AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.17/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sarreguemines , 1961
Biographie :

Fabrice Hergott, né à Sarreguemines en 1961, est un conservateur du patrimoine et historien de l'art français. En 2000, il devient directeur des musées de ville de Strasbourg, poste qu'il occupe jusqu'en 2006, année où il est nommé directeur du musée d'art moderne de la ville de Paris.

Né en 1961 en Lorraine, à Sarreguemines, Fabrice Hergott hésite entre les lettres et l'égyptologie avant d'opter pour l'art et d'entreprendre, à Strasbourg, une maîtrise en histoire de l'art puis une thèse de doctorat dont le sujet est un artiste de l'avant garde allemande. Il débute sa carrière de conservateur par un stage au musée d'art moderne de Saint-Étienne et obtient un poste de directeur de la Maison de la culture de Saint-Étienne, après avoir notamment fait un rapide passage au musée de Strasbourg.

Le 13 juillet 2006, le maire de Paris Bertrand Delanoé annonce la nomination de Fabrice Hergott à la direction du musée d'art moderne de la ville de Paris en remplacement de Suzanne Pagé, en poste depuis 1988.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Fabrice Hergott   (21)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

(Re)découvrez les collections du Musée d?Art moderne de la Ville de Paris avec Fabrice Hergott... .
(Re)découvrez les collections du Musée d?Art moderne de la Ville de Paris avec Fabrice Hergott, directeur du muséeEntrée gratuiteDu mardi au dimanche,de 10H à 18H www.mam.paris.fr#CollectionsMAMRéalisation / 3.0 Production


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Ce ne sont pas les événements
de l’enfance qui passent à travers moi
et pas ceux de la puberté/
mais ce qu’est un garçon/
un vouloir hésitant/
une honte sans raison de ce qui grandit/
et la juvénilité/
le débordement et la solitude/
je me reconnus moi et mon corps/
et je tombai et je rêvai l’amour/

[...] Dans « Meurtrier, espoir des femmes », il traite de la guerre des sexes et de la violence destructrice de la libido, un thème qui perçait déjà dans « Les garçons qui rêvent » et qui contraste avec l’apparente douceur d’un conte pour enfants.
Commenter  J’apprécie          231
C’est également à Dresde qu’Oskar Kokoschka fait fabriquer par la créatrice de marionnettes Hermine Moos une poupée grandeur nature à l’mage d’Alma Mahler*. En guise de modèle, il met à sa disposition une huile qui doit permettre à l’artisane de recréer Alma Mahler de telle façon « qu’en la regardant et en la touchant », il « croie qu’elle est vivante ». En définitive, le « fétiche » ne correspond nullement aux attentes de Kokoschka, qui le fait savoir sans ambages à Hermine Moos : « Je suis sincèrement atterré par votre poupée. » Par la suite, l’artiste répandra toutefois des rumeurs sur celle qu’il nomme la « femme silencieuse », racontant par exemple avoir « loué un fiacre pour lui faire prendre l’air les jours de soleil, ainsi qu’une loge à l’Opéra pour la montrer » et faisant de la poupée un objet d’art avant-gardiste, contrairement à son intention initiale. […]
Dans Peintre à la poupée, Kokoschka adopte une touche plus fluide et dynamise la scène, qui montre l’artiste à côté du corps potelé de la poupée désarticulée, désignant du doigt les parties intimes de cette dernière, marquées de rouge. De sa main gauche, il écarte la cuisse gauche du pantin dont il a pris possession. Kokoschka joue également les Pygmalion ratés – référence au sculpteur tombé amoureux de sa propre création – dans son Autoportrait au chevalet, où on le voit pincer la cuisse de la poupée de couleur chair, à cheval sur le bord gauche du tableau. Ce geste, ajoutée à la posture voûtée de son corps et à ses mains crispées, contraste avec son imposant atelier de l’Académie des beaux-arts ayant vue sur la ville neuve (Neustadt) de Dresde, ce qui témoigne d’une certaine autodérision.
Commenter  J’apprécie          181
Tout l'art est maintenant devenu tout à fait un jeu avec lequel l'homme se distrait, et l'on aura beau dire qu'il en a toujours été ainsi, ce qu'il est maintenant c'est absolument un jeu.
Et je pense que c'est dans ce sens-là que les choses ont changé, et que ce qui maintenant est fascinant, c'est que cela va devenir beaucoup plus difficile pour l'artiste, puisqu'il lui faut vraiment approfondir le jeu pour aboutir à quoi que ce soit de bon.
Commenter  J’apprécie          20
Il appliquait le fond de teint d'une main légère avec une dextérité née d'une longue pratique. Il était plus prudent, presque économe, avec le rouge. Pour les cheveux, il avait sélection de cirages à chaussures Kiwi dans divers tons de brun. Il les mélangeait sur le dos de sa main, choisissant la nuance appropriée pour la soirée, puis brossait sa chevelure abondante avec une brosse à chaussures. Il se nettoyait les dents au Vim.
Commenter  J’apprécie          10
La différence est la suivante : pour les artistes du début du siècle (20e), la réalité cachée derrière e voile des apparences est de nature spirituelle, universelle, abstraite, rythmique. Pour Bacon elle est essentiellement matérielle, violente, anomique : on peut en simplifiant beaucoup la nommer l'être-viande de l'homme, son animalité voilé par tout ce que la vanité anthropocentriste sécrète.
Commenter  J’apprécie          10
"C'est l'action des masses sculpturales d'une sculpture que le contemplateur distingue au moyen de son oeil et de sa force de jugement.
Il n' y a pas d'art passif, il n' y a que de l'art actif. La synthèse de l’œuvre d'art n'est pas la réminiscence des images de la nature mais la conception artistique de l'homme constructeur de la vie."
Otto Freundlich. 1935
Commenter  J’apprécie          10
"Dans un tableau construit avec des surfaces colorées planimétriquement pures, la planéité apparait d'elle mème. Le groupement des surfaces colorées et les directions qu'elles indiquent dans le tableau déterminent la force, la richesse et le caractère du tableau."
Otto Freundlich-Ideen und bilder, 1940-1942
Commenter  J’apprécie          10
Le grand art est toujours une manière de concentrer, de réinventer ce qu'on appelle réel (...), ce que nous savons de notre existence (...) en déchirant les voiles que le réel acquiert avec le temps (...) les artistes vraiment bon déchirent ces voiles
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fabrice Hergott (32)Voir plus

Quiz Voir plus

Du bois dans les titres

Quelle nouvelle destinée à la jeunesse Jean Giono a-t-il écrite ?

L'arbre qui chante
Voyage au pays des arbres
L'homme qui plantait des arbres
Mon bel oranger

10 questions
172 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , boisCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}