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2.92/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chaumont-Porcien , le 05/02/1865
Mort(e) à : Ajaccio , le 29/03/1926
Biographie :

François Courboin est un graveur, bibliothécaire et historien de l'estampe. Il fut directeur du Cabinet des estampes (1906-1925).
Élève des artistes Achille Gilbert, Félix Buhot et Félix Bracquemond, François Courboin est l'auteur d'une centaine d'estampe (1883-1908). Il a notamment illustré des livres d'auteurs du XIXe siècle (Balzac, Gautier, Musset, Octave Uzanne, etc.), interprété des peintures anciennes et collaboré à de nombreuses revues d'art.

Source : wikipedia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Au XIXe siècle, le nombre toujours croissant des estampes et d'autre part la diffusion de l'instruction et des richesses, la facilité de l'information favorisèrent le développement de la littérature artistique; les jardins de l'Histoire virent s'épanouir leur plus belle fleur. Elle avait tout pour séduire: d'abord son objet qui n'est autre que la Beauté dans l'oeuvre de l'homme; le talent de la plupart des écrivains qui se recrutèrent dans les groupes les plus variés, artistes, amateurs, professeurs, gardes de collections publiques et privées; le goût des éditeurs qui firent de ces publications mêmes des oeuvres d'art, enfin les progrès techniques des procédés de reproduction photographique qui permettent maintenant de placer sous les yeux du lecteur des images capables de lui suggérer un peu du sentiment dont l'artiste était animé.
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Dans la première nous avons vu les graveurs primitifs obligés de travailler clandestinement, puis leurs successeurs immédiats condamnés à l'anonymat par le libraire et si bien masqués par ce dernier que, durant deux siècles ou l'organisation corporative entraînait pourtant un contrôle minutieux du travail, leur profession n'a pas été classée.
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Certaines estampes en couleurs comportaient une retouche discrète au pinceau, d'autres une collaboration plus large de l'aquarelliste, telle, par exemple, la série des pièces galantes, dessinées, croit-on, par Huet et publiées chez Bonnet, d'autres enfin, comme la Leçon de clavecin de Freudeberg, sont coloriées entièrement à la main et la gravure se réduit à un léger travail d'aquatinte ou même à un simple trait.
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Ce petit monde de l'image est charmant, prospère : l'intermédiaire y tient beaucoup moins de place qu'aujourd'hui et, comme la plupart des graveurs éditent eux-mêmes leurs oeuvres avec un fonds de planches qui constitue le bien de famille, la boutique n'est souvent séparée de l'atelier que par une cloison, quand il y a une cloison. L'élève y apprend son métier dans une atmosphère familiale, il y acquiert en même temps la notion de la clientèle, et la clientèle c'est aussi bien la bourgeoise, qui achète le Benedicite, que l'encyclopédiste en mal de documents, ou le grand seigneur auquel le patron va cérémonieusement porter les épreuves d'une planche à ses armes. Après quelques années de cette existence, un gaillard intelligent est armé pour faire de la bonne gravure et pour en tirer parti.
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Le souci du négoce ouvrit les yeux des marchands et leur découvrit la voie. C'est de l'effort des marchands qu'est née cette littérature de l'estampe dont le présent livre nous donne l'accès. Que manquait- il pour satisfaire l'amateur averti? Des listes bien faites, le plus fournies possible, où fussent classées et exactement décrites les oeuvres des graveurs avec distinction de leurs états. Ces catalogues, restituant la personnalité des anciens maîtres, attribuant un état civil à toutes ces épreuves, devaient en faciliter la vente, car ils donneraient confiance aux amateurs, un guide à leurs recherches, une référence à leurs classements.
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La proportion des illustrations dans les deux derniers ouvrages indique suffisamment que l'image doit y jouer le rôle principal. Dans la Gravure en France, qui s'adresse aux débutants et dans l'Histoire illustrée de la Gravure en France, qui s'adresse aux initiés, nous poursuivons le même but : donner des points de repère à ceux qui voudront étudier les estampes françaises et montrer, par des exemples suffisamment rapprochés, comment elle s'enchaînent du XVe siècle au XXe.
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On a voulu considérer comme une machine à graver le physionotrace imaginé et exploité vers 1786 par Gilles-Louis Chrétien, musicien de la Chambre du roi. « Cet appareil, disait Quénedey, qui fut d'abord l'associé, puis le concurrent de Chrétien, permet de calquer la nature en. quatre ou cinq minutes et les portraits qui sortent des mains de l'artiste ne peuvent être comparés qu'à ceux qui sont moulés sur nature. » D'après le profil qu'il établissait rapidement avec son Physionotrace, Quénedey gravait gentiment à l'aquatinte et à la roulette un médaillon de 18 lignes de diamètre et, moyennant 24 livres, il remettait à son client le grand dessin, la planche gravée et douze épreuves de celle-ci.
La silhouette était-elle obtenue par un système de lentilles, de prismes, par une. adaptation de la glace d'Albert Dürer et de Léonard de Vinci, par une ombre chinoise ?
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C'étaient des gens de la bonne race, de celle où l'on a l'amour de son métier, la fierté de son enseigne, et où l'on prépare un artiste par deux générations de bons ouvriers, la race des Audran, des Tardieu, des Cars, des Cochin, des Moreau, des Saint-Aubin et de bien d'autres, dont l'arbre généalogique comporte des graveurs, des planeurs, des marchands d'estampes, des imprimeurs, des ouvriers d'art et des membres de toutes les sections de l'Académie.
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Toute la rue Saint-Jacques est enrôlée dans la confrérie de Saint-Jean-Porte-Latine, qui célèbre le 18 octobre la fête des graveurs, imprimeurs et enlumineurs de taille-douce. Il y a, clans la taille-douce, une opération dangereuse, c'est la cuisson de l'huile de lin dont se servent les imprimeurs ; saint Jean, qui sortit indemne d'une chaudière d'huile bouillante à la Porte-Latine, était un patron tout indiqué.
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C'est le nu, le nu par principe, souvent par formules, qui sert de base à l'enseignement officiel, et le terme d'académie, qui, depuis deux cents ans, sert dans la langue courante à désigner une étude de nu, est suffisamment significatif. Reste à savoir, pour juger les bons et les mauvais effets de la méthode, ce qu'on entendait par dessins de maîtres, antique et nature à l'Académie du XVIIIe siècle...
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