Finbar Hawkins discusses themes and inspirations for Witch
Sachez que je ne connaîtrai de repos tant que ma vengeance n'aura pas été assouvie.
Tant que le cours du temps n'aura été inversé. Tant que la lumière n'aura été trouvée.
Tant que les chiens n'auront été réduits en poussière et que la morts n'aura été rendue.
Pas avant. Sachez-le.
-Tant que la lumière n'aura été trouvée, ma Dilly.
-Tant que les chiens n'auront été réduits en poussière, mon Evie.
Tel était notre serment.
-On vole pour toi, Maman, on a murmuré.
Mes enfants.
Alors on s'est lancées. Deux filles. Deux soeurs. Deux sorcières aimant chasser.
Car la vérité dépend de celui qui la dévoile, fillette...( Sa voix prenait de l'ampleur, il s'imaginait devant sa foule bien-aimée. Mais j'étais son unique spectatrice.) Et ce sont les hommes comme moi qui feront l'histoire de ce pays tu m'entends ? Des hommes comme moi !
Plus de sortilèges à inventer. Plus de tord à causer. Plus de défunt à invoquer au coin du feu.
Rien que de la cendre au bout de mes doigts, et dessus les traces de mes larmes, comme minuscules marques de pas dans la neige.
Ces hommes m’ont trop longtemps fais douter, pleurer. A cause d’eux, j’en ai voulu à ma mère, à ma soeur, à moi-même. C’est terminé. Désormais, nous nous battrons contre ceux qui tentent de nous piéger, de nous faire du mal, de nous tuer !
Ne pleure pas, j'arrive. je suis comme ces oiseaux qu'on aime chasser.
J'ai plané jusqu'au cœur du brasier, de la chaleur, de la lumière.
J'ai hululé, car tu n'étais pas là.
Alors, seule, je me suis consumée. Pour toi.
Et je te jure, Maman, qu'ils ne connaîtront pas de répit. Pas tant qu'ils seront en vie. Pas avant qu'ils soient tous morts.
Je me suis demandé quel genre d’homme pouvait me faire à ce point peur d’être une femme.