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3.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1947
Biographie :

François Lallier est un poète et essayiste.

Il rencontre à Paris Pierre Jean Jouve, Yves Bonnefoy, André Frénaud, Pierre-Albert Jourdan, Gaëtan Picon, Roger Munier et participe, de 1976 à 1980, au travail de la revue "Port des Singes". La revue est fondée en 1975 par Pierre-Albert Jourdan, qui l’accueille dans cette "petite maison provisoire", où il retrouve le souvenir de René Daumal et du Grand Jeu, en même temps que la présence de René Char, d’Henri Michaux, de Philippe Jaccottet, d’Yves Bonnefoy (qui lui a signalé l’existence de la revue). Il y rencontre Paul de Roux, Roger Munier, Alain Lévêque.

À partir de 1981, il publie des livres de poèmes où il tente d'explorer les relations du dire et d'un réel en partie étranger.

En 1981, il publie "États de la mémoire", suivi en 1985 de "Matière de l’amour", "Tissu du temps" en 1993, "Le silence et la vision" en 1996 , "La semence du feu" en 2003, "Montagne double" en 2006.

Parallèlement, il a publié, depuis 1985, dans plusieurs revues des essais sur la poésie.

Il publie des études sur Baudelaire, Mallarmé, Poe, et des poètes contemporains tels que Jouve, Bonnefoy, Jourdan et Frénaud.

François Lallier est aussi l'auteur d'un stimulant essai sur la poésie latine "Vita poetica" (2010).

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Source : Revue Europe
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Être présent à la présence
François Lallier

Je pense à la présence d’Yves Bonnefoy. À la manière dont il montre comment l’idée de présence est au centre même de la poésie, son épreuve et sa chance d’être autre chose qu’un jeu avec des fantômes de langage. À la manière dont il sait le montrer par sa présence même, et, présent à soi comme poète, être présent à la présence, et la donner à voir, et, simplement, la donner, comme un bien. Je ne crois pas que cette vertu soit inférieure à toutes celles qui peuvent susciter admiration, polémique même, passionnée, et respect : la force créatrice et celle de la pensée critique, une clairvoyance qui ne craint pas qu’existe l’obscur, un savoir qui n’oublie pas non l’inconnaissable, mais l’inconnu. Je crois même qu’elle est celle qui les accompagne, sinon les explique, pour autant que s’y rassemblent toutes les questions qui agissent dans le champ incertain et violent parfois, mais vaste et généreux de la poésie. Je voudrais donner acte au poète de sa présence, et prendre le risque de le faire en me souvenant d’abord de moi-même.

2Je me souviendrai ainsi des premiers poèmes que je lui ai envoyés au début de 1968, lui dont je ne connaissais alors qu’un seul livre, l’essai de 1961 sur Rimbaud, mais qui m’avait frappé, le mot est faible, du sentiment d’évidence ; et dont le nom s’associait, assez mystérieusement, à ce que je pressentais de plus vivant dans la poésie (je venais de lire Breton, Jouve) : avancée, renouvellement d’une aventure aussi vaste par le champ d’expérience qu’elle recouvrait que par son histoire, et d’autant d’avenir, pensais-je, que celle, politique, qui occupait les esprits à ce moment-là.
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