Il paraît que certains âmes bien trempées trouvent le monde plus beau et plus intense lorsqu’elles comprennent qu’elles vont bientôt le quitter. Ce n’était pas mon cas. Le monde, à mes yeux, était devenu inutile et sans saveur. J’avais, je crois, cessé d’aimer les gens. Les rires, les paroles, la musique, tout sonnait faux, et le ciel ressemblait à une toile grise et sale sur laquelle plus rien d’important ne pouvait s’écrire.