Ceux que tu avais pris pour des hommes n'en étaient pas vraiment. Tu les as rejoints, tu leur as donné des gages de bonne conduite. Ils t'ont bardé de certitudes raisonnables, t'ont adoubé domestique. Ce que tu perdis au change : la folle vérité de l'existence. Tu n'étais pas devenu un homme, seulement un réducteur de rêves. L'âge d'homme, si l'on n'y introduit en contrebande la sauvagerie, l'immensité de l'adolescence, n'est qu'un âge sans importance. (p.46)
Chaque histoires nous convient à rêver, à nous enrichir de rencontres, à grandir grâce à la sensibilité d'autres peuples, d'autres cultures, pour enfin nous rapprocher de notre montagne intérieure.
Elle vint, ardente, elle vint, douceur,
elle vint, lumière
Elle, m’inventant
Elle la poésie
Comme l’eau des fontaines,
l’être jaillit des mots
Un jour, contre le mur de la grange
elle m’embrassa
Mon premier baiser
Sa langue, je la sais toujours.