On se presse, on se hâte, bien qu'il y ait amplement le temps. Le passé, le continent sont déjà laissés en arrière ; le futur, c'est l'ouverture béante dans le flanc du navire ; le bord du quai avec toute sa turbulence et sa confusion, c'est le présent. Une fois la passerelle franchie, la vision du monde s'ordonne, se rétrécit.