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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Outre que les syndicats révolutionnaires persistaient à croire que le salut social, loin de résider dans la prise de possession du pouvoir politique par la voie parlementaire, se trouvait dans la destruction violente de l'État, il y avait entre le programme économique du Parti et celui des associations ouvrières, ces deux différences essentielles : que l'un était considéré comme accessoire, que l'autre était l'objectif unique, et que, si le Parti ouvrier comptait exclusivement, pour réaliser le sien, sur la formation d'une majorité parlementaire socialiste, les syndicats, au contraire, distinguant entre les articles du leur, n'abandonnaient à “la vigilance et à la sollicitude des pouvoirs publics“ que ce dont ils leur étaient manifestement impossible de s'occuper eux-mêmes ; quant aux autres, ils émettaient la prétention de les faire respecter à l'aide de leurs propres moyens, n'ayant dans le zèle des administrations publiques qu'une confiance limitée.
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Les deux principes qu'il faut propager sont le principe de la propriété collective et celui de la négation de l'État. Et bien ! Pendant une période électorale, on ne souffle pas un mot de tout cela.
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Maintenir le plus possible l'équilibre entre le prix de location du travail et le prix d'achat des produits, c'est là le rôle immédiat des bourses.
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Les Bourses du Travail, voulant que les instruments de production soient propriété sociale (indivise et inaliénable) et non propriété des groupes de travailleurs (ces groupes comprissent-ils la totalité des ouvriers de la profession), elles entendent, en matière de production coopérative, créer, non pas un capital aliénable, que quelques ouvriers pourraient se partager tôt ou tard, mais créer un capital de mainmorte laïque, qui rende peu à peu au travail, considéré comme personne morale, la totalité de la richesse publique.
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La classe ouvrière […] poursuit un double but : se protéger d'abord contre l'exploitation immédiate, diminuer la somme de labeur et relever les “salaires de famine“ à quoi la réduit un système économique dans lequel la dépréciation progressive et constante des produits n'empêche pas le capital de poursuivre toujours son augmentation ; en second lieu, bâtir un État social ou, soit par la détermination d'une “valeur“ scientifique et équitable des choses (théorie collectiviste), soit par la suppression de toute valeur (théorie communiste), la totalité des hommes seraient tenus de produire, où, par la suite, l'effort collectif proportionnerait le labeur à la vigueur, assurerait l'existence à tous et rendrait inutile les rouages administratifs et politiques institués pour imposer le respect des privilèges. De ce double but résulte nécessairement une double action et une double forme d'union ouvrière.
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Les bourse du travail, qui […] aspirent, consciemment ou non, à créer un État dans l'État, entendent monopoliser tout service relatif à l'amélioration du sort de la classe ouvrière. 
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