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EAN : 9780593336823
384 pages
Berkley Books (14/09/2021)
  Existe en édition audio
4.28/5   2479 notes
Résumé :
Olive Smith, étudiante en troisième année de thèse, ne croit pas aux relations durables ; Anh, sa meilleure amie si, raison pour laquelle Olive se trouve dans le pétrin. Afin de convaincre Anh qu'elle est heureuse en amour, Olive ne peut se contenter d'un simple mensonge : les scientifiques ont besoin de preuves.
Comme tout biologiste qui se respecte, Olive panique et embrasse le premier homme qu'elle voit. Or cet homme n'est autre qu'Adam Carlsen, jeune prof... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (376) Voir plus Ajouter une critique
4,28

sur 2479 notes
The Love Hypothesis

"Je sais pas c'est quoi la drogue que vous fumez, mais manifestement j'ai pas eu ma dose" Jonathan, Goodreads.

Je me pose la même question, Jonathan. Pour ceux qui n'aiment pas les longs commentaires, vous pouvez vous arrêter là, on résumera pas mieux. Pour les autres :

Allez ! Encore un best-seller qui s'avère être une de mes pires lectures de l'année. J'ai le cerveau monté à l'envers ou bien ? On nous bassine avec la suspension de crédibilité mais je n'ai encore jamais lu un roman où cette suspension était autant nécessaire, de la 1ère ligne à la dernière.

The Love Hypothesis se présente comme une romance, dans le milieu scientifico-universitaire, entre un prof et une élève. Je pensais que ce serait cette situation - généralement glauque dans la vraie vie - qui me poserait problème à la lecture, mais pas du tout. C'est sans doute même ce qu'il y avait de moins gênant, l'élève et le prof ne bossant pas dans le même domaine et n'ayant pas de relation professionnelle. Ce qui m'a posé problème c'est : tout le reste.

Rien, absolument rien ne (me ?) va. Que ce soit au niveau des personnages, du scénario, de "l'humour", de l'écriture... de la scène de "sexe" (j'ai pas pu aller jusqu'au bout). Je croule tellement sous l'avalanche de trucs à dire que je m'étouffe avec et lutte pour trouver par où commencer. Tout m'a paru complètement incohérent (et vous connaissez mon souci avec les trucs illogiques) donc forcément...

>>Pour la version "courte" sans spoilers :

-On a une héroïne "adulte" donnée pour "super intelligente et intéressante", qui est complètement conne du début à la fin, qui a la maturité d'une ado pré-pubère, est extrêmement pénible, et a une absence de personnalité assez fascinante.
C'est un peu comme si elle avait enfilé un costume appelé "The Standard Millenial Girl", mais en version cheap d'Halloween.

-On a une "meilleure amie" qui partage avec l'héroïne une relation en réalité plate et superficielle, et est quasi toxique pour les besoins du scénario.

-On a un "héros" fou amoureux du costume d'Halloween avec lequel il n'a cependant quasi rien à voir, et qui fantasme surtout sur le corps de l'héroïne, mais qui ne lui a jamais parlé à part 2 minutes 30 y a trois ans.

-On a un scénario qui existe et se déroule exclusivement grâce à : une absence de communication + des films gratuits que se fait l'héroïne dans sa tête + ses réactions / décisions illogiques + des éléments extérieurs random forçant l'avancée de l'histoire. Déjà, un seul de ces trucs ça aurait été de trop, mais alors là... on dirait un manuel illustrant comment ne pas construire une intrigue.

- On a un humour basé sur l'exagération. À priori, c'est un effet stylistique valide. Sauf qu'ici, comme ça sort de nulle part, ce n'est plus de l'humour décalé, c'est un saut spatio-temporel et du coup bah... c'est pas drôle. C'est couplé bien sûr à la propension de l'héroïne à se faire des films (une façon de remplir des pages pour pas cher). Pour vous donner un exemple (fictif mais équivalent à ce qu'on trouve dans le livre), ça donne des choses du genre :
"Olive avait besoin d'un stylo et sa seule solution était de demander à Adam de lui en prêter un. Adam qui devait certainement la haïr !" (=film gratuit, elle a aucune raison de penser ça) "Si elle tente de lui demander un stylo, c'est sûr, il va la kidnapper pour la mettre dans le coffre de son van avant de la découper pour la rôtir et l'envoyer nourrir des aliens dans l'espace !" (énorme exagération pour faire de l'humour, mais... c'est pas drôle, en fait ?)

- Et d'une manière générale, on a un style donc basé sur cet "humour" avec des pages et des pages de vide car on a droit aux inventions gratuites que se fait Olive dans sa tête, soit avant qu'un vrai truc ne se passe, soit pour justifier que rien ne se passe.

Évidemment, quand un des personnages s'apprête à dire un truc important qui pourrait régler les quiproquos, il est interrompu artificiellement et ça en reste là (alors que dans la vraie vie, on harcèle la personne jusqu'à avoir l'info). Ainsi, les quiproquos durent et durent et durent jusqu'à ce qu'enfin l'histoire s'arrête.

>>Pour la version longue avec spoilers :

On commence avec l'héroïne, super génie de la science mais hélas pauvre - qui vous répétera 400 fois qu'elle est pauvre en tant qu'étudiante en sciences ET qui le paraphrasera aussi 400 fois de manière "humoristique".
Elle porte donc des lentilles de contact périmées faut de pouvoir s'en payer des neuves. Lentilles qui lui brouillent la vue. Ok, mais euh... et avoir simplement une paire de lunettes, c'était pas possible ? Ce serait pas carrément moins cher et plus sage, pour une meuf qui doit tout le temps regarder au microscope, observer des tas de machins, noter des trucs... ? Je... je ne sais pas écoutez, je suis pas un génie en sciences moi, mais euh... bon.

A cause de sa vue brouillée, quand Olive croise "LE mec" (elle l'appelle comme ça), elle ne peut pas bien voir son visage. Et ce type va changer sa vie après avoir eu un bref échange fait de banalités, où elle-même dit vraiment des trucs insipides qui font que le héros tombe fou amoureux d'elle. (Non mais pour de vrai, hein, l'échange c'est genre "Qu'est-ce que vous faites là ?" "C'est pas les toilettes des filles ?" "Non" "Ah je croyais que c'était les toilettes des filles." "Bah non." "Ah." et ensuite quelques rapides répliques banales sur pourquoi elle a choisi de bosser en stem).

Des années plus tard, Olive est embêtée car sa meilleure amie - qu'elle adore - n'ose pas sortir avec l'ex d'Olive de peur de lui faire du mal. Alors même que Olive n'en a jamais rien eu à battre de son ex, et ne voulait MÊME PAS sortir avec, bordel ! Mais bon, la logique, hein...

Donc pour l'aider à ne pas culpabiliser... Olive lui ment en disant qu'elle sort avec un mec, un soir où en fait elle bosse au labo. Encore une fois, la logique ?

Souci : la meilleure amie aperçoit Olive au labo (et non avec son rencard) et donc Olive se jette sur un type au pif pour l'embrasser, type qu'elle ne reconnaît qu'après car sur le moment elle ne l'a... pas vu ? Euh ? Bon.

Je sais pas ce qui est le plus incohérent : se jeter sur un type pour l'embrasser au pif, ou le fait qu'elle se soit jetée sur lui sans pour autant le voir.
Mais bref. Elle l'observe ensuite, donc, et reconnaît Adam, un prof hyper important. En toute logique, après un tel acte et alors qu'il cherche à discuter, Olive... s'excuse ? S'explique ? Non. Elle ne veut RIEN lui expliquer et tente de... s'enfuir. HEIN ?? Vous êtes adulte, madame, vous êtes sûre ?
Elle s'explique finalement rapidement - uniquement parce qu'Adam la menace - avant de... s'enfuir quand même (je...) en le laissant en plan alors qu'il l'appelle et qu'ils pourraient avoir un échange utile et constructif. Ce que toute personne intelligente et mature ferait.

À aucun moment elle ne se dit qu'elle devrait mettre au point leur mensonge. Non, elle a décidé que ce type serait son rencard fictif, mais sans chercher à rendre ça crédible. Apparemment, elle a une meilleure amie qui ne va lui poser AUCUNE question sur comment elle s'est retrouvée à avoir un rencard avec le prof-important. Pas tant qu'Olive n'en a pas d'abord parlé avec Adam. Pratique. le tout alors que plus tard, cette même amie harcèlera Olive de messages type ado excitée au collège parce qu'elle a trop un scoop : leur pote Machin "sort avec un prof mignon qui est son crush !! Hiiiiiiiiiiiii!! Tu te rends COMPTE?!" Mais pour Olive, sa meilleure amie, là, sur le coup, non, rien. Je, pfff, aucune logique.

Olive et Adam décident de faire semblant de sortir ensemble pendant un mois. Pour la "meilleure" amie. Pour faire croire ça à tout le monde, ils vont... se retrouver 10 min une fois par semaine à la cafétéria ! Voilà. Idée de génie, vraiment. Ils ont prévu de se voir 4 fois en tout. de passer en tout 40 minutes ensemble. Étalées sur un mois. Afin de passer pour un couple crédible. C'est leur plan. Voilà. Je... non, rien.

Et jamais, durant ces 10 min à la cafète qui "prouvent à tous qu'ils sortent ensemble" (car oui, ça marche comme ça les relations de couple), ils n'échangent d'infos que deux personnes qui sortent ensemble devraient savoir l'une sur l'autre, ou n'échafaudent de plan pour rendre leur relation crédible ! Alors que tout le monde supposent qu'ils vont souvent l'un chez l'autre (même si c'est jamais le cas).
Mais non, ils parlent à la cafétéria... de rien. de tout et de rien. Souvent de rien. Ils ont des échanges plats et insipides où on pourrait les remplacer l'un l'autre par n'importe quel autre personnage... Et Adam qui est "amoureux" ne s'intéresse pas spécialement à Olive de toute façon, ni ne cherche à la voir plus souvent... Ça n'a juste aucun putain de sens !

Je n'ai même plus envie de résumer et détailler le contenu, tant toute l'histoire est comme ça... Rien n'a de sens : les perso font des choix cons qui n'ont pas de conséquence parce que ça arrange le scénario, puis d'autres choix qui soudain ont des conséquences parce que ça arrange le scénario.

La "meilleure" amie qui n'a l'air, elle aussi, de n'avoir rien en commun avec Olive (à part les goûts standards de sa génération), force Olive à avoir des contacts affectueux avec Adam genre "va lui faire un bisou" "va t'asseoir sur ses genoux" (mais tu es qui ? Son tyran personnel ? Tu peux pas respecter ses envies, ses choix ? Tu peux pas la laisser vivre sa putain de vie comme ELLE en a envie ??) ce qui crée les rares scènes de vague affection entre eux deux.

Évidemment, les deux héros "s'aiment", mais s'imaginent gratuitement l'inverse, et l'exagèrent à fond dans leur tête pour ensuite être malheureux en créant des quiproquos et des problèmes qu'ils n'ont pas... et Olive n'arrête pas de mentir dans des situations où la vérité serait plus simple et plus logique.

Il est évident que le héros c'est "LE mec", mais Olive ne le voit pas tant que ça n'arrange pas l'histoire... mais qui du coup est vide et faite d'une tension artificielle. La scène de sexe était tellement gênante que j'ai pas réussi à la lire, mais les scènes érotiques c'est rare que ça me plaise donc c'est peut-être juste moi.

Bon. Comme dit au départ, Olive va bien insister sur combien les étudiants (et profs) dans la recherche scientifique sont pauvres, mais sans jamais s'attaquer au pourquoi du problème, c'est à dire l'injustice du système, et sans jamais avoir l'air de comprendre en fait l'économie dans laquelle elle vit, et sans la remettre donc en question. C'est genre "ah bah c'est comme ça, on est pauvre, c'est bête." T'étais pas un génie toi, normalement ?

Ah et j'avais oublié donc qu'elle subit un gros moment de harcèlement sexuel / moral avec le meilleur ami d'Adam, qu'elle enregistre sur son téléphone car juste avant elle avait une conférence qu'elle a enregistrée sur son téléphone et elle n'a pas coupé le microphone... Donc : elle a direct la preuve que le meilleur ami est un connard. Mais, pour une raison inexplicable, elle a oublié qu'elle n'avait pas arrêté l'enregistreur, donc elle fait des choix débiles et se morfond et ment à Adam (car c'est sûr, jamais il ne la croira blablabla = film gratuit de plus) au lieu de se dire "Ouf, heureusement j'ai enregistré ce qui s'est passé j'ai une preuve !"

Quand il t'arrive ce genre de situation (expérience personnelle vécue), le 1er truc que tu aimerais c'est avoir une preuve concrète du genre ça a été filmé / enregistré ! C'est que ton tel ou autre chose ait capté ça. Ça n'a donc aucun sens qu'elle oublie magiquement qu'elle en a une, alors que 3 secondes avant elle sait que son enregistreur tourne encore ! Je sais pas comment la recherche va avancer avec un cerveau pareil...

Le truc positif pourrait être qu'Olive parle un peu de la misogynie dans le milieu scientifique, sauf qu'elle le fait avec tellement d'exagération, raccourcis et gros sabots, que ça finit plus par être un élément de décor qu'un sujet réellement abordé.

Je m'arrête là. Dès que j'ouvre le livre, je vois mes notes énervées en marge et je me dis qu'il faudrait que je m'étale ici autant qu'il contient de pages, mais vous ne méritez pas ça. Personne ne mérite ça.

PS : je vais encore me faire basher mais rappelez-vous que vous n'êtes pas vos goûts, vous n'êtes pas vos lectures. Quand je "critique" c'est intrinsèquement lié aussi aux conditions dans lesquelles j'ai lu, à mes attentes, à mes goûts, à mes habitudes... ça ne veut pas dire que parce que vous aimez vous avez tort, ou que je vous trouve ceci ou cela, non. J'ai conscience que c'est une histoire de contexte, et mon ressenti reste éminemment subjectif.
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Coup de coeur...
J'ai tout aimé dans cette comédie romantique , et en premier lieu , le style plein d'humour et d'espiéglerie. Les répliques fusent et pétillent à chaque page, et j'ai souri à chaque fois.

C'est l'histoire d'un "faux couple". Banal , me direz-vous, dans la comédie romantique. Oui mais en plus du style , il y a le décor : l'université , ce qui est assez nouveau dans le monde de la chick-lit.

C'est l'histoire d'une jeune femme , doctorante (qui travaille dans la recherche sur le cancer du pancréas ), qui sortait avec un autre étudiant, Jimmy, jusqu'au jour où elle se rendit compte que ce Jimmy lui préférait sa meilleure amie , Anh, et que cette dernière avait un gros crush sur lui aussi, mais ne ferait rien, de peur de faire de la peine à Olive. Alors Olive décida d'agir. (de la plus stupide des façons !) ... Pour laisser la place à Anh qui est vraiment sa "meilleure BFF de toute sa vie ", elle s'inventa un petit-ami et embrassa le premier venu, le Pr Carlsen qui le lui rendit bien. Et comme ça arrangeait les deux, ils décidérent de faire comme si, ils étaient en couple. Comme cela Anh était libre de sortir avec Jimmy sans culpabilité et Adam Carlsen obtiendrait ses crédits. Mais c'est plus facile à faire croire qu'à vivre, une fausse relation. Ça implique aussi de passer du temps ensemble..
Et de fil en aiguille...


La qualité d'un bouquin tient au fait qu'un inconnu, un auteur, vous entraine à fond, dans son monde, et on peut dire que Love Hypothesis , en cela, est une vraie réussite.
A peine ai-je sourcillé lorsque un dialogue entre deux éminents professeurs (amis dans la vraie vie), est un peu trop "moderne" , un peu trop "Eh mec ! ".
C'est le seul moment où j'ai tiqué, parce que l'autrice m'a "empapaoutée" dans un tourbillon de répliques placées dans la bouche de son personnage féminin principal, qui est vraiment,vraiment, pleine d'esprit. Elle a beaucoup d'humour , elle est très gaie. Tout ce qui sort de sa bouche est cultissime !

J'ai adoré cette fille. Elle est attachante , mais plus que cela : elle est attendrissante.
Elle est jeune, très seule ( car non seulement, elle n'a plus de famille, mais elle n'est pas dans son pays , le Canada). Elle est un poil naïve concernant les garçons, ( mais en même temps, elle n'a fait que travailler...), Elle est fauchée (certes bénéficiaire d'une bourse, mais complétement fauchée !) . Et ça donne un joyeux décalage qu'elle assume totalement,( tout en n'étant pas profiteuse), avec son faux petit-ami, éminent chercheur.
Lui, c'est Darcy revisité. Sa réputation au sein de l'université n'est pas terrible : un génie mais froid , arrogant, blessant, impitoyable , bref un "connard" (dixit les étudiants entre eux )... Leurs deux caractères , leurs goûts, s'opposent et c'est ce qui provoque la dynamique en plus d'une complicité qui s'installe avec ce secret du faux-couple, une sorte d'intimité tranquille , d'habitude , puis d'amitié .... A un moment, le côté romantique laisse la place à une scéne sexuelle assez longue (et détaillée !), puis tout redevient comme avant au niveau du style. Assez surprenant, mais collant parfaitement au courant actuel appelé (pudiquement ) : " new romance"...

Les dialogues sont vraiment excellents et travaillés, ça donne du peps, de la nervosité, du rythme, de la malice...

Le décor a largement contribué à la réussite de cette comédie, un lieu que l'autrice connait parfaitement pour y avoir étudié ; elle y enseigne, aujourd'hui.
Entre la vie dans l'université (ses couloirs, ses labos, ses toilettes qui ne servent qu'à laver le matériel, les amphis, les expériences sur les souris et le vocabulaire scientifique ) et puis les lieux que j'appelerai "dérivés", que sont les cafés, les congrés et ses chambres d'hôtel, Ali Hazelwood reviste la comédie romantique et nous fait découvrir un milieu, celui des chercheurs-professeurs et des doctorants dans les meilleures facs américaines et j'ai apprécié la ballade. On y découvre un milieu assez masculin, un milieu de " vieil homme blanc sachant" qui abuse de son pouvoir. Un milieu où se faire une place quand on est une femme est difficile , où régne la compétition (les places sont chéres !), les remises en question quotidiennes. Et même si Ali Hazelwood propose une histoire légére, ça ne l'empêche pas d'aborder des sujets plus graves : elle parle de harcélement sexuel, droit de cuissage, humiliations intellectuelles , vol de résultats, consentement... En cela, c'est un roman très " dans l'air du temps".


Une comédie romantique originale, charmante, à la fois amusante, pétillante et gentiment épicée. A quand l'adaptation ?
Une auteure à suivre...
( je viens de voir que l'autrice en avait écrit 8 autres... )
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C'est pas mal du tout, mais j'ai quand même du mal à comprendre l'engouement qu'a pu susciter cette romance. En effet, il n'y a pas de grosses surprises dans l'intrigue et les deux personnages principaux restent proches des poncifs du genre : Olive est jeune et peu sûre d'elle, enthousiaste malgré ses doutes, toute dévouée à ses amis (ce qui la mettra dans cette situation impossible de devoir faire semblant d'avoir un petit ami) ; Adam est grand, fort, taciturne, ténébreux et... bref parfait.

J'ai trouvé intéressant que l'intrigue se déroule dans le milieu de la recherche universitaire, avec des personnages parmi les doctorants aussi bien que parmi les enseignants ce qui nous permet de découvrir les différents aspects de cet univers impitoyable, en particulier lorsqu'on est une jeune femme qui doit se faire une place dans un monde très masculin.

L'histoire du faux couple m'a paru un peu bancale : un rendez-vous de 10 minutes par semaine au café du coin pour faire croire à tout le monde que c'est une histoire sérieuse, c'est quand même un peu léger. Et puis on retrouve les incontournables : les amis qui les poussent à se rapprocher dans des scènes plus ou moins embarrassantes (baiser, crème solaire à étaler, etc), la chambre d'hôtel qu'il faut partager, etc.
J'ai davantage apprécié le récit une fois que la relation entre Olive et Adam devient plus réelle et qu'il ne s'agit plus seulement de jouer la comédie du couple amoureux.

Le style d'Ali Azelwood est agréable, plein d'humour, mais il y a des longueurs, notamment une scène de sexe qui couvre deux chapitres et où on ne nous épargne pas grand-chose alors qu'Olive et Adam avaient à peine osé s'embrasser jusque là.

Au final, j'ai passé un bon moment avec cette comédie romantique, malgré une pointe de déception parce que je n'ai pas été aussi enthousiasmée que je ne l'espérais après des nombreux avis enthousiastes que j'ai vu passer.
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J'ai adoré cette romance qui se déroule dans le milieu universitaire scientifique. Olive qui embrasse un type au hasard pour que sa meilleure amie comprenne qu'elle est passée à autre chose et puisse sortir avec son ex sans culpabiliser. Un peu tordu ! Mais ainsi elle rencontre le méchant Adam, qui descend les projets d'étude de ses élèves. Mais à part ça, je le trouve plutôt cool ce Adam car il va jouer le jeu du faux couple, tout en étant plutôt bonne pâte. Il devient même le mec parfait (trop parfait peut-être ?) . Mais du coup cette petite romance slow burn fonctionne très bien même si c'est à coup de clichés et que ça repose principalement sur des malentendus et un manque de confiance en soi. Mais peu importe, j'étais vraiment dans ma lecture ! Je lirai avec plaisir les autres romans de l'auteure.
Challenge coeur d'artichaud 2023
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Véritable phénomène littéraire, « The Love Hypothesis » réunit les ingrédients parfaits pour en faire une délicieuse comédie romantique : le thème du « faux-couple » qui me séduit toujours, mettant en scène un couple principal attachant, ainsi qu'une ambiance agréable -ici, le milieu universitaire scientifique où des étudiants en burn-out côtoient des doctorants et professeurs renommés.

Olive est une étudiante en biologie en instance de thèse. D'une nature solitaire, réservée et en déficit de confiance, la jeune femme n'a qu'une idée en tête : effectuer des recherches de dépistage précoce du cancer du pancréas, tout en « survivant » à ses études, aux côtés de ses amis Anh et Malcolm. Seulement, Olive ne se doute pas que sa vie va prendre une tournure inattendue lorsque, pour rendre service à Anh, notre héroïne embrasse le premier homme venu, qui n'est autre que le Dr. Adam Carlsten, professeur renommé… et détesté par ses étudiants !

Chroniquer ce roman ne sera pas chose aisée : si ma lecture s'est avérée addictive, je lui trouve également des défauts qui n'en font pas un « coup de coeur » ! En effet, The Love Hypothesis m'a embarquée dans son univers, dévoilant de façon subtile l'évolution d'une fausse relation, marquée par des scènes d'un indubitable romantisme, tout en dépeignant les coulisses de l'impitoyable monde universitaire dans lequel la compétition fait rage, les nuits sans sommeil sont nombreuses, les thèses abandonnées se multiplient et le salaire y est misérable, tout en réservant une étrange satisfaction à ses membres, des plus humbles aux plus distingués. de plus, si Olive ne restera sans doute pas dans ma mémoire, le personnage d'Adam Carlsten, en revanche, ne peut laisser indifférent, par sa personnalité imprévisible, sa galanterie, ainsi que les sentiments profonds et sincères qu'il ressent pour Olive. L'histoire d'amour m'a ainsi subjuguée…jusqu'à la dernière partie qui m'a semblé moins étoffée (en prenant une direction à laquelle je n'ai pas adhérée), malgré une jolie conclusion. de même, les autres personnages sont effacés, sans grand intérêt dans l'intrigue, hormis sans doute le personnage de Tom qui, malheureusement, joue un rôle majeur dans l'histoire. Enfin, les dialogues et le texte, s'ils ne sont pas dénués d'humour, manquent toutefois de « piquant » et ne resteront pas gravés dans ma mémoire. Malgré tout, The Love Hypothesis n'en demeure pas moins une oeuvre plaisante que je me réjouissais de lire et que je confesse avoir dévorée sans peine !

Ainsi, malgré des faiblesses et une dernière partie moins « pittoresque », The Love Hypothesis a tout de même réussi le pari de me fasciner, principalement grâce à son histoire d'amour qui a fait chavirer mon coeur !
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Citations et extraits (156) Voir plus Ajouter une citation
J’aimerais que vous puissiez vous voir comme je vous vois.
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Il n'y aura qu'un seul lit. (...)
- Non, comme je vous l'ai dit, c'est une chambre double...
- Non. Ce ne sera pas le cas. il n'y aura qu'un seul lit, c'est certain. (...)
- J'ai reçu la confirmation de réservation l'autre jour. Je peux vous la transférer si vous voulez : elle dit que..
- Peut importe ce qu'elle dit. C'est TOUJOURS un seul lit.
Il la dévisagea, l'air confus, et elle soupira. De toute évidence, il n'avait jamais regardé de comédie romantique ou lu de romance de sa vie.

(..)
IL Y AVAIT DEUX LITS DANS LA CHAMBRE D'HÔTEL.
Deux lits doubles, pour être exacte, et tandis qu'elle les regardait fixement, Olive sentit ses épaules s'affaisser de soulagement et dut réprimer sa folle envie de brandir un poing victorieux. DANS VOS FACES, LES STUPIDES COMÉDIES ROMANTIQUES !
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Elle repéra son hésitation et culpabilisa aussitôt.

— Attendez, vous n’avez pas à répondre. Première règle de l’école doctorale – ne jamais demander aux autres doctorants où en est leur thèse.

Nouveau blanc. Suivi d’un silence.

— Certes.

— Désolée.

Elle aurait voulu pouvoir le voir. Les interactions sociales étaient déjà assez compliquées comme ça ; disposer d’encore moins de signaux auxquels se fier était bien la dernière chose dont elle avait besoin.

— Je ne voulais pas vous rappeler vos parents à Thanksgiving.

— Vous auriez du mal, gloussa-t-il.

— Oh, s’exclama-t-elle en souriant. Ils sont du genre envahissant ?

— Et pire encore pour Thanksgiving.

— C’est le lot des Américains pour avoir quitté le Commonwealth.

Elle tendit la main dans ce qu’elle espérait être sa direction.

— Je m’appelle Olive, au fait. Comme le fruit.

Elle commençait à se demander si elle ne venait pas de se présenter à l’évacuation des eaux usées, quand elle l’entendit s’approcher. La main qui se referma autour de la sienne était sèche et chaude, et tellement grande qu’elle aurait pu envelopper son poing entier. Tout en lui devait être immense. Sa taille, ses doigts, sa voix.

Ce n’était pas entièrement déplaisant.

— Vous n’êtes pas américaine ? demanda-t-il.

— Canadienne. Écoutez, si jamais vous parlez à quelqu’un qui fait partie du comité d’admission, pourriez-vous ne pas faire mention du faux pas des lentilles ? Ça pourrait me faire passer pour une candidate médiocre.

— Vous croyez ? rétorqua-t-il d’un ton impassible.

Elle l’aurait foudroyé du regard si elle avait pu. Mais peut-être qu’elle le faisait déjà sans le vouloir, parce qu’il riait – dans un souffle, mais Olive n’était pas dupe. Et ce n’était pas pour lui déplaire.

Il lui lâcha la main, et elle s’aperçut alors qu’elle s’était cramponnée à la sienne. Oups.

— Vous comptez vous inscrire ? s’enquit-il.

Elle haussa les épaules.

— On ne va peut-être pas me le proposer.

Mais elle et l’enseignante avec qui elle avait passé l’entretien, le Dr. Aslan, avaient vraiment accroché. Olive avait bégayé et marmonné nettement moins que d’habitude. En plus, ses résultats aux tests étaient presque parfaits. Ne pas avoir de vie s’avérait pratique, parfois.

— Donc vous comptez vous inscrire si on vous le propose ?

Elle serait débile de ne pas le faire. Il s’agissait de Stanford, après tout – un des meilleurs programmes de biologie. Ou du moins, c’était ce qu’Olive s’était répété pour dissimuler l’abominable vérité.

Qui était que, franchement, elle ne savait pas quoi penser de cette histoire de doctorat.

— Je… peut-être. Je dois avouer que la frontière entre un excellent choix de carrière et un ratage en règle est un peu floue.

— Vous semblez pencher vers le ratage en règle.

On aurait dit qu’il souriait.

— Non. Seulement…

— Seulement ?

Elle se mordit la lèvre.

— Et si je n’étais pas assez douée ? lâcha-t-elle.

Et pourquoi, mais pourquoi mettait-elle son petit cœur à nu devant le premier venu dans des toilettes ? Et à quoi bon, de toute manière ? À chaque fois qu’elle émettait ses doutes devant ses amis et ses connaissances, ils lui servaient systématiquement les mêmes platitudes. Ça va aller. Tu vas y arriver. Je crois en toi. Ce type allait sûrement faire la même chose.

Tout de suite.

D’un moment à l’autre.

D’une seconde à…

— Pourquoi avez-vous envie de le faire ?

— Euh ? De faire… quoi ?

— Un doctorat. Quelle est votre raison ?

Olive se racla la gorge.

— J’ai toujours eu un esprit curieux, et l’université est l’environnement idéal pour encourager cela. Cela me permettra d’acquérir de solides qualités à transmettre…

Il renifla.

Elle fronça les sourcils.

— Quoi ?

— Pas la tirade que vous avez apprise dans un bouquin de préparation à l’entretien. Pourquoi est-ce vous voulez faire un doctorat ?

— C’est la vérité, insista-t-elle, un peu faiblement. Je veux peaufiner mes capacités de recherche…

— C’est parce que vous ne savez pas quoi faire d’autre ?

— Non.

— Parce que vous n’avez pas décroché de poste dans l’industrie ?

— Non – je n’ai même pas postulé.

— Ah.

Il déplaça sa grande silhouette floue à côté d’elle pour verser quelque chose dans le lavabo.

Olive arrivait à sentir un parfum d’eugénol, de lessive, et de peau masculine propre. Une combinaison curieusement agréable.

— J’aspire à plus de liberté que l’industrie ne peut en offrir.

— Vous n’aurez pas tellement de liberté dans le monde universitaire.

Sa voix semblait plus proche, comme s’il n’avait pas encore reculé.

— Vous devrez faire financer votre travail par des bourses de recherche ridiculement compétitives. Vous gagneriez plus d’argent en faisant un boulot de 9 heures à 17 heures qui permet de profiter du concept de week-end.

Olive afficha une mine renfrognée.

— Essaieriez-vous de me convaincre de refuser ? Vous faites partie d’une ligue contre les gens qui portent des lentilles périmées ?

— Non.

Elle arrivait à l’entendre sourire.

— Je vais partir du principe que ce n’était qu’un faux pas.

— Je les porte tout le temps, et elles n’ont quasiment jamais…

— Parmi une longue lignée de faux pas, visiblement, soupira-t-il. Voilà le topo : j’ignore si vous êtes assez douée, mais ce n’est pas la question que vous devriez vous poser. Le monde universitaire, c’est beaucoup de pognon pour des clopinettes. L’important, c’est que votre raison d’en faire partie soit suffisamment bonne. Alors, pourquoi ce doctorat, Olive ?

Elle réfléchit, réfléchit, et réfléchit encore. Puis elle prit prudemment la parole.

— J’ai une question. Une question de recherche spécifique. Quelque chose que je veux découvrir.

Et voilà. C’était dit. C’était la réponse.

— Quelque chose auquel je crains que personne ne s’intéresse si je ne le fais pas.

— Une question ?

Elle sentit un mouvement et s’aperçut qu’il était désormais appuyé contre le lavabo.

— Oui.

Elle avait la bouche sèche.

— Quelque chose d’important pour moi. Et… je ne fais confiance à personne pour s’en charger. Parce personne ne l’a fait jusqu’ici. Parce que…

Parce que quelque chose d’horrible est arrivé. Parce que je veux faire mon possible pour que cela ne se reproduise jamais.

Des pensées bien accablantes présence d’un étranger, dans l’obscurité de ses paupières fermées. Alors elle les rouvrit ; elle voyait toujours flou, mais la sensation de brûlure avait presque disparu. Le Mec l’observait. Un peu de travers, peut-être, mais bien là, attendant patiemment qu’elle poursuive.

— C’est important pour moi, répéta-t-elle. Les recherches que je veux mener.

Olive avait 23 ans et était seule au monde. Elle ne voulait pas avoir ses week-ends, ni un salaire décent. Elle voulait remonter le temps. Elle voulait se sentir moins seule. Mais comme c’était impossible, elle se contenterait de réparer ce qui pouvait l’être.

Il hocha la tête, mais ne dit pas un mot tandis qu’il se redressait et faisait quelques pas vers la porte. Sur le départ.

— Ma raison est-elle suffisamment bonne pour faire un doctorat ? lança-t-elle derrière lui, détestant à quel point elle semblait chercher son approbation.

Il était possible qu’elle soit en pleine crise existentielle.

Il s’arrêta et se retourna vers elle.

— C’est la meilleure.

Il souriait, se dit-elle. Ou quelque chose dans le genre.

— Bonne chance pour votre entretien, Olive.

— Merci.

Il était déjà à la porte.

— Je vous verrai peut-être l’an prochain, balbutia-t-elle, rougissant légèrement. Si je suis admise. Et si vous n’avez pas fini vos études.

— Peut-être, l’entendit-elle répondre.

Et là-dessus, Le Mec était parti. Et Olive n’avait jamais demandé son nom. Mais quelques semaines plus tard, quand le département de biologie de Stanford lui fit une proposition, elle l’accepta. Sans l’ombre d’une hésitation.
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Vous êtes une bonne oratrice.
- Je ne le suis pas. Je bégaie. Je rougis. Je m'égare. Beaucoup. Surtout devant de grandes assemblées, et...
- Olive, l'interrompit le Dr Aslan [ une femme ] sur un ton sévére. Qu'est-ce que je vous dis toujours ?
- Euh... " Ne déplacez pas la pipette multicanaux." ?
- L'autre truc.
Elle soupira.
- Comportez-vous avec l'assurance d'un homme blanc médiocre."
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— Ce soir. Je lui ai dit que je voyais quelqu’un ce soir.

— Ah.

Son expression était indéchiffrable.

— Mais ce n’est pas le cas. Donc j’ai décidé de venir travailler sur une expérience, mais Anh s’est pointée, elle aussi. Elle n’était pas censée être là. Mais elle l’était. Et venait dans cette direction. Et j’ai paniqué… manifestement, ajouta Olive en se passant une main sur le visage. Je n’ai vraiment pas réfléchi.

Carlsen garda le silence, mais il était évident à son regard qu’il se disait Évidemment.

— J’avais seulement besoin qu’elle croie que j’étais en rencard.

Il hocha la tête.

— Donc vous avez embrassé le premier venu. Parfaitement logique.

Olive grimaça.

— Vu comme ça, c’était peut-être pas ma meilleure idée.

— Peut-être pas.

— Mais c’est pas ce que j’ai fait de pire non plus ! Je suis pratiquement sûre qu’Anh nous a vus. Maintenant elle pensera que j’avais rencard avec vous et avec un peu de chance, elle se sentira libre de sortir avec Jeremy et…

Elle secoua la tête.

— Écoutez. Je suis vraiment, vraiment désolée de vous avoir embrassé.

— Ah oui ?

— Je vous en prie, ne me dénoncez pas. J’ai vraiment cru vous entendre dire « oui ». Je vous promets que je ne voulais pas…

Soudain, l’énormité de ce qu’elle venait de faire la cloua sur place. Elle venait d’embrasser un type au hasard, un type qui se trouvait être l’enseignant réputé pour être le plus désagréable du département de biologie. Elle avait pris un grognement pour un consentement ; en gros, elle l’avait agressé dans un couloir, et maintenant il la regardait fixement avec ce curieux air pensif, tellement imposant, concentré, tout près d’elle, et…

Merde.

C’était peut-être l’heure tardive. Ou parce que son dernier café remontait à seize heures plus tôt. Ou parce qu’Adam Carlsen la regardait comme ça. La situation était tout d’un coup devenue intenable.

— En fait, vous avez absolument raison. Et je suis tellement désolée. Si vous vous êtes senti harcelé d’une quelconque manière, vous devriez vraiment me signaler, ce ne serait que justice. Je me suis comportée de manière épouvantable, même si je ne voulais vraiment pas… Non pas que mes intentions importent ; c’est plutôt votre perception de…

Merde, merde, merde.

— Je vais m’en aller maintenant, d’accord ? Merci, et… Je suis vraiment, vraiment désolée.

Olive tourna les talons et s’enfuit dans le couloir.

— Olive, l’entendit-elle l’appeler. Olive, attendez…

Elle ne s’arrêta pas. Elle dévala l’escalier en courant jusqu’au rez-de-chaussée, puis sortit du bâtiment et traversa les allées du campus faiblement éclairé, dépassant une fille qui promenait son chien et un groupe d’étudiants qui riaient devant la bibliothèque. Elle continua à courir jusqu’à la porte de son appartement, s’arrêtant seulement pour la déverrouiller, fonçant droit dans sa chambre dans l’espoir d’éviter son colocataire et la personne qu’il avait peut-être ramenée à la maison ce soir-là.
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Extrait du livre audio « The Love Hypothesis » de Ali Hazelwood, traduit par Pauline Buscail, lu par Florine Orphelin. Parution numérique le 19 juillet 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/love-hypothesis-9791035413330/
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