Ode au roi de Harlem
Il faut tuer le blond vendeur d'eau-de-vie,
tous les amis de la pomme et du sable,
et il faut frapper, les poings fermés,
les petites juives qui tremblent, pleines de bulles d'air,
pour que le Roi de Harlem chante avec sa multitude,
pour que les crocodiles dorment en longues files
sous l'amiante de la lune,
pour que personne ne doute de l'infinie beauté
des entonnoirs, des râpes,
des plumeaux, et des casseroles de cuisines