Fabrice Cayla

J'étais ravie de découvrir ce livre-jeu du genre des "livres dont vous êtes le héros" de mon enfance.

Pas de surprise quant à la façon de jouer puisque l'on détermine les capacités de son personnage via des tirages au dé avant de commencer la partie.



Une fois sa fiche personnage faite, on peut se lancer dans l'histoire, celle d'un voyageur qui va se retrouver pris au piège dans un étrange village où il devra faire les bons choix pour réussir à s'échapper et ainsi sauver sa vie...



Passons au verdict à présent. Même si j'ai trouvé ce livre amusant à aborder et que ça m'a rappelé des souvenirs d'enfance, il est loin d'être le meilleur que j'ai lu dans ce genre, malheureusement.

J'ai trouvé que l'intrigue n'était pas assez développée. de plus, il n'y a quasiment aucun combat, donc pas trop de pertes de points pour son personnage, points pour certains qui ne servent pratiquement jamais d'ailleurs...

Conséquence : il est facile de finir l'histoire si les dès ont été cléments avec vous.



Il y a peu de choix différents, et donc 2 histoires seulement, alors que j'aurais apprécié un livre avec des intrigues bien distinctes et originales.

De même, pour moi le hasard ne devrait jamais pouvoir décider pour nous de la page à laquelle aller. Nous devrions être les seuls à choisir et ainsi sortir vainqueur, ou non, de ce labyrinthe.

Là, le hasard gère le livre-jeu à tous les niveaux et il en perd de son intérêt, surtout face à des livres d'escape qui misent tout sur la réflexion et la logique du lecteur.

C'est dommage


Lien : http://cocomilady2.revolublo..

Peu connaisseuse de ce genre de littérature, les livres dont vous êtes le héros ont cette particularité pourtant intéressante de permettre au lecteur de devenir acteur de son histoire. Chacun de ses gestes et décisions créent une chaîne de conséquences permettant de vivre, en un seul livre, de nombreuses histoires aux fins nécessairement différentes.

Une très bonne idée de départ qui a le mérite de réinventer astucieusement le rapport du lecteur au livre. Une narration qui aurait cependant mérité un développement des personnages plus poussé et un récit définitivement concret qui, s’il séduit de prime abord, manque parfois de nuances et de développements. A réserver aux amateurs du genre et aux curieux.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..

Un souvenir d'enfance qui a ressurgi déjà au moment de la sélection de Masse critique. J'ai eu beaucoup de chance de le recevoir.

Si vous êtes de la même génération que moi (j'ai 44 ans) et féru de jeux de rôle , vous aussi vous vous souviendrez de ces "livres dont vous êtes le héros".



Un recueil complètement original dont vous suivez un héros, armé d'un crayon et d'une gomme (parfois d'un bout de papier), calculez ses PV (points de vie), choisissez une arme, un inventaire avec des potions...et poursuivez une quête avec bestiaire fantastique.

C'est la version "papier" du jeu de rôle version solitaire (par opposition au jeu de rôle dont vous êtes insérés dans une équipe).



Je salue cet éditeur qui a osé s'aventurer dans ce genre pour nous proposer une nouvelle mouture. Ainsi que l'auteur (qui malheureusement à l'heure actuelle est décédé).

Notons aussi que les dessins incorporés dans le récit ont le même trait fin que dans les anciens d'il y a 30 ans. Encore un coup de nostalgie ma foi!



Une histoire interactive permet à chaque lecteur de devenir acteur. Devenir le héros, c'est un fantasme assez récurrent. Même à 40 ans:) Choisir telle destination, telle conversation avec un habitant, c'est carrément réaliste. Bon, les personnages ne sont pas si touffus que ça, l'histoire devient parfois assez linéaire (j'ai triché parfois pour savoir si j'avais choisi l'autre solution, qu'est ce que je serais devenu... très tentant!!).



Je le conseille à des jeunes à partir de 12 ans, qui veulent partir à l'aventure, qui sont curieux. Cela change un peu des sorciers à lunettes :)

LIVRE-JEU FANTASTIQUE / THRILLER.

Merci Babelio, merci Masse Critique, merci Posidonia Éditions, mais surtout merci à les participants du projet Ulule qui ont permis de ressortir du placard les Livres Dont Vous Êtes le Héros à la française… Malheureusement ce fut pour moi qui ait lu un paquet de LDVELH une mauvaise pioche ! Il aurait pu ne pas démériter avec son esprit old school, mais l'histoire simple voire simpliste est gâchée par les bugs du livre-jeu...
Lien : https://www.portesdumultiver..

Tout d’abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Posidonia pour m’avoir permis de découvrir ce livre lors d’une opération Masse Critique.



Cela fait un moment que je voulais me pencher sur le concept des livres jeux, ou histoires à jouer, ça a donc été l’occasion parfaite.

J’ai testé le livre avec un groupe de lycéens et le premier constat c’est que nous avons passé un bon moment dans cette aventure mêlant science-fiction et aventure !



Le mode de fonctionnement est simple et bien expliqué, nous avons pu rapidement nous lancer dans l’histoire. Nous avons ri, nous avons combattu, tout le monde n’a pas gagné, nous avons rusé, et n’avons pas vu passer le temps. Le scénario m’a personnellement plu pour son côté un peu vintage et décalé (ce que les lycéens n’ont peut-être pas perçu).



Nous y avons joué en groupe mais c’est tout à fait faisable seul. L’avantage, je pense, c’est que c’est facilement adaptable au nombre de joueurs et qu’il est aussi intéressant de jouer en groupe et de prendre des décisions collégialement.



Pour ce qui est de l’objet livre en lui-même, le format poche est un bon point pour l’emmener facilement partout. Toutefois, je pense qu’il serait intéressant de penser à une ouverture à 180° ou a des fiches de jeu détachables pour faire les photocopies pour les joueurs. Cela donnerait un design plus fini au livre et le mettrait directement dans la catégorie des jeux en le différenciant un peu d’un livre classique.



Cela reste une belle expérience qui nous a donné envie de tester d’autres histoires :)

Chacun de nos choix à des conséquences...

Ici nos actions nous emmèneront vers la possible résolution de l'énigme sauf si comme moi, lors de mon premier jeu, je disparais rapidement.



L'histoire de départ est simple. Alors que nous partons en vacances, nous nous faisons une halte dans un petit village. En passant devant un brocanteur, mon regard s'arrête sur un mystérieux appareil photo qui fera l'objet de convoitise... à partir de là il faudra prendre les bonnes décisions pour garder le cap.



Je connaissais ce concept seulement dans les jeux vidéos comme c'est le cas avec "Detroit become human". C'est avec plaisir que j'ai pu grâce à la collection "Histoires à jouer" pouvoir le découvrir sous un autre format.



Je tiens à remercier Posidonia Editions ainsi que Babelio pour cette aventure très ludique que j'ai testé d'abord seule puis que j'ai pu partager en famille.



Une bonne idée d'ouvrage à glisser sous le sapin pour les petits ou grands lecteurs/joueurs.

Gros gros coup de cœur !



Déjà j'étais hyper enthousiaste à l'idée de retrouver ce concept de livre-jeu que j'avais connu étant enfant et que j'adorais...



Le principe est simple: on tient le rôle du personnage principal ( comme dans un jeu de rôle ) et nos décisions influent sur le déroulement de l'histoire.



Il suffit de s'équiper d'un crayon papier, d'un dé et l'aventure commence.



Ici je suis devenue le bras droit de Sherlock Holmes !



Je me suis immédiatement prise au jeu et j'ai tout de suite retrouvé le même plaisir que des années en arrière... Sincèrement je me suis régalée a mener cette enquête. Ça m'a occupée et amusée plusieurs heures !



Plutôt adressé à un public jeunesse je suis sûre que c'est le genre de livre capable de faire lire de façon ludique les enfants n'ayant pas forcément un goût inné pour la lecture.

Je le recommande aussi aux adultes qui ont gardé leur âme d'enfant.

Bien que l'intrigue soit bien ficelée et cohérente si l'on suit les chapitres et l'on se laisse mener dans l'aventure, certains résultats sont trop importants pour la suite de l'histoire. Le raisonnement reste moyen.



Tomber amoureux ne vaut rien de bon par exemple.



Malgré une multitude d'indices trouvés, il n'y a pas de déduction à avoir mais simplement une suite logique de chapitre et enfin un dernier paragraphe d'argumentation (ajout de points "pistes" enfin). Un bon tirage de dès et c'est gagné.



On ne peut palier à un mauvais tirage par d'autres compétences. Fort heureusement pour moi j'avais choisi les bonnes en anticipant l'aspect "exotique" du titre.



Atouts physiques inutiles. Atouts de communication utile uniquement dans le final. Points de vie non calculés ? C'est peut-être la particularité de ce volume.



C'est dommage, malgré le bon scénario, on ne fait pas travailler les méninges...

J'avais toujours voulu découvrir un livre jeu afin de choisir mon propre chemin et constituer ma propre histoire. Une masse critique et une histoire avec Kali, la déesse de la destruction, associées à Sherlock Holmes, m'a permis de m'y mettre enfin.

Mauvaise élève que je suis, et malgré que j'ai lu les règles en début d'ouvrage, je n'ai pas réussi à évoluer dans l'histoire et je n'ai que réussi à tourner en rond. Est-ce le jeu ? Est-ce le livre ? En tous les cas, je n'ai pas été enchantée. Dommage ... A d'autres, il pourrait peut être plaire ?

Il y a quelques années, je dévorais les "livres dont vous êtes le héros". J'adorais tester toutes les possibilités, explorer toutes les voies. Pour moi, c'était les mêmes sensations, les mêmes frissons que ceux que procuraient les jeux vidéos de l'époque. Aujourd'hui, je me plonge dans une "histoire à jouer". Je n'ai plus le même âge mais toujours les mêmes envies de frissons et d'aventure.

Dans "la malédiction de Shimbali", le joueur doit résoudre un meurtre auprès du célèbre Sherlock Holmes. Vengeance ? Malédiction ? A vous de le découvrir armé d'un seul crayon et d'une gomme. Une face de dé est dessiné en bas de chaque page donc pas besoin de s'encombrer plus !!

Le début est un rappel des règles. Pas simple de tout retenir. Beaucoup d'histoires de chiffres à additionner, de numéro ou de caractéristiques à retenir.... Je me dis que ce livre est à réserver aux plus grands. (La difficulté des règles sera mon point négatif... Une fois pris dans le jeu, on s'habitue...mais pas facile au début !!)

Puis on commence le récit... Chaque paragraphe renvoie vers de nouvelles pages. Il ne faut pas se tromper au risque d'être stopper net dans son aventure. Une histoire de meurtre ...j'ai l'impression d'être une vraie enquêtrice (un peu à la manière des escape game)

Et qu'elle aventure !! Moi qui pensais y consacrer quelques minutes, je me suis laissée absorber dans l'histoire !! Et je me suis retrouvée 10 ans en arrière. Un petit instant nostalgie...

Je vais maintenant le donner à mon petit frère en espérant que ça le fera décrocher de ses jeux vidéos le temps d'une aventure et qu'il ressentira les frissons de l'aventure à travers sa lecture.

(Petite mention positive au graphisme du livre figé dans le temps...j'adore !! )

Histoires à jouer

SHERLOCK HOLMES

L'Héritage Welsey

collection dirigée par F.Cayla, J.P.Pecau

illustrations intérieures, Ph. Lechien

Posidonia Editions

2018





C'est un livre-jeu, dont l'aïeul doit être Le livre dont vous êtes le héros. Le lecteur se met dans la peau d'un enquêteur qui ne brille pas par ses performances, et qui vient d'être sollicité par le grand Sherlock Holmes. Excusez du peu ! Il s'agit pour l'enquêteur/lecteur d'être à la hauteur.

Les règles sont peut-être un brin ennuyeuses, mais elles permettent un certain nombre d'activités ludiques comme le lancer de dés (ou prendre le dessin du dé au hasard des pages) et l'attente du sort, la tenue de la fiche d'enquête, la progression dans les scores, un jeu de « bataille ».

L'enquête fait circuler dans le livre, on tourne les pages, on essaie de bien choisir entre les diverses possibilités, on veut trouver la solution, et quand on la trouve, on éprouve une pointe de satisfaction. Les illustrations offrent gaîté et repos, le temps de voir les choses, faire des mises au point.

Une fois l'enquête et le livre terminés, on peut jouer avec d'autres joueurs ; il faut alors bien expliquer l'histoire et distribuer, arbitrer le jeu. D'autres compétences sont requises : clarté de l'exposition, organisation du jeu, conciliation avec les joueurs.

Le livre-jeu peut donner l'envie de lire des enquêtes menées par des personnages dont c'est le métier, bien caractérisés par l'auteur. L'envie d'en écrire. A voir.

Je remercie l'opération Masse critique.

C'est une première pour moi que ce livre- jeu, remporté lors d'une Masse Critique, pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Posidonia.

Je ne connaissais pas le concept et n'avais pas correctement identifié son fonctionnement, pensant à tort que le livre était plutôt un coffret contenant cartes et dés, et présentant donc un aspect plutôt interactif. Il s'agit donc simplement d'un livre, format poche de 208 pages.



Ce type d'histoire à jouer fait du lecteur un acteur de l'histoire : dans le cas présent, on devient l'émissaire du très réputé Sherlock Holmes qui nous délègue sur une affaire ne nécessitant pas son intervention. Il s'agit donc pour nous de retrouver les héritiers de feu le baron Welsey, au nombre de 4: Katherine, Richard, Robert et Henri.



Or nous voilà entraîné dans une course contre le temps pour les retrouver rapidement, course mortelle puisqu'un des héritiers est assassiné.



J'ai découvert le fonctionnement de ce type d'enquête, où je peux orienter mes recherches en fonction des choix qui me sont offerts car plusieurs directions se présentent à moi pour chaque étape. Des points d'entrée de 1 à 237 me permettent de naviguer dans l'enquête et collecter les indices pour la résolution de l'enquête.



Pour me guider, une feuille de personnage (récapitulant des points de capacité physique, manuelle, de communication etc) et une feuille d'enquête pour répertorier les éléments de l'enquête.



Je vais être honnête, je n'ai pas trop accroché à ce type d'enquête, peut-être trop habituée à des jeux de plateau familiaux. Je me verrais plutôt conseiller ce livre enquête à un (voire deux enfants), mais posés et capables de lire et comprendre en autonomie. Le format poche n'est pas forcément pratique car difficile à ouvrir complètement pour une lecture collective aisée.

Le sujet et l'exploitation de l'enquête ne sont pas inintéressants mais cela me paraît difficile à exploiter en famille.

J'aurais tendance à offrir ce type d'ouvrage à un enfant assez autonome d'une dizaine d'années.

Dans la peau de Sherlock

*

Avis de mon compagnon qui a toujours lu des livres "dont vous êtes le héros" depuis son adolescence. Alors, quand il a su que certains éditeurs recommençaient à en sortir, il n'a pas hésité.

(Note: on peut trouver de ces livres en occasion dans les brocantes...)

*

Bien que celui-ci s'appelle "Histoires à jouer", c'est exactement le même concept que ceux dont vous êtes le héros.

Excepté que ce roman interactif est conçu comme une enquête. En effet, vous (le joueur et non un lecteur) êtes dans la peau d'un enquêteur tel Sherlock Holmes ou Hercule Poirot. Vous lancez le dé, vous essayez de trouver plusieurs possibilités, trouvez finalement mais gare aux chasse-trappes.

Une feuille de route sera mise à côté de votre livre (munissez-vous également d'un crayon).

*

Le ton est moderne, contemporain. Le texte est fluide et agréable à "jouer".

A partir de 13 ans.

J’ai eu la chance d’être sélectionnée pour le livre L’or du Pharaon de Fabrice Cayla et de Jean-Pierre Pécau lors d’une masse critique jeunesse de Babelio. J’ai pu découvrir un livre un peu particulier, un livre dont on est le héros.

Cela m’a plongée dans les livres de mon enfance, car lorsque j’étais enfant, j’aimais lire ce genre de romans qui me faisaient voyager. Ici, avec L’or du Pharaon, j’ai retrouvé ce plaisir. Nous participons à une enquête policière que nous menons. En fonction des choix, nous sommes menés vers d’autres indices, et l’enquête avance de cette manière. C’est au lecteur de choisir et l’échec n’est pas loin si on ne tient pas compte des différents indices. Ce roman – jeu peut être recommencé plusieurs fois car il y a plusieurs manières de découvrir le fin mot de l’affaire des pilleurs d’or.

En conclusion, je recommande ces histoires – jeu , notamment L’or du Pharaon pour les jeunes qui aiment les enquêtes ainsi que l’Egypte ancienne. Les parents peuvent bien sûr aider leur enfant et mener l’enquête avec eux.

Ce petit livre est en fait un jeu. Une histoire à jouer comme le mentionne le bandeau sur la page de couverture. Une enquête policière.

Nous sommes en Egypte antique, XXème dynastie, celle composée uniquement de Ramsès, de Ramsès III à Ramsès XI. Nous ne savons pas quel est le pharaon régnant. Ce dernier déplore les attaques systématiques de ses caravanes, chargées d'or, par des brigands fort bien renseignés et il est supposé qu'il y a fuite venant du palais.

Vizir et chef de la police sont perdus, sans aucune piste malgré de gros efforts déployés. Pharaon demande une résolution rapide de l'enquête.

Deux jeunes scribes, Setna et le joueur (vous) ont une idée pour y arriver mais ce ne sera pas aussi simple que cela, il faudra déjouer bien des embûches et, même, livrer bataille.

J'ai joué deux fois, la première j'ai perdu et trouvé la mort car il n'y a qu'une vie a contrario de certains jeux où le joueur possède 3 ou 5 vies. La mort = fin du jeu, j'étais près du but. La seconde tentative fur la bonne et ma récompense : la nomination au titre de scribe royal. Euh! vu mon âge toute la journée assis en tailleur à griffonner sur des éclats de poterie, voir des papyrus, cela risque d'être fatigant! J'envisage de renoncer à cet honneur.

L'histoire en elle même est assez intéressante, bien dans l'esprit de l'époque, sans erreur, à ma connaissance, sur les endroits, les dieux, les armes et les objets de la vie égyptienne antique. Il y a des énigmes, on utilise un dé, il faut réfléchir, laisser le hasard, parfois, guider ses pas, combattre et tenir une feuille où résultats sont notés, pour avancer.

Bref ce n'est pas désagréable mais c'est un jeu solitaire. Les auteurs disent bien que l'on peut jouer à deux mais il faut se passer le livre et ce n'est pas simple.

En revanche ne pas enterrer ce livre, le faire suivre et même organiser un jeu de rôle est tout à fait possible. C'est bien expliqué en fin d'ouvrage.

Pour ma part je ne me rend pas bien compte de l'impact sur des jeunes, aussi mon jugement n'est pas très réaliste.

Je remercie Babelio et la masse critique ainsi que Posidonia éditions pour l'envoi du livre.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Aah ! Les livres dont on est le héros. Toute ma jeunesse. Les années 80, les très nombreuses séries chez Folio Junior, les lancers de dés, les feuilles de personnage remplies puis gommées parce qu'évidemment tu as choisi le mauvais paragraphe et tu es mort... la découverte de la fantasy, de l'heroic fantasy, de la science-fiction, du steampunk. Et puis, devant le succès remporté par Folio junior, Pocket sort sa propre série de livres-jeux mais ayant L Histoire pour thème et s'intitulant "Histoires à jouer". Il y avait chez nous, à la maison, je m'en souviens les trois premiers livres sortis et voilà-t-y pas que trente-cinq ans plus tard, grâce à une Masse Critique de Babelio, je reçois le quatrième tome.



Me voilà transporté en Égypte lors de la XXe dynastie où, simple scribe à la cour de Pharaon, et aidé par mon meilleur ami, Setna, je dois résoudre une véritable enquête policière concernant la disparition de convois d'or, plus, en sous-main, une conspiration visant à renverser Pharaon et menée par un certain Faucon, à annihiler... Même pas peur !

Côté illustrations, chose étrange, les personnages ressemblent comme deux gouttes d'eau aux célèbres Alix et Enak de Jacques Martin : un blond et un brun qui se baladent tout le temps torses nus. Heureusement que Setna est ici autrement plus utile que ne l'est Enak dans les aventures d'Alix !



Je remercie Posidonia Éditions pour m'avoir fait parvenir cet exemplaire de "L'or du Pharaon" qui m'a fait retomber pendant une petite heure en adolescence.

Tu vas voir, satané Faucon, ce que vaut un vétéran du D6...

Il s’agit d’un « livre dont vous êtes le héros » traditionnel dont l’action se déroule à l’époque de l’Égypte ancienne, sous le règne du pharaon Ramsès. Pour jouer, il suffit d’un crayon, d’une gomme et d’un dé. Si vous n’avez pas de dé, les pages du livre sont numérotées aléatoirement pour faire office de dé.

Un lexique de termes et de noms propres employés dans le texte, qui permet au lecteur de rafraîchir ou d’approfondir ses connaissances sur l’Égypte ancienne, est le bienvenu, notamment pour les jeunes lecteurs (bien qu’ils ne soient pas forcément les plus ignorants sur le sujet).

Depuis quelques mois, les convois d’or extrait des mines du pharaon sont pillés et Paneb, chef de la police du pharaon, demande à vous et votre ami, tous deux scribes au service du pharaon, d’enquêter.

L’enquête n’est pas particulièrement difficile, à condition de prendre les bonnes décisions en débutant l’aventure. De toute façon, en cas d’erreur, le lecteur peut toujours recommencer le jeu là où il le souhaite.

Mes enfants de 10 et 12 ans ont lu avec intérêt ce livre, qui est parfaitement adapté à ces âges. Le cadre de l’Égypte ancienne passionne souvent les enfants (et les grands) et me semble bien documenté. On apprend en s’amusant ! À noter que les illustrations en noir et blanc, quoique très classiques, sont très jolies.

Ma fille (bientôt six ans) s’intéresse à l’Egypte et aime les livres à énigmes. C’est avant tout pour elle que j’avais choisi ce titre dans la dernière sélection Masse Critique.

En feuilletant une première fois, je me suis dit qu’il faudrait attendre un moment avant de la laisser lire le bouquin. Puis j’ai vu, en dernières pages, l’explication des auteurs invitant à utiliser le livre comme un support à jeu de rôles, et je me suis lancé. Je lisais les actions, et je laissais ma fille choisir les options, lancer les dés et résoudre les énigmes (en aidant un peu parfois).

Pour moi, deux gros points forts dans la manière dont le livre est construit. Tout d’abord, il est composé de plusieurs « blocs », comme des grandes étapes de l’histoire, en fonction des lieux où l’on doit se rendre pour dérouler l’intrigue (les temps de déplacement et les aléas rencontrés rallongent plus ou moins les durées de chaque étape, mais la structure reste là). Ça permet donc de faire des pauses dans le jeu sans s’arrêter au milieu d’une action (on s’y est pris en deux sessions). Ensuite, il « valorise » les choix les plus cohérents avec le personnage (un scribe, j’imagine ça prudent et discret) : les choix de ma fille (et ses lancers de dés chanceux) ne nous ont conduits à affronter que deux adversaires en combat (pas sa partie préférée, mais ça reste un incontournable de ce genre de livre).

Bref : une expérience jeu-lecture-énigme vraiment agréable à deux. Après coup, je me suis replongé dans le livre tout seul, pour voir où menaient les autres options du livre, pour ressortir avec la même impression : c’est cohérent, assez fidèle à l’Histoire, intéressant à jouer.

Seul bémol (je cite ma fille) : « pourquoi y a que des hommes ? » (la seule femme rencontrée dans l’histoire est une sorte d’esclave sexuelle, en effet…). Certes, ça respecte le contexte historique, mais ça aurait été sympa de remettre ça au goût du jour pour ces générations. Comme on a un duo d’enquêteurs (le lecteur et son acolyte), il y a matière à introduire au moins une héroïne.

C’est avec nostalgie que je me suis plongée dans cette « Histoire à jouer ». Jeu que je pratiquais plus jeune, remplacé depuis par les jeux de rôles sur console.

A une époque où nous sommes parfois en overdose d’écrans, ce type de jeu apporte un peu de fraîcheur et de convivialité. Les règles prévoient notamment de pouvoir jouer à plusieurs.



Après quelques minutes passées à s’approprier les règles, nous voilà immergés dans l’Egypte ancienne. La trame de l’histoire est intéressante et le contexte semble bien restitué et cohérent. De plus les illustrations sont splendides.



L’idée n’est pas d’y jouer tous les jours, toutefois je vais ranger ce livre dans un coin de la bibliothèque car je n’exclus pas d’y revenir avec plaisir de temps en temps !

Fabrice Cayla, ancien libraire, est l’auteur du premier jeu de rôle français et de plusieurs autres ouvrages. Jean-Pierre Pecau, ancien professeur d’Histoire, travailla à la mise en place de la version française de « Donjons et Dragons ». Ils se sont associés pour écrire dans la collection « Histoires à jouer », le livre « La voie du sabre ».

Avant de commencer la lecture de cet écrit, on doit avoir rempli une feuille de personnage avec différentes capacités (physique, manuelle, de communication). Puis, l’histoire défile au gré du tirage aléatoire du dé. On se promène de page en page et la lecture s’arrête lorsque notre personnage n’a plus de point de vie. Ce livre correspond au XVIème siècle, la fin du moyen âge japonais dont les personnages et les évènements sont décrits assez explicitement pour l’âge des lecteurs.

J’avoue que les calculs en début de lecture pour compléter la feuille de personnage sont assez fastidieux. Je doute que des adolescents, à l’heure du numérique, apprécient de passer autant de temps avant de pouvoir commencer à jouer.

Par contre, cette façon de se balader dans l’histoire au gré de ses réponses est assez plaisante. Le récit prend une nouvelle tournure en fonction de ses choix. Bon, j’avoue n’avoir pas eu trop de chance, je suis morte très rapidement et pourtant, je n’ai pas baissé les bras, j’ai essayé à trois reprises… je ne dois pas être une super combattante lol !