Des prisonniers étaient tombés malades, les gardes avaient vomi sur leurs bottes et, par crainte des représailles de l’esprit du défunt, il avait été décrété que les détenus évacuaient désormais le corps en l’accompagnant par des prières et des cantiques.
Parce que c’était la façon convenable de partir. Parce que sinon, l’esprit du mort pouvait s’attarder et tourmenter les vivants.
Nicolas avait trouvé bizarre que ces monstres qui tuaient avec si peu de pitié soient terrifiés par l’Au-delà, par les revenants, les esprits en quête de vengeance.