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4.63/5 (sur 272 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Charleroi , 1968
Biographie :

Jc Staignier est auteure de romans historiques et contemporains.

Elle se passionne très tôt pour la littérature et consacre tout son temps libre à dévorer les livres de la bibliothèque de sa grand-mère. À la suite d’un concours de nouvelles à l’école, son professeur de français lui conseille de se lancer dans l’écriture.

En décembre 2018, elle réalise enfin son rêve d’adolescence en publiant son premier roman, "Les Damoiselles de Castel Dark", premier tome d’une saga médiévale et familiale intitulée "Le Destin des cœurs perdus". Dès sa sortie, il s’est hissé à plusieurs reprises en première place des classements historiques.

"De Miroir et d’amour" (2021) et "De Miroir et d’espoir" (2021), deux quatre mains, écrits avec l'auteure française Julie-Anne Bastard, se déroulant à la fois à notre époque et à celle de Louis XIV, prouvent son amour pour l’historique.

Son humour, partagé sur sa page auteur, lui permet aussi d’échanger avec un lectorat de plus en plus fidèle au cours des mois.

son site : https://jcstaignier.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/JcStaignierauteur
Twitter : https://mobile.twitter.com/jcstaignier

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Bibliographie de Jc Staignier   (13)Voir plus

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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
La beauté est une notion bien individuelle. Louis me trouve magnifique, ses filles disent que je suis affreuse. L'amour, le vrai, ne s'embarrasse pas de ces défauts qui semblent si évidents aux yeux des autres. Lorsque, je regarde le roi, je ne vois que le majestueux et fier jeune homme qu'il a dû être.
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[SERVICE PRESSE].



👑 De miroir et d’amour de Jc Staignier et Julie-anne Bastard.


Je remercie les auteures pour ce service presse royal.



Mon résumé :.

2010. Emma est professeur de mathématiques. La voici contrainte de participer à une sortie scolaire au château de Versailles avec ses élèves et sa collègue et amie, Rose. Intriguée par un miroir qui trône dans la salle des glaces, la jeune femme ne peut s’empêcher de le toucher. Inconsciente, elle se réveille... en 1680.



Emma est une jeune prof de maths. Célibataire, elle partage son temps entre ses élèves, son chat Barnabé et son amie Rose. Célibataire, elle se laisse vivre tranquillement. Lorsque son amie et collègue lui force la main pour l’accompagner en sortie scolaire, Emma prend son mal en patience. Gérer des ados en classe ou en sortie scolaire ne requiert pas le même calme et la jeune femme perd rapidement patience. A l’heure du pique-nique, certains manquent à l’appel. Emma part à leur recherche et se retrouve dans la galerie des Glaces, attirée par une douce musique. En touchant l’un des miroirs, la voici happée par une force invisible et projetée en 1680. Elle y fera la connaissance de Blanche, jeune noble exubérante et de Tristan, son frère chimiste (et un peu sexy quand même).



Mon ressenti final :.

Pour avoir déjà lu le tome 1 des Damoiselles de Castel Dark, je connaissais la plume habile et travaillée de JC Staignier. C’est donc avec plaisir que j’ai découvert ce roman.

De prime abord, j’ai adoré l’idée de mélanger deux mondes diamétralement opposés. Une jeune femme du 21eme siècle, debarquant au 17ème, voila qui est astucieux. D’un point de vue personnel, j’adore tout ce qui attrait à cette période et ce fut donc une lecture très plaisante.

Emma débarque dans un siècle qui est aux prémisses de certaines découvertes (architecture, physique, mathématiques...) avec ses propres connaissances très développées. Tristan est très ‘’cul-serré’’ de par son titre de noblesse et surtout, le langage du moment. Le mélange de leurs réflexions, couplé à l’incompréhension qui en découle, m’a souvent fait sourire.

Blanche est une bouffée d’air frais au milieu de manigances, de perversité et d’intrigues. Toutes les femmes veulent s’accorder les faveurs du Roi ou des nobles, et Emma retient toutes les attentions sans le vouloir. Cela engendrera des bassesses et des actions déloyales qui mettront à mal le couple qu’elle forme avec Tristan.

Les deux auteures se sont bien trouvées. L’ensemble est rythmé, plaisant et drôle, travaillé et enrichissant en terme de connaissances.

La fin est à l’image de celle que je me faisait (du moins, en partie) et j’avoue que je ne serais pas contre un deuxième tome pour savoir où en sont nos protagonistes.
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— Que puis-je faire afin de vous apaiser ?
— Je souhaite vous offrir un cadeau de mariage digne de votre beauté. J’ai pensé à des bijoux, mais j’ignore vos goûts.
Un sourire éclaira le visage de Lali.
— J’aimerais lire les Poésies lyriques de Rutebeuf ou les Chroniques historiques de Froissart.
— Voici un désir bien saugrenu. Toute autre dame aurait demandé de nouvelles robes ou des bijoux.
— La culture ne se porte pas sur les vêtements ou beaucoup de femmes se montreraient moins sottes !
Elle se rendit compte de l’insolence de sa remarque et baissa aussitôt les yeux
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Eastbourne, 18 septembre 1390

Le chant des oiseaux répandait la bonne humeur et le soleil illuminait les collines, invitant les habitants à profiter d’une belle journée.
Anton se levait dès l’aube et s’occupait de la gestion de Castel Dark. Les terres et les fermes prospéraient grâce à son acharnement au travail et, si l’hiver devait se révéler rigoureux, la famille Percival pouvait l’affronter sans crainte. Les vassaux lui avaient prêté allégeance. Ils le respectaient tout comme son père et retrouvaient dans son tempérament toutes les qualités indispensables d’un seigneur.
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Jc Staignier
Allongée sur la couche, elle s’efforça de rejoindre le monde des vivants. Ses ongles s’enfoncèrent dans le dos de Brett. Entraînée dans le spectre de la violence, elle le combattait par ses propres armes. L’intense douleur physique ne représentait rien en comparaison de celle de son cœur. Pouvait-elle encore différencier le bien et le mal, la souffrance ou la jouissance ? Elle perçut le mouvement de recul de Brett. Bouleversée, Aelis s’accrocha à ses épaules.
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Dalkey, 5 octobre 1394

Dalkey, un petit village situé au sud du comté de Dublin, ne ressemblait plus qu’à un tas de cendres, de macchabées et de misère. La fumée des maisons incendiées s’estompait peu à peu dans la grisaille de la journée. Écœuré, Emmet essuya son épée ensanglantée et la glissa dans son fourreau. Combien avait-il pris de vies ? Vingt ou trente ? Il ne voulait pas les compter et espérait se convaincre qu’il avait combattu afin de préserver la sienne. Dans une fosse creusée le matin même, ses hommes jetaient les cadavres des Irlandais rebelles. Le prêtre recensait deux cent dix-huit morts parmi les Irlandais et quarante-trois dans l’armée anglaise. Si un grand nombre de clans irlandais s’étaient soumis à la domination de Richard II, le chef de ce village avait rejeté les pourparlers. Aujourd’hui, Sutton MacClean s’inclinait et reconnaissait la souveraineté de l’Angleterre. En cet instant, il signait les documents et attestait de son allégeance envers le roi Richard pendant que son peuple se lamentait dans les ruines, les larmes et le sang.
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— Comment osez-vous !
— Parce que vous m’avez posé la question !
— Je pourrais vous mettre aux arrêts pour vous punir de votre insolence !
— Je vous en prie. Néanmoins, je vais vous donner une raison de plus de me jeter en prison. Niez-vous avoir envoyé William en Écosse pour laisser la place libre à monsieur d’Estampuis ?
— Je ne réfute aucun de mes actes, mais ma position m’oblige à prendre des décisions difficiles ! Je ne peux perdre mon temps à les regretter ou à m’en excuser ! Cet entretien est terminé, monsieur. Vous pouvez disposer.
Furieux, Clayton regagna ses appartements. Il n’appréciait pas la façon dont il venait de se faire congédier, fût-ce par la reine de France.
— D’où venez-vous ? s’enquit Sophia d’une voix hargneuse.
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« — Emma, je ne vous demande pas de ressembler à Angélique. Restez telle que vous êtes.
Devait-elle assimiler cette déclaration à un compliment ? Elle tenta de scruter l’expression de Tristan, mais déjà il reprenait son travail. Calmée, elle prit appui sur la table en chêne afin de l’observer. La simplicité de sa tenue, une chemise en coton d’un ton beige et une culotte noire bouffante avantageaient sa silhouette. La passion brillait dans ses yeux. Hélas ! Pour ses expérience et non pour elle.
Emma l’imaginait vêtu d’un jean et d’un tee-shirt, ses longs cheveux châtains libres de toute attache. Afin de parfaire à son image d’homme moderne, elle se le représentait avec un tatouage sur le bras et un piercing à l’arcade sourcilière. Elle s’inventa leur vie à deux. Il rentrait du travail, lui, un grand chercheur admiré de tous ses collaborateurs et, elle, un tablier de cuisine noué autour de ses hanches, l’attendait. Elle le jurait, pour lui, elle apprendrait la recette du bœuf bourguignon et du meilleur des clafoutis. La réalité surgit de son esprit. Elle venait de tomber amoureuse d’un homme âgé de trois cents ans de plus qu’elle.
— Partiriez-vous avec moi ?
— Où cela ? s’étonna le comte.
— En 2010, à mon époque.
Surpris par cette proposition, il laissa choir un morceau de sodium qui au contact de l’eau s’embrasa dans l’éprouvette. Une légère explosion les projeta tous deux en arrière. »
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Qui êtes-vous ?

– Je suis sa sœur.

– Je regrette, je ne peux pas vous aider.

– Son mari est un monstre! Je vous en prie, sauvez-la des griffes de ####!

L’angoisse dans les yeux de ### démontra à quel point il tenait encore à Aelis. Jane décida d’en tirer parti et simula un étourdissement. Elle découvrir avec émerveillement que les hommes plongeaient sans réfléchir dans ce piège bien féminin.
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- Sir Emmet, avant mon mariage, je n'étais qu'un rebelle épris de liberté, de bagarres et de donzelles. Cependant, la véritable richesse se gagne dans l'amour que nous portons à notre famille.
- Tout dépend de l'homme, sir.
- Vous vous trompez, tout dépend de la femme ! Ni votre armure ni votre épée ne vous protègerons de ses charnelles attaques.
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