évoque tout le monde et le récit ne progresse pas. Troisième possibilité... mise en oeuvre ici: essayer de mélanger les 2 options... Et bardaf, c'est l'embardée.



En tout cas, ce n'est pas fort réussi. On a un récit fort déséquilibré, assez vide au final, centré sur Yvan qui se trouve à Cabourg/Deauville et essaie de se dépatouiller avec les cloueurs de nuit. D'où le titre... Ceux-ci arrivent dans le bus à Impériale bien connu des fans de la série, et envisagent de ramener Yvan dans les basses terres... morceau par morceau. Littéralement...



Point positif: l'atmosphère, elle, est très bien gérée. On a une ambiance de dingue, oppressante, lourde, angoissante... Point négatif: pour ce faire, les auteurs ajoutent de nouveaux éléments mystérieux qu'ils n'expliqueront pas (ou pas très vite).



Mentionnons le dessin très abouti, de la belle ouvrage, comme on dit.



On a le 11è tome d'une série qui était intéressante, et ce tome va encore davantage cliver les lecteurs. Ceux qui décrochent peu à peu y trouveront une justification de plus de leur désintérêt. Les fans inconditionnels apprécieront tout, y compris la lenteur de la progression du récit. Toujours est-il qu'à ce rytme-là, les auteurs sont partis pour battre les Feux de l'Amour. Rendez-vous en 2050 pour le tome 57 qui nous dira où se rend Yvan avec son nouveau compagnon et pourquoi la tartine de Dodji tombe toujours du côté beurré...
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Seuls, tome 11 : Les cloueurs de nuit

J'ai beaucoup moins apprécié ce tome.



Car contrairement aux précédents celui-ci je l'ai attendu longtemps... très longtemps !! Pour pas grand chose... j'ai l'impression depuis le tome précédent qu'on est entré dans un cycle où il ne va pas se passer grand chose...



On attend 6 mois pour ne même pas avoir une bride d'infos en plus sur le pourquoi du comment les enfants en sont arrivés là..



Je suis un peu déçu, surtout qu'il va falloir attendre encore et encore avant le prochain tome...



Elise__♥
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Seuls, Tome 3 : Le clan du requin

Après vous avoir mis l'eau à la bouche avec les deux premiers opus, me revoilà avec le troisième tome qui n'est pas de tout repos ! En tendant vers plus d'action, il amorce doucement le questionnement sur la disparition de la population. Toujours aussi colorés, le scénario quant à lui explore les sombres facettes de la société reproduite par les enfants. Il y est entre autres, question de sexisme, d'autorité et de violence... Vaste programme donc ! Alors que de nouveaux personnages font leur apparition, les enfants s'organisent et démontrent une solidarité solidement acquise. Avec des personnages plus complexes et une intrigue de plus en plus mystérieuse, cette bande dessinée prouve qu'elle en a sous le capot !



Pendant que la bande des cinq parcourent les villes environnantes dans leur bus aménagé, ils sont attaqués par une bande de chiens errants. A la croisée des routes, ils rencontrent d'autres enfants qui les conduisent au parc d'attractions dont ils ont pris possession. En tête de file : Saul. A onze ans, admirateur du III ème Reich, il insuffle sur le clan une autorité où le machisme est de rigueur. En gagnant sa place de chef en traversant à la nage le bassin contenant un grand requin blanc, Saul compte bien asseoir son pouvoir sur les nouveaux arrivants...



Tandis que les chiens retournent à l'état sauvage, les enfants ne sont pas loin de reproduire le même état. De la difficulté de faire partie d'un groupe ce tome, me rappelant la série "The Walking Dead", aborde avec intelligence la régression flagrante du comportement humain lorsque les cadres ne sont plus. De la loi du plus fort au sexisme élémentaire, le fantasme enfantin de vivre dans un parc d'attractions vire au cauchemar !



La cohésion du groupe des cinq, plus forte que jamais, renforce l'attachement à la nouvelle famille qu'ils se sont créé. Alors que Saul affirme son autorité sur Dodji, Leila, Yvan,Terry et Camille unissent leur force dans une série d'actions. Qui en sortira vainqueur ? Au moment où Dodji prend une place de plus en plus importante, une question détourne notre attention : a-t-il réellement tué son père ?



De la fin sanglante, quelques ouvertures sur l'étrange disparition de la population pointent le bout de leur nez : Saul révèle à Dodji se rappeler ce qui s'est passé malgré l'obscurité et déclare qu'il s'agit de la fin, sans toutefois en dire plus. Alexandre et Sélène, deux frères et sœurs au comportement étrange, se concerte en pensant que l'enfant qui peut les perdre se trouve parmi la joyeuse bande. Et enfin, Yvan semble être pris de souvenirs troublants lors de cette fameuse nuit... Bizarre, vous avez dit bizarre ? 



Un tome riche en actions, mais aussi en réflexions ! Un cocktail détonnant qui donne matière à suivre avec avidité les aventures de ces gamins débrouillards. Non seulement, j'ai adoré les thèmes abordés, mais aussi les leçons que l'on peut en tirer. De cette bande dessinée pour enfants le scénariste à su capter les problèmes de nos sociétés pour les transposer à hauteur d'enfants, et c'est réussi ! Avec légèreté et humour, il tourne ainsi en ridicule le comportement machiste comme la compétitivité abusive. 



Au moment où je vous écris ces mots, je connais déjà la suite et vous promet qu'il y a non seulement un aspect psychologique plus profond, mais aussi encore plus de mystères... Que sait le duo des frères et sœurs ? Dodji reste-t-il à la tête du clan ? Une seule chose à vous révéler : le retour du maître des couteaux. Rien que ça ! 



Pour une BD aussi colorée, je ne pouvais que vous proposer un goûter tout aussi régressif : des cupcakes magiques fraises bonbons et son chocolat chaud à la guimauve...gnark, gnark, gnark !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Sept, tome 1 : Sept Psychopathes

Et pourquoi pas ? Qu'y aurait-il eu de fou d'envoyer 7 fous pour supprimer le "seigneur des fous" ? L'idée de départ est alléchante, mais malheureusement une soixantaines de planches ne sont pas suffisantes à mon avis. Tous les événements s’enchaînent très vite, de la sélection de chaque élément, où j'aurais aimé pouvoir prendre le temps de mieux faire connaissance avec les personnages, à la suite de la mission, où faute d'avoir bien identifié chaque personnage : je me perds dans le récit, qui bien souvent est totalement capilo-tracté.

Quant au dessin, quoique agréable, j'ai encore une fois un soucis avec la représentation des personnages, dont certains se ressemblent énormément.
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Seuls, tome 1 : La disparition (roman)

Comment résister à la bande dessinée "Seuls" ? Lorsqu'une bande de gamins se réveillent dans une ville complètement dépeuplée, il y a de quoi flipper ! Dépeuplée, vraiment ? C'est en tout cas ce que pense Dodji, Leila, Yvan, Camille et Terry, inconnus jusqu'à présent. Ils vont devoir unir leurs forces pour percer ce mystère et découvrir qui se cache derrière le masque du maître des couteaux. Si tous les adultes semblent avoir disparu, il en va de même pour les enfants. Alors pourquoi diable ces cinq là sont-ils toujours présents ? Alors que la BD cible les enfants et les ados, le film, lui, est beaucoup plus sombre. Scénario dévié de son axe, j'ai beaucoup aimé l'angle, les couleurs ainsi que le parti-pris. Introspection entre une bande dessinée et son adaptation...



"La disparition". Voilà le titre on ne peut plus simple du premier tome d'une série addictive. A Fortville, cinq enfants se réveillent seuls et désemparés. En quête d'adultes, ils vont se trouver et chercher à comprendre d'où vient ce phénomène. Avec leur personnalité propre, chacun contribue à la survie.



Dans ce premier tome, nulle action, mais un décor planté. Ne cherchez pas à comprendre ce qui s'est passé, apprenez plutôt à découvrir ses personnages.Tout d'abord il y a Leila, une jeune ado garçon manqué, bricoleuse et débrouillarde. Puis Dodji, ado souffre douleur des pensionnaires d'un foyer. L'équipe se constitue également de Camille, élève studieuse, et de Yvan, un fils à papa délaissé par sa famille. Et enfin, Terry, un très jeune garçon inconscient du drame qui se joue. Equipe au complet, ils sillonnent la ville sans se rendre compte qu'ils sont épiés...



Colorée et sympa, j'ai tout de fois été étonnée d'y voir une certaine violence. Pour que ce soit clair, il n'y a pas de meurtres ni d'effusions de sang seulement des tentatives. Contraste entre l'enfance et la situation dans laquelle ils se trouvent, les armes et les blessures tranchent net la naïveté avec laquelle j'ai débuté cette série. Les réactions tellement justes et l'habileté à s'emparer de l'espace m'ont complètement charmé, que ce soit lors de leur installation à l'hôtel ou le vole de tous les jouets et peluches par Terry. C'est vrai, que feriez-vous à leur place ? Assouvir un fantasme enfantin à posséder tous les jouets est quand même jouissif !



Les aventures de ces enfants ne font que commencer...



Autant vous le dire tout de suite, j'ai beaucoup aimé le film et doit être la seule ! Les critiques, assez mauvaises, me laissaient présager le pire mais que nenni. Oui, le scénario reprend la trame des premiers tomes. Non, il n'est pas totalement fidèle aux bandes dessinées. 



Plus sombre, plus adultes aussi, le choix des acteurs est plutôt réussi tout comme le parti-pris. Le cadrage, les couleurs, l'esthétisme en général, m'ont emballé comme le suspense et la tension en cohérence avec le reste. A vrai dire, je m'étonne moi-même car il est rare que j'apprécie une adaptation, mon propre film ayant déjà été tourné dans mon esprit. Ici, il ne faut pas s'attendre à une copie conforme, mais une vision contrastée. Je ne m'attendais pas à une si bonne surprise visuelle ni à un dénouement aussi saisissant. Avis aux curieux !



Evidemment, je ne vais pas vous laisser comme ça, sans gourmandise ! Pour ce faire, j'ai choisi le gâteau patate et un thé fraises/chocolat de Origines tea & coffee. Un goûter régressif, au charme de l'enfance pour une lecture qui ne l'est pas tout à fait.
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Le Spirou de..., tome 1 : Les géants pétrifiés

Une première aventure du fameux duo revisité, que j'ai lu après bien d'autres tomes de la série.



Une aventure sympathique sans être transcendante. On passe un bon moment. C'est vrai que les rebondissements et les découvertes vont vite et que ça manque de détails et de profondeur. Il y avait de quoi faire pourtant. On aimerait en savoir plus sur cette civilisation. La résolution est marrante mais un peu rapide aussi. Par contre il y a de l'humour et on ne s'ennuie pas.

Spirou et Fantasio sont très sympathiques. Pas de grande révolution mais le duo fonctionne très bien.

Les dessins sont agréables, colorés, qui vont à merveilles avec l'ambiance.
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