[idée à reçue à congédier]
L’homéopathie, c’est tellement dilué. Autant verser un verre de vin dans la Seine à Paris et boire un verre d’eau de Seine à Rouen ! La comparaison, mathématiquement, n’est pas dénuée de fondement. Surtout quand on pense à une dilution au décillionième. Cela dit, les expérimentations prouvent physiquement que ces dilutions, déjà, sont dynamisées et sont loin d’être vides. De plus, les expérimentations cliniques prouvent qu’elles sont efficaces (voir, entre autres, les fameuses dindes… mais aussi les récentes études EPI3 qui ont démontré l’efficacité des traitements homéopathiques dans les troubles rhumatologiques, ORL et psychiques). Si les dilutions au décillionième démontrent une efficacité thérapeutique, on peut affirmer que tenter l’expérience en buvant un verre d’eau de Seine (à Rouen ou ailleurs), entraînera immanquablement l’apparition de troubles digestifs extrêmement désagréables… qu’il faudra traiter par homéopathie (voir rubrique « diarrhée » dans la première partie de cet ouvrage).
[idée reçue à congédier]
La quantité de granules est la même pour un humain et un éléphant. Tout cela n’est pas sérieux ! La quantité de granules est indépendante de l’âge et du poids. N’ayant, personnellement, jamais eu à traiter d’éléphant, je ne saurais indiquer la quantité de granules nécessaire et suffisante pour traiter un pachyderme souffrant. Lors de la fameuse expérimentation faite sur les dindes (encore elles !) élevées en batterie, la quantité de granules a été supérieure à celle administrée à un humain. Qu’on considère le désordre qui règne dans un élevage de dindes en batterie, il a semblé plus raisonnable d’augmenter la quantité administrée pour s’assurer que chacune aura eu accès au traitement. Cela dit les vétérinaires homéopathes utilisent la même quantité de granules que pour les humains lorsqu’il s’agit de traiter un animal de compagnie. Elle suffit à faire réagir l’organisme concerné