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4.25/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) : 1988
Biographie :

Fanny Garin écrit de la poésie, des récits ainsi que des textes hybrides pour la scène.

Elle travaille sur des objets théâtraux prenant en compte l’expérience et le regard du spectateur et cherche des compositions scéniques à même d’appréhender et de narrer la complexité de nos réalités contemporaines.

Sa pièce "Fleuve Niger ou de sang" est sélectionnée en 2017 par le GRATT ensemble pour son marathon scénique et réalisée en 2018 par Béatrice Bienville sous la forme d’une sieste acoustique (Agora de Nanterre).

Son texte théâtral "Des tueries et un film" est sélectionné par le comité de lecture La Mine pour sa saison 2021-2022 et choisi comme coup de cœur du comité Le Plongeoir en 2021. En 2022, sa pièce "Notre mère est en feu" est lauréate de l’aide à la création d’ARTCENA et des E.A.T.

Parallèlement à son travail d’écriture théâtrale, elle écrit romans et poésie. Elle est publiée en 2019 par les éditions Isabelle Sauvage (France) pour le recueil "Des disparitions avec vent et lampe" et en 2020 par l’Angle Mort éditions (Belgique) pour le recueil "Natures sans titre".

Son roman "La porte de la chapelle" paraît en août 2021 aux éditions publie.net. Elle est également publiée dans diverses revues, principalement poétiques et littéraires, en France et en Belgique.

Elle vit maintenant à Bruxelles.
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Source : www.eatheatre.fr
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
et maintenant…


et maintenant
les pieds froids tenus sur la chaise le corps s’est tu
écrire permet de ne pas désirer et pourquoi pas
que ferais-je
devant une nappe ou la mer

rien n’est détruit ne brûle une maison de vacance
sans histoire seule,
la sensation de quelques corps humides, autrefois,
petits

reste
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(ce doit être…


(ce doit être,
elle les nerfs nus)
 
 
 
quelqu’un qui ne serait personne
propose un mot léger toc


comme une, caresse d’oiseau
 
 
 
quelqu’un entend carcasse d’oiseau
 
 
 
quelqu’un dira le pinson mièvre
 
 
 
et vous que dites-vous au corps qui coupe des fleurs
pour un bouquet qui laissé
délabre l’herbe qui est jaune
c’est un tableau une fiction le corps voudrait
être coupé
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toc un corps fille…


toc un corps fille voit l’eau fuyante
l’image cerveau mère

attrape
 
 
toc
 
 
 
toc une
odeur terreuse d’enfance, remonte et remonte
 
 
 
cela partirait d’une photographie d’
elle chutée dans l’eau
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ce bruit toc…


ce bruit toc
 
 
 
toc l’éraflure à la
tempe jaune et verte à l’intérieur
quelques becs lèvres malades
 
 
 
avalent il semble à moi une marée
 
 
 
toc
toc
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premières disparitions


Extrait 1

quelqu’un a dit quelque chose,
les pulsions naissent des circonstances
et ce n’était pas moi, qui le disais



cela se passait dans une chambre vide et réelle – lieu
des drames – qui ne transformait rien
sauf le vent


et que disais-tu hier, si certaine comme la mer de la route
tes conflits, de corps et visions, comme les angles des chevaux
je reprends
inadéquation de la soif de l’image formule magique
comprenez-vous

p.9-10-11
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souvenir du mot…


souvenir du mot exact disparaître
être un, squelette d’oiseau
 
 
 
toc
 
 
 
survenant soudain une,
accélération qui semble à moi,
artificielle il semblerait parfois,
que tout soit faux
 
 
 
sauf une lampe qui est vraie dit-on cela
et sa couleur jaune qui s’étale et que quelqu’un éteint,

à côté de nous et,
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de doigt nu…


de doigt nu ne peux
cependant mouchoir déchirure de nappe de temps
ôterait
restes d’un aliment plume lèvres vous
sentez comme la peau dure
ne sent
 
 
 
ni pluie ni
lumière de lampe dans la chambre
ni les murs qui protègent ici craquellent
un oiseau frappe,
son front
entendez-vous
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premières disparitions


Extrait 2

comprenez-vous mon corps
parle seul des images retenues
un il comme les feuilles
n’importe qui


ce n’était pas moi, qui disais
toi n’importe qui pour il
mais cela était bien cela
raisonnait
avec les feuilles aussi, foulées
pas de folie à incarner

p.12-13
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entendez…


entendez
vous la mer tremblée
s’est tue
 
 
 
s’est tu le vent et tout, piaillerait
encore
 
 
 
vilains mauvais moineaux
baignant les yeux le
crâne
quelqu’un dirait « le mot crâne est dur »
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