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Critiques de Florence Fréguin-Schneider (11)
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Morts Dents Lames

La quatrième de couverture m'avait intriguée, même carrément séduite, et c'est une véritable traversée en eaux (très) troubles qui nous est proposée. Et si la couverture de Bastien Lecouffe-Deharme vous tape dans l'oeil autant qu'a moi, je vous invite à faire une visite de son site internet.



Le sous titre du recueil, "Hommage à la Violence", annonce la couleur : Morts Dents lames est une promenade dans 19 univers différents, perversions et éclaboussures sanglantes à foison ! Non que la violence me fasse saliver particulièrement, même si j'ai une attirance particulière pour les romans et les films d'horreurs .Par contre, ce que j'appelle la “boucherie” me plaît moins (Level 26 et Saw, par exemple).



J'ai particulièrement apprécié les biographies originales qui précèdent chaque nouvelle et nous permettent de faire connaissance avec leur auteur.



On ne ressort pas complètement indemne de certains récits, je pense en particulier aux Frangins du 77 , Quelques grammes d'Humanité et à Petits crayons rouges sur le plan humain, à Anatomie,une histoire de l'horreur, Adelphe Ambroisie ou encore Poupée Larsen que j'ai lu en me répétant “quelle horreur” comme une litanie salvatrice . Toutes les nouvelles, les 19, m'ont plu. Faits divers, drame familial, penchants sadiques ou masochistes : l'horreur est bien humaine, plausible, et n'en est que plus inacceptable et odieuse.

En conclusion: Ce recueil est une véritable expérience , on passe par toute une palette d'émotions qui va de l'excitation à l'horreur la plus profonde,quand ce n'est pas un peu des deux à la fois. Cela m'a donné envie de découvrir les autres écrits des auteurs.



Deux conseils : âmes sensibles s'abstenir. A déguster par petites doses, pour profiter de chaque nouvelle comme il se doit.

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Morts Dents Lames

« Anthologie hommage à la violence ». Ho putain. J’ai été servie !



Pardonnez-moi cette vulgarité, mais elle colle parfaitement à la situation. Je m’attendais à lire du gore, du trash, du dérangeant. Je ne m’imaginais pas le tiers de l’inimaginable, écrit au travers de ces 19 nouvelles.



19 nouvelles, ça ferait une chronique un peu longue pour les détailler toutes. Je vais donc vous livrer mon impression générale.



Il y a, dans cette anthologie, des textes morbides et dérangeants mais toutefois accessibles à la plupart. Il y en a même dont la violence est presque devenue poésie. Par contre, il y en a d’autres qui feraient passer les tortures de Ramsay Snow (Game of Thrones, la série) pour des caresses. Ceux-là s’adressent aux gens qui pensent avoir tu vu/lu. Á ceux qui sont blasés des simples meurtres et des tortures mille fois revisitées.



Pas à moi.



Au-delà de la violence, de la torture, des découpages de corps (vivants ou non), il y a aussi ce mélange de sang, de sexe, de fluides corporels et de psychologie hors normes. Le tout peut vraiment être déstabilisant. Ce livre n’est pas à mettre dans toutes les mains, même adultes.



Attention, les 19 nouvelles ne sont pas toutes violentes au même degré. Il y en a qui m’ont laissée totalement indifférente. D’autres m’ont parues peu crédibles.



Ceci étant dit, si vous décidez de franchir le pas, vous y trouverez une bonne majorité de récits prenant vie en France, de nos jours. Quelques auteurs se sont échappés de la réalité pour voguer vers le fantastique, en d’autres contrées et dans un autre temps. Mais cette anthologie possèdent surtout un caractère « horrifique » et non « fantastique ».
Lien : http://lamagiedesmots.be/mor..
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Une poupée de chiffon blanc

Quel plaisir que celui de découvrir une nouvelle auteure et de se laisser prendre par une intrigue originale, un style intéressant, un suspense plein de rebondissements qui m'a accompagné le long de ma lecture, et le parti-pris de l'utilisation quasi-constante de dialogues qui couronne le tout !

Du coup, je ne sais comment aborder mon Ressenti sans trahir Florence…



Je vais commencer par un merci !

Merci de mettre en scène des policiers qui ressemblent à ceux que je connais et fréquente parfois. Ici, ils ne souffrent pas de burn-out, ils ne sont pas alcooliques, ni racistes, ni violents. Ouf, ça fait du bien. J'ai vécu quelques heures avec des personnages plutôt sympathiques qui ont l'air de s'apprécier et qui travaillent bien ensemble.



Plusieurs meurtres sanglants ont lieu dans les alentours de Lyon. Des meurtres qui de prime abord n'auraient aucun liens les uns des autres si le meurtrier n'avait pas laissé auprès de chaque victime une poupée de chiffon blanc pleine de sang avec un point d'interrogation en son centre. le temps passe, l'enquête piétine, mais l'arrivée du Capitaine Serrano, “profileuse” fraîchement venue de Paris, va donner de nouveaux axes de recherches à l'équipe qu'elle vient d'intégrer.

Dès lors l'enquête avance, tandis que le suspense montant de plus en plus m'offre un bon polar que j'ai beaucoup apprécié.



Une belle écriture où j'ai entrevu régulièrement les sourires de Florence (qui cherchait à nous perdre)…

Un polar fort, efficace et qui ose aussi choquer parfois…

Je dis, bravo Florence !
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Une poupée de chiffon blanc

Hello à tous !



C’est parfois une belle expérience que de découvrir un(e) auteur(e).

Avec Une poupée de chiffon blanc, de Florence Fréguin-Schneider, j’ai embrassé un style d’écriture particulier : il est très sage, très académique, très British. Et pour autant, quelle histoire !

Le contraste est très intéressant, voire saisissant : dans un langage soigné, l’auteure nous livre un polar très complexe et très réfléchi, plein de rebondissements. Elle s’amuse à nous promener dans une enquête que l’on pense résoudre bien avant l’équipe du SRPJ à plusieurs reprises… Et bim, on repart de zéro, on s’est perdus. On se demande comment une auteure au profil si doux peut avoir cette imagination aussi démoniaque et la coucher sur papier sous couverture d’un style aussi aseptisé. C’est une véritable prouesse de style.

Ce polar très efficace, aux personnages pour certains machiavéliques, pour certains attachants, est une véritable pelote de laine que vous aurez peine à dérouler. On peut dire que l’auteure ne manque pas d’imagination pour nous habilement nous entraîner et nous égarer sur de fausses pistes.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture très originale et j’ai une bonne nouvelle : il y a une sorte de suite (Une petite fille dans la nuit) dont je vous parlerai très bientôt.



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Une poupée de chiffon blanc

Franck, commandant à la SRPJ de Lyon est chargé avec sa nouvelle collègue Alexandra, une profileuse de Paris, de boucler une enquête qui ne s'annonce pas si simple que ça. Les meurtres s'enchaînent sans que le moindre indice tangible ne se profile à l'horizon, et les victimes qui se ressemblent physiquement s'accumulent... On ouvre ce roman sur les premiers meurtres et l'arrivée dans l'équipe d'Alexandra. On suit aussi une famille qui a failli perdre un petit garçon, sans trop que l'on sache quel est le lien entre ces deux intrigues. Mais plus on avance, plus on devine le lien avec l'intrigue de base.



Cependant, je regrette que l'on soit resté en surface, sans trop creuser d'avantage, que ce soit au niveau de l'enquête ou même des personnages. Je ne me suis pas sentie proche de l'un d'eux car au final, on ne connait pas ces personnages, on en sait trop peu. L'écriture est tantôt fluide, tantôt saccadée, donnant un sentiment d'urgence au texte quand les situations l'exigent. Le tout se lit très vite et très facilement (seulement deux petites journées pour ma part).



Par contre, concernant l'identité du coupable, j'ai deviné bien trop vite qui cela pouvait être et très facilement. Il m'a fallu d'une seule phrase dite par un personnage, d'une manière trop exacerbée et peu naturelle pour me dire "c'est toi". Et ensuite, à chaque indices que trouvaient Franck et Alexandra, je devinais ce qu'il en était des motivations du coupable, ce qu'il en était de son passé. C'était trop simple.



Mais malgré ça, j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. Contrairement à d'habitude, deviner les éléments à l'avance ne m'a pas plus dérangé que ça et j'ai adoré voir que ma théorie se confirmait au fil des pages. Florence Fréguin-Schneider est actuellement sur une suite pour Franck et Alexandra, et je me laisserais bien tenter si celle-ci voit le jour...
Lien : http://onceuponatime.ek.la/v..
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Une poupée de chiffon blanc

Lyon, ma ville de coeur. Qu'un polar et surtout son auteur choisisse la capitale des Gaules pour cadre ne peut que me mettre dans les meilleures dispositions. Ensuite, si l'intrigue débute avec un meurtre, un «accident » et des protagonistes aux profils bien typés, c'est le début du bonheur.



L'écriture et les petits détails fournis par l'auteur, nous donne l'impression d'être presque un membre de l'équipe de Franck Amelin. C'est assez direct, mais avec ce qu'il faut pour tout bien assimiler tant au niveau de la méthode que pour l'organisation. C'est carré, bien organisé. Très véridique également. On a des délais qui tiennent la route (pas comme dans certaines séries télévisées).

Alors certes, parfois on se perd dans le dédale de cette enquête, ceci dit, on est comme les enquêteurs : un peu dans le flou, le brouillard. Il faut tirer le bon fil de la pelote.



J'ai retrouvé Lyon telle que je la connais. J'ai aimé cela. J'étais en partie sur un terrain connu, idem pour Vienne, Chambéry, Aix Les Bains, Valence... Ce sont toutes des contrées connues pour moi.

L'intrigue était bien menée. Je me suis plu à me laisser guider. J'ai cherché... Et j'ai trouvé avec en prime un peu de mystère en rab pour une nouvelle aventure avec Frank, Alexandra et les autres ?



Encore un très bon cru des éditions Chemin Vert. Foncez !!!


Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Morts Dents Lames

Tout d’abord, merci aux Editions La Madolière de m’avoir confié ce recueil de nouvelles



Nous voilà au milieu d’une joyeuse bande d’auteur(e)s psychopathes.

Âmes sensibles s’abstenir, c’est le moins que l’on puisse dire.



C’est un recueil de nouvelles macabres, glauques, trash et mortelles.

Toutes ces nouvelles sont bien écrites avec des auteur(e)s à l’imagination débordante.

J’en ai trouvé qui étaient bonnes et d’autres excellentes.



Je suis sûr que ça plairait à mon ami Olivier ! moi en tout cas je me suis bien amusé >:-P
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Une poupée de chiffon blanc

Nous assistons à la rencontre des deux personnages et à la façon dont leur amitié (ou plus?) va se souder au fur et à mesure de l'enquête qui les réunit. En effet, des hommes meurentt les uns après les autres et le terme de tueur en série arrive sur le tapis. Fait plus étrange, il semble y avoir un lien avec le meurtre d'une jeune femme non élucidé trois mois plus tôt. Pourquoi? Nos deux enquêteurs vont traverser la ville de long en large dans une course contre la montre haletante.

J'ai beaucoup apprécié le traitement de l'histoire et le dénouement, même s'il semble assez facile. Le tout est cohérent, les indices sont distillés au compte-goutte, le lecteur comprend en même temps que les enquêteurs (dans certains polars, on cache des indices pour tenir le lecteur à distance, c'est très frustrant). Néanmoins, j'ai trouvé le style général beaucoup trop superficiel.

Jamais je ne me suis sentie investie dans l'enquête, jamais je n'ai éprouvé de sympathie pour les personnages, non pas qu'ils ne le méritent pas, mais parce que la façon de les présenter et de les mettre en scène est trop légère. Florence Fréguin-Schneider use et abuse des dialogues: ayant l'impression de lire une pièce de théâtre, je me suis retrouvée quelquefois à relire certains passages parce que je ne savais plus qui disait quoi. C'est assez perturbant. Le tout manque de description et de psychologie approfondie des personnages, on ne fait que les effleurer. C'est dommage.
Lien : http://www.worldofcleophis.c..
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Morts Dents Lames

Une anthologie aux styles très variés, avec des histoires pour tous les goûts.
Lien : http://lauryn-books.blogspot..
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Une poupée de chiffon blanc

Enfin des policiers qui n'ont pas un passé horrible, qui ne sont pas des écorchés de la vie, des gens normaux quoi ! L'enquête sur des meurtres en série s'enlise et il faudra toute la persévérance du Commandant Franck Amelin et de sa collègue psychologue la capitaine Alexandra Serrano pour venir à bout de cette affaire et découvrir qui sème la mort dans les rues de Lyon. Mais mon personnage préféré reste le lieutenant Joël Assant , cabot à souhait que l'auteur développe dans son second polar pour mon plus grand plaisir.

Un excellent polar que je n'ai pas pu lâcher avant la fin. En plus l'écriture de l'auteure est fluide et rend la lecture agréable. Une bonne trouvaille !
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Morts Dents Lames

Trop dur pour moi ! A part la mienne, qui est gentillette par rapport aux autres, toutes ces nouvelles sont juste abominables ! Bien écrites peut-être, difficile pour moi de juger, je n'ai pas pu aller au bout de la plupart ! Pour amateurs du genre seulement !!!
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