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4.11/5 (sur 80 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 27/05/1975

Source : Bnf
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Bibliographie de Florina L`Irlandaise   (11)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La séparation est imminente, après des adieux déchirant aux groupes devant la maison, c’est à notre tout maintenant de nous quitter :
– Vous vous souvenez ce que je vous ai dit hier soir ?
Riant en voyant leurs têtes embarrassées, je m’approche de Maëlig qui m’avait suppliée de l’appeler mamm qui veut dire maman en breton.
– Mamm, si tu avais la possibilité de n’avoir qu’une chose au monde et ça sans tenir compte de ta vie actuelle ou de ma sœur. Que serait-elle ?
Elle fronce les sourcils, elle se mord la lèvre (oh, voilà pourquoi Moïra le fait souvent). Elle sourit tristement en regardant son mari, je sais à quoi ils pensent tous les deux.
– Je n’ai besoin que de lui dans ma vie. Merci ma hanter diegezh Eo.
Sans rien dire, je m’approche et la serre dans mes bras, laissant mon pouvoir s’infiltrer dans son corps et permettre à la vie d’exister et de tenir en elle.
– Ho !
Ils me regardent tous les trois, les yeux brillants.
Je sais qu’à cet instant, je suis aussi brillante qu’un soleil. En haussant les épaules, je leur réponds :
– Que voulez-vous ? Je ne peux pas m’empêcher de contrarier les dieux. À présent, vous allez pouvoir nous donner plein de petits Vikings et de petites Bretonnes !
Je ne m’attendais pas à ce que le grand blond m’écrase dans ses bras. Je ne saisis pas tout ce qu’il me dit tellement il va vite, mais il me semble avoir traduit : merci.
Je suis heureuse, enfin j’ai fait les bons choix ! Peut-être que je vais devenir meilleure à son contact.
En pleurs, ils se serrent tous les trois
– Teuler evezh ! Beaj va !
J’ai l’impression qu’ils lui disent de prendre garde et bonne route ?
Ils me confirment ma traduction. Je n’aime pas ça, mais je les presse, nous sommes trop exposés ici.
– Au nom de ma famille. Merci, notre dette sera éternelle !
Le couple me regarde en pleurant :
– Nul besoin de me remercier, elle a fait de nos vies un rêve et tu l’as sublimé. C’est nous qui vous serons éternellement reconnaissants.
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S’ensuit un autre de nos nombreux combats, sauf que je l’ai suffisamment mis en colère pour que cette fois, il ne me laisse pas de répit
– Voilà, on y vient. C’est ça le lézard, frappe pour tuer. Pense à ta mère et ta sœur, tu aurais pu les sauver si tu ne t’étais pas caché dans les jupes de Kiel !
Oh ! merde. Même moi je sais que j’ai été trop loin, il fonce sur moi avec un air de folie dans les yeux. Il frappe avec son katana sans me laisser le temps de répliquer, je ne peux que parer ses coups. Je sais ce qu’il éprouve, j’ai vécu la même chose tellement de fois en pensant à ma mère, j’aurais tant voulu lui venir en aide.
Mais putain ! Ciara, tu ne peux pas fermer ta grande gueule des fois.
Il n’avait rien dit jusqu’à présent, mais c’est comme si chaque coup délivrait sa parole.
– J’étais un enfant ! Un putain de gosse ! Que voulais-tu que je fasse contre des dieux ?
Chaque mot est assené avec autant de violence que ceux-ci en contiennent, son katana frappe ma lame avec tant de brutalité que j’ai peur qu’elle finisse par se briser.
– Kiel me tenait par le bras, je voulais me transformer. Je voulais les tuer, les occire jusqu’au dernier et tant pis pour les conséquences. Ma sœur était à peine un bébé sorti de l’œuf. Bordel ! Ciara, ils les ont brûlées vivantes. Tu m’entends VIVANTES !
– Fadaises et vastes conneries. Tu l’as dit toi-même, tu n’étais qu’un enfant. Tu n’aurais rien pu contre eux et finalement tu serais sur cette putain de place, édifier en statue par un homme qui regrette de ne pas avoir eu assez de courage pour réduire à néant ceux qui l’avaient privé de sa famille.
D’une pirouette, j’évite sa lame qui me laisse une vilaine enfilade sur le bras, une de plus. Je ne suis plus à cela près !
Mais il ne s’arrête plus et je commence à faiblir, quand je vois des larmes perler à ses yeux
Hé ! merde.
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– Tu sais dans ce monde ? Ils ont des idées farfelues, bientôt les femmes les brûleront.
Me dit-elle, en me montrant les dessous en question.
– Oui, étranges ! Est-ce que je dois savoir autre chose ?
– Évite de parler, laisse-moi faire et...
Tout un coup, elle est interrompue par un bruit strident qui la fait pâlir.
– Qu’est-ce que c’est ?
– Bordel. Par les mondes, j’espère que je me trompe sinon nous n’aurions pas pu tomber sur une pire époque que celle-ci. Quoiqu’il se passe, tu ne dis rien, tu m’entends. Absolument rien !
– Tu me fais peur.
– Tu as raison d’avoir peur. Je ne pourrais pas ouvrir un autre portail de suite, il faut que je comprenne pourquoi nous sommes arrivées à ce moment précis.
Je ne sais pas par quel miracle nous arrivons à nous entendre. Le bruit est assourdissant, nos affaires mises en lieu sûr je la suis.
Je sens sa peur, elle est presque palpable. Et la connaissant maintenant pour qu’elle soit ainsi terrifiée le danger doit être horrible.
Nous marchons en silence puis elle se déplace en regardant de droite à gauche.
Subitement, le silence est coupé par un grondement atroce. Elle court de plus belle et je l’imite. Je suis effrayée, quel est ce bruit ?
C’est comme si le tonnerre déchirait la terre, celle-ci se met à trembler.
L’odeur est suffocante, ça pique les yeux, la fumée commence à envahir les lieux.
Au loin, je vois un village. Nous prenons la direction de celui-ci quand elle me pousse brusquement :
– ATTENTION !
Je fais une roulade sur moi-même. Là où je me trouvais il y a quelques secondes maintenant c’est un trou. Plutôt une crevasse.
– CIARA ! CIARA !
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Florina L`Irlandaise
La tristesse a pris le pas sur la colère à ses derniers mots, les larmes ravagent son petit visage. Son discours m’a touché en plein cœur, moi qui me pensais insensible.
Sa main essuie rageusement les larmes qui maculent son petit visage.
– Ma mère m’a toujours dit que le roi Kiel était bon et qu’il veillerait sur nous, et moi j’y croyais. Même quand sa main est devenue froide dans la mienne et que son esprit a quitté ses yeux, j’y croyais. Bon sang ! Je n’ai vu que la mort depuis que je suis ici, elle est devenue mon quotidien. Je suis un elfe, je suis censé rire, être heureux de vivre, apporter la joie et la prospérité. Mais mon cœur est si lourd et mon âme est si fatiguée, je suis si…
Subitement, il tombe. Fergus le rattrape in extremis.
Je m’approche, le touche du bout du doigt, il semble s’être éteint. Son corps est froid et gris.
Je me tourne vers eux, je regarde toutes les personnes présentes. Les croassements commencent à se faire entendre derrière les vitres du château.
Je n’ai pas vu les centaines d’oiseaux se réunir, mais ils répondent tous à notre peine. Je ne sais pas comment, mais mon cœur explose en réalisant qu’ils l’ont assassiné par leur indifférence. Je n’ai pas conscience de la plainte qui sort de ma bouche ni des larmes qui coulent sur mes joues.
– Ciara, calme-toi, tu vas faire peur à ta sœur. Il ne faut pas qu’ils sachent !
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Pourquoi la mort ne vient-elle pas ? Je l’attends, je la cherche même !

Pourquoi m’a-t-elle faite immortelle si c’est pour m’abandonner comme ça avec eux ?

J’ai cru pendant un temps qu’il me sauverait. Or il n’a jamais esquissé un geste vers moi. Je le dégoûte, j’en suis sûr !

J’ai cessé de me couper, car cela ne me faisait plus rien et puis j’ai pensé qu’il allait venir vers moi ainsi.

Je me suis mêlée aux autres femmes, pour voir comment elles parlaient et s’habillaient. J’ai singé leur mimique !

Je me suis détestée à minauder ainsi, comme une chatte quémandant une caresse. Mais, j’ai dû me rendre à l’évidence, je ne l’intéresse pas.

Personne ne s’occupe de moi ou ne me prête un quelconque intérêt !

D’ailleurs, Dagda a compris depuis longtemps que je ne vaux pas la peine que l’on se bat pour moi.

Il suffisait de le regarder chercher cette enfant, pour comprendre que je le gênais plus qu’autre chose.

Jamais, il ne pourra m’aimer comme elle. Lui aussi m’a larguée comme un paquet encombrant.

À quoi bon s’encombrer de quelqu’un comme moi ?

Il n’avait rien dit quand j’avais commencé à me couper les bras. Alors que je l’ai fait devant lui, je m’en souviens comme si c’était hier.

Je venais d’avoir mes vingt-deux ans. Mebahel nous avait laissés seuls, pour soi-disant sauver ses précieux humains. Je le regardais depuis un moment.

– Tu ne m’as pas souhaité mon anniversaire. Soufflais-je, en baissant la tête honteuse de chercher un peu de tendresse.

– Ha, quand était-ce ? Remarque que je ne me rappelle pas que Mebahel m’en ait parlé non plus.

– Il y a deux jours et non comme pour toi, je n’existe pas pour lui !

Il me regarde l’air surpris.

– J’en doute

– De quoi ?

– Que tu n’existes pas pour lui ! Je pense même que tu es trop vivante à son goût.

– C’est un reproche ?

– Non ! Une constatation ! Que veux-tu que je te dise ? Que je te souhaite un joyeux anniversaire. Alors que ma fille vient de fêter ses sept ans sans ses parents ? Qui me dit qu’elle est bien là où elle est ?

– Mais moi je suis là ! Je ne peux et ne veux pas la remplacer, mais moi aussi je n’ai plus personne. Elles me manquent à moi aussi ! Ne peux-tu pas un peu m’aimer ?

– Aimer ? Je n’ai que faire de ce mot ! Si un jour, je retrouve ma fille alors à ce moment, il sera bien tant de voir si mon cœur existe toujours.

– Regarde-moi ! Je t’en supplie ! Dagda, regarde-moi !

Alors, il s’est levé pour partir. J’ai pris ma lame pour m’ouvrir le bras.

Pendant quelques secondes, j’ai regardé le sang quitter mes veines pendant qu’il me regardait avec un air de pitié dans le regard. Puis, il a détourné la tête en partant.

– Mais regarde-moi. Bon sang ! Dagda, moi aussi je souffre !

D’un geste, je me suis ouvert l’autre bras. Il ne s’est pas retourné. Même pas un arrêt quand je lui ai hurlé :

– Par pitié, regarde-moi Dagda !

Et dans un murmure :

– Papa, aime-moi ! S’il te plaît.

Je me suis écroulée pour pleurer, j’ai sûrement perdu connaissance.
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S’ensuit un autre de nos nombreux combats, sauf que je l’ai suffisamment mis en colère pour que cette fois, il ne me laisse pas de répit
– Voilà, on y vient. C’est ça le lézard, frappe pour tuer. Pense à ta mère et ta sœur, tu aurais pu les sauver si tu ne t’étais pas caché dans les jupes de Kiel !
Oh ! merde. Même moi je sais que j’ai été trop loin, il fonce sur moi avec un air de folie dans les yeux. Il frappe avec son katana sans me laisser le temps de répliquer, je ne peux que parer ses coups. Je sais ce qu’il éprouve, j’ai vécu la même chose tellement de fois en pensant à ma mère, j’aurais tant voulu lui venir en aide.
Mais putain ! Ciara, tu ne peux pas fermer ta grande gueule des fois.
Il n’avait rien dit jusqu’à présent, mais c’est comme si chaque coup délivrait sa parole.
– J’étais un enfant ! Un putain de gosse ! Que voulais-tu que je fasse contre des dieux ?
Chaque mot est assené avec autant de violence que ceux-ci en contiennent, son katana frappe ma lame avec tant de brutalité que j’ai peur qu’elle finisse par se briser.
– Kiel me tenait par le bras, je voulais me transformer. Je voulais les tuer, les occire jusqu’au dernier et tant pis pour les conséquences. Ma sœur était à peine un bébé sorti de l’œuf. Bordel ! Ciara, ils les ont brûlées vivantes. Tu m’entends VIVANTES !
– Fadaises et vastes conneries. Tu l’as dit toi-même, tu n’étais qu’un enfant. Tu n’aurais rien pu contre eux et finalement tu serais sur cette putain de place, édifier en statue par un homme qui regrette de ne pas avoir eu assez de courage pour réduire à néant ceux qui l’avaient privé de sa famille.
D’une pirouette, j’évite sa lame qui me laisse une vilaine enfilade sur le bras, une de plus. Je ne suis plus à cela près !
Mais il ne s’arrête plus et je commence à faiblir, quand je vois des larmes perler à ses yeux
Hé ! merde.
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Hé, je ne suis pas aussi peste que ça quand même. Je trouvais dommage que devant tant de beauté il n’émergeât de ton être que des larmes et de la déprime. Sois heureuse de porter la vie, oui la tienne n’est pas enviable en ce moment, mais c’est le cas de beaucoup de monde et pourtant ils ne le montrent pas. Regarde le petit bonhomme que tu admirais, se prénomme Arthus, il a perdu ses parents capturés par Morrigann. Et pourtant, regarde comme il danse et s’amuse. À quoi bon pleurer sur quelque chose que tu ne peux pas changer ? Ne t’y trompe pas quand il rentrera avec sa tante, ils pleureront toutes les larmes de leur corps. Mais là, nous préparons Samhain qui arrive dans quelques jours, il sera bien tant de pleurer plus tard.
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J’ai tellement mal, quand je pense à tout ce temps perdu juste par envie. Comment retrouver une enfant que les dieux ont cachée ?
Nous avons suivi un temps la trace de cette furie de Morrigann à croire que les dieux la protègent.
Un jour, je la retrouverai et je lui ferais payer.
J’étais heureuse à Féerélia, j’y avais des amis. Ma vie n’était que joie alors que j’avais dû déménager tellement souvent avec les métamorphes.
J’avais enfin une maison, des parents, une sœur...
Maintenant, la mort me tient souvent compagnie. Je sens bien que Mebahel s’inquiète pour moi et pourtant j’aime cette rage qui m’habite, elle est rassurante et m’évite de penser.
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Dans un monde parfait, j’aurai le droit au bonheur. Mais celui-ci ne l’est pas, enfin aucun ne le sont. À la place, je vais devoir me marier à une femme que je n’aime pas et pour qui mon corps ne ressent aucune envie.
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Mais comment en sommes-nous arrivés là ?
Un moment, je suis dans les bras de celle que j’aime. Puis je me bats avec mon meilleur ami enfin plutôt mon frère. Il suffit de quelques minutes pour tomber dans le chaos, les dieux ont décidé de me punir moi aussi ? Comme s’ils ne m’avaient pas assez pris.
Pendant que nous nous mettons autour de Moïra, je repense à l’attitude de Fergus. Que faisait-il ici ?
Je pose la question plus pour la forme, car je le sais. Il est venu me chercher !
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