En 95 de notre ère, seize ans après la terrible éruption qui a détruit Pompéï et Herculanum, le souvenir de la catastrophe est encore très vif. Le poète Stace, qui se trouve alors à Naples, l’œil rivé sur le Vésuve, ne résiste pas au charme de l'évocation : "Lorsque les moissons seront revenues et que ces déserts reverdiront, comment nos descendants pourront-ils croire qu'ils foulent aux pieds des villes et des populations ensevelies, et que les champs de leurs ancêtres ont disparu sous une mer de feu ? "